Des fréquences bénéfiques pour aider

Bonjour,

Je souhaite partager quelques informations sur les soins énergétiques par fréquences musicales. Il y a des personnes talentueuses dans ce domaine qui réussissent à encoder des énergies, des combinaisons de fréquences, utiliser une architecture musicale particulière pour pouvoir produire des effets sur le corps et l’énergie. Cela peut aller de bien-être, détente, à des actions très précises par exemple sur un organe en particulier.

Sur youtube il y a énormément de créateurs, mais ils ne se valent pas tous. Il y a trois chaînes qui me semblent particulièrement intéressantes.

– La chaîne Neowake

Elle est accessible sur ce lien :

https://www.youtube.com/@neowakesound

Ils produisent chaque semaine une vidéo avec des musiques agréables à écouter, et encodée avec des fréquences bénéfiques, comme par exemple les fréquences solfeggio.

Il y en a de toutes sortes, et par exemple, si vous avez envie de sentir plus de paix, ressentir la résonnance de la terre, vous pouvez vous connecter à la résonnance de Schumann :

Si vous avez eu une journée difficile, ou que vous traversez des émotions lourdes, cette musique là peut vous aider à mieux gérer les choses :

Il y en a beaucoup d’autres, à disposition.

– La chaîne « Arcturian Sound And Energy Healing »

Elle est accessible ici :

https://www.youtube.com/@andreascelona

L’auteur des musiques n’est pas très bavard. Il se contente souvent d’un titre pour expliquer le but des fréquences et musiques, qui est d’ailleurs assez explicite, et expliquant parfois qu’il utilise des champs scalaires ou autres.

Que peut t’ont trouver ?

Par exemple une vidéo avec une musique très calme, sur laquelle on peut se reposer, visant à activer la régénération du corps :

Ou encore une vidéo de 8 heures, pour travailler la nuit pendant que l’on dort, pour aider à enlever des énergies stagnantes :

Il y a aussi des vidéos sur des sujets très précis, par exemple pour la rétention d’eau :

– La chaîne « Sapien Medicine »

Elle est accessible ici :

https://www.youtube.com/@SapienMedicine

Contrairement aux autres chaînes, les musiques sont très courtes. On peut les écouter par exemple 1 à 2 fois par jour ou plus, celons les besoins. 

Les fréquences utilisées et encodages énergétiques ont une visée pour le corps physique principalement, mais aussi sur d’autres sujets.

Par exemple, si vous souhaitez stimuler par action fréquentielle la régénération des gencives :

Ou alors vous souhaitez plutôt travailler les hanches :

Il y a aussi une vidéo intéressante visant à un nettoyage du subconscient, des croyances limitantes, qu’il peut être intéressant d’écouter de temps en temps :

Il y en a beaucoup d’autres, comme par exemple celle-ci qui offre une aide pour transmuter certaines vibrations basses qui peuvent être pesantes en nous dans quelque chose de plus élevée, aidant dans les processus d’alchimie interne :

J’espère que ces informations pourront vous apporter de l’aide et du soutiens pour les temps actuels.

De l’étroitesse à la liberté

Dans la kabbale, il est dit qu’il y a 7 niveaux de compréhension des textes, qui vont de la lettre à l’esprit, l’aspect le plus profond, le Sod, le secret. Ce n’est pas vraiment qu’il y a un aspect secret dans son sens premier, mais plutôt très subtil, caché, mais qui a une grande valeur car il révèle des clés profondes de notre fonctionnement et de celui de l’univers.

Le but d’une personne intéressée par la spiritualité est bien sur de se rapprocher autant que possible de ce sens secret, profond, intime qui permet au texte de dévoiler la sagesse qui est lumière, afin de s’en nourrir et de pouvoir pénétrer le sanctuaire de son être et de communier avec le Mystère.

C’est aussi dans ce sens que je distingue la religion de la spiritualité. Si la religion a un lien avec la forme, la spiritualité, qui résonne avec l’unité, l’amour et la sagesse, elle est de l’ordre de l’essence. L’essence est immuable, elle a été vraie hier, l’est encore aujourd’hui et le sera demain. La religion par contre, contenant les formes, se doit de constamment changer pour s’adapter aux époques, aux contextes divers et variés pour parler aux mentalités des gens.

Ainsi, pour une personne investit dans une quête spirituelle, il y a des ponts qui se forment entre toutes traditions, car l’essence, faite d’unité, est commune à chaque tradition. Par contre, pour une personne qui fait de la forme, ou de la lettre, sa référence, il n’y a entre traditions que murs et fossés, car bien des formes, de par leurs expressions variées, peuvent trouver de multiples oppositions dans leur expression de cette essence unique.

Le sectarisme a mes yeux est une forme d’aveuglement spirituel qui provient d’une rigidité reliée à l’attachement excessif à une forme, qui voudrait voir la vérité dans une expression particulière et refuserait de la voir dans d’autres expressions.

Aussi, un attachement excessif à une forme, à la lettre sans pénétrer son sens profond conduit à un enfermement intérieur, et place une personne dans ce que l’on pourrait appeler une terre d’étroitesse.

La spiritualité, par contre, rend libre. On peut s’attacher à une forme, mais pour se servir d’elle pour atteindre l’esprit, comme un point de départ. Alors ce qui est atteint est un soleil qui rend la lettre vibrante, et introduit dans le corps le souffle de l’esprit. C’est ce souffle qui rend vivant, qui rend vibrant. Ce qui transforme est le contact avec le soleil de l’Esprit.

La matière est le vêtement de l’esprit. Confondre les vêtements avec l’être qui l’habite nous fait posséder une matière terne et morte. Aussi, il est important de bien se servir de la matière, et de la lettre, pour atteindre ce qui lui transmet sa vie, son sens et sa profondeur.

Pour pénétrer l’essence d’un texte, il s’agit aussi de nourrir la profondeur en soi. Si soi-même, on développe une profondeur, un corps de souffle, un corps vibrant, alors on sera aussi, par l’intelligence du corps, ressentir la profondeur et l’essence qui imprègne la matière et la lettre.

De ce fait, un cheminement spirituel implique aussi la transformation du corps, de la matière. Parce que l’on anime de vie, de lumière et d’espace son être, alors on peut mieux percevoir la richesse de l’Etre partout. Aussi, pour comprendre les textes, il s’agit soi-même de devenir un livre vivant.

L’érudition est une qualité, certes, mais l’accumulation de connaissances ne suffit pas à devenir vivant. Il faut par notre propre vie rendre vivant les textes que l’on étudie.

Passer de l’étroitesse à la liberté, c’est passer en quelque sorte d’un corps de chair à un corps de lumière, c’est à dire également à un corps de vibration, de souffle, animé de profondeur, et dans laquelle l’intelligence de la nature révèle sa radiance et sa profondeur. Alors, les textes aussi se dévoilent dans une profondeur, car on les aborde avec un autre regard.

La spiritualité est faite d’amour et de lumière, les deux faces de l’unité, alors que le dogmatisme est semblable a de la matière morte et à une rigidité de l’esprit.

Pour trouver la liberté intérieur, il s’agit d’apprendre à abreuver son corps de vibration de plus en plus élevées, afin de vibrer plus haut. La résonnance, la vibration la plus élevée est celle de l’amour. Aussi, en faisant entrer l’amour en soi, et si on ne peut le sentir pour le moment, l’intention de le faire grandir et surgir, permet de construire le temple de l’esprit en soi.

Angelus Silesius a une parole dur, mais aussi vrais, en disant « à moins de trouver le ciel en vous, vous n’avez aucune chance d’y rentrer ». C’est en effet le cas : on trouve à l’extérieur ce qu’on a révélé à l’intérieur. Et l’amour amène avec lui toutes les richesses du ciel, il nous transforme totalement. Le feu des alchimistes qui transforme la matière est l’amour qui nous transforme, c’est lui qui change le plomb, le vieil homme, en or, l’enfant et le sage.

La spiritualité rajeunit, et nous fait devenir comme des enfants. Des enfants qui s’émerveillent, qui apprennent, qui jouent, qui sont aussi porteur de simplicité, de l’énergie du « simple de l’Esprit ».

Il y a deux sortes de mental, un rationnel, analytique, qui est très sollicité dans notre monde, et un mental de l’ordre de l’intuition, qui se révèle par l’inspiration, les rêves inspirés, certains « déclics » qui se font à l’intérieur, une compréhension intuitive des choses.

Le mental analytique est un garde fou et nous empêche de faire n’importe quoi, aussi il est bien sur important de l’honorer et de lui donner sa place pour accueillir en sa vie une saine raison. Ceci dit, l’analyse ne nous permet pas d’entrer dans les mondes de lumière à lui tout seul.

Quand je vois des spécialistes de l’analyse chercher à tout expliquer par la rationalité, à analyser les aspects les plus profonds de l’esprit, de la nature de la réalité, je sens la un vrais danger, celui de profondément s’embrouiller et de se créer de vrais nœuds au cerveau, et surtout, tout seul, cela ne permet pas vraiment de trouver la lumière. Cela ne fait que montrer la direction. Mais une fois la direction trouvée, c’est au cœur de marcher.    

En effet, par le cœur, l’amour, la dévotion, la contemplation, on accède à une autre sorte de connaissance. On peut tergiverser longtemps par exemple pour comprendre la Mère Divine, et c’est sans fin, mais si on l’aime, qu’on pense à elle avec des sentiments élevés, qu’on lui offre notre pratique, qu’on cherche à devenir plus humain comme une offrande, alors elle se révèle à nous, et on la comprend de l’intérieur de soi.

C’est l’amour qui ouvre les portes du chemin, et qui permet de saisir les aspects les plus profonds et les plus complexe. Alors la tête elle même peut saisir et exprimer ce qui a été saisis. Mais il y a besoin d’un élan du cœur.

Si on prend un Ramakrishna, son amour de la Mère, Shakti, lui permet de comprendre des choses d’une extrême profondeur, et de vivre ces réalité en lui, alors que d’un autre côté, il met en garde contre une érudition sèche comme certains pandits indiens portent, qui n’est pas le véhicule adéquat pour appréhender dans sa totalité le mystère.

Pour percevoir les réalités supérieurs, à mes yeux il y a trois clés fondamentales : le cœur, que l’on vient d’aborder, l’énergie et le mental intuitif.

L’énergie est absolument fondamental, car sans elle, tout n’est que lettre morte. Dans bien des textes, on voit des prophètes, des initiés vivres des états de conscience supérieur, accomplir des prodiges. Ils le doivent à leur contact avec l’Esprit, mais aussi à l’énergie. Aussi, pratiquer un yoga de l’énergie et s’exposer aux énergies de la nature est très important, car cela augmente la sensibilité à ce qui nous entoure dans l’invisible, mais aussi nous permet d’établir une communication énergétique avec l’univers.

L’intuition est aussi fondamental, et nous révèle de nombreuses clés. Par le canal intérieur, peut passer des enseignements, des clés, des initiations, et il est bon de « tendre ses antennes » pour pouvoir capter aussi tout cela. L’initiation n’est pas qu’un chemin rationnel comme on le ferait dans une université humaine. Cela peut passer par de nombreuses perceptions qui ne font pas forcément sens et ne semblent pas logique au départ, mais qui s’assemblent pour former le puzzle d’une compréhension profonde, d’un panorama et d’un chemin pour avancer vers des univers intérieurs riche de lumière et d’enseignements.

Que pour certains religieux, soit nié le pouvoir des rêves, des perceptions avec des êtres de l’invisible,  des enseignements venant de l’au-delà est quelque chose que je trouve dommage, et limitant.

Rester trop proche de la lettre rend dogmatique, et assèche l’être. Ainsi, on a de véritables érudits, mais aussi sec que du bois mort, et ce n’est pas spécialement glorieux. La spiritualité doit rendre vivant, sinon c’est qu’on se trompe de chemin. Elle doit nous simplifier, et nous ouvrir.

Bien sur, l’universalisme est aussi un choix, et il est tout à fait compréhensible que des initiés ne se sentent pas intéressés par cela, néanmoins, une spiritualité authentique rend plus ouvert, et pour les personnes intéressées, bien des portes et ponts se construisent.

L’univers est vaste et profond, aussi il est très dangereux de penser que l’on a tout compris. Plus on sait, plus on s’émerveille et découvre avec étonnement. J’ai déjà vu des personnes transformer ce qui devrait ouvrir en fermeture, créant des blocages et limitations chez les êtres. Par exemple, je voyais un « pandit bouddhiste » affirmer que de prendre refuge dans le bouddhisme implique que l’on ne puisse en aucune manière suivre un enseignant d’une autre religion, cela serait une grave faute. Pour moi, c’est une interprétation extrêmement limitante. Si un maitre soufi par exemple peut vous donner des clés formidables, sous prétexte que vous seriez bouddhiste (ou chrétien…), vous devriez rejeter cette chance qui vous est offerte ? Mais l’esprit n’a aucune religion. Il ne viendra pas forcément à vous d’une façon qui brosse votre personnalité dans le sens du poil, mais de la façon la plus appropriée. C’est à nous de savoir rester ouvert avec discernement et conscience.

Pourquoi se fermer à toute la richesse de l’univers sous prétexte de rentrer dans une religion ? Les Bouddhas par exemple n’ont pas de religion. Ils ont atteints l’omniscience, de ce fait, ils ne sont aucunement attachés à une forme particulière. Si ils portaient en leur cœur des séparations, alors ils ne seraient pas omniscients, et l’esprit d’éveil ne serait pas formé dans toute sa pureté.

Il existait en Inde un maître tout à fait exceptionnel du nom de Neem Karoli Baba, aussi appelé Maharaji (surnom donné à beaucoup de maitres). Le chanteur Krishna Das l’a côtoyé. Ce maître a été initié par Hanuman, la divinité à tête de singe, ambassadeur, amis et dévot le plus profond de Rama, la divinité incarnée sous la forme d’un roi de lumière. Ce maitre accomplissait de nombreux miracles.

Un jour Maharaji consultait un livre de notes de Krishna Das, et dedans il y avait une photo de Neem Karoli Baba. Maharaji pointe la photo, sa photo en fait et demande « qui est cet homme ? ». Krishna Das répond que c’est lui, et Maharaji répond « non, c’est le Bouddha » (Maharaji est un maitre « hindous »).

Dans l’autre sens, Krishna Das et d’autres personnes parlaient à un grand lama tibétain et demandaient si en prenant refuge ils devaient abandonner leur maitre. Le lama les a regardé comme si ils étaient fous, en disant qu’à travers cette cérémonie, ils prenaient refuge en leur propre maitre.

On m’a aussi proposé une vision intéressante du refuge : prendre refuge dans le Bouddha signifie prendre refuge dans la grande transparence et lumière qui existe – au moins en potentiel – en chaque être. Prendre refuge dans le dharma signifie prendre refuge dans les lois universelles avec lesquelles on aligne notre vie et notre comportement, et prendre refuge dans la Sangha est prendre refuge dans la fraternité universelle.

Une telle vision est de l’ordre de la spiritualité. Un dogmatique dira par contre que le refuge en le Bouddha c’est de ne surtout pas côtoyer un enseignant non bouddhiste, que le refuge dans la sangha c’est tenir des vœux comme ne pas tuer, voler… chose évidente pour une personne censée (j’espère)…

Si on prend les vœux bouddhistes, ils ont pour but de s’aligner avec les lois universelles et de soutenir la pratique en générant une pureté. On peut les comprendre dans leur forme strict, et percevoir les principes derrière. Pour un être spirituel, ne pas « boire d’alcool » signifie ne pas abuser des substances, et garder une vision clair. Pour un dogmatique, il y aura des discussions à couper les cheveux en quatre pour savoir si le vœux est enfreint parce que vous avez pris un médicament qui contient de l’alcool, et qui vous diront que ne buvant pas vous respectez tout, même si vous vous enivrez avec tout type d’émotions perturbatrices qui troublent l’esprit et empêche d’y voir clair.

Rien n’est plus enfermant que de s’accrocher à la lettre sans vouloir grimper l’échelle du sens pour pénétrer le monde des principes.

C’est comme pour faire l’amour. Si vous ne voyez qu’un corps et un moyen d’obtenir du plaisir, on est vraiment dans le serpent qui avale la poussière. Mais si à travers un corps on touche une âme, et à travers cet être on embrasse l’univers, les expériences seront tout autre. Victor Hugo dit justement dans son roman les misérables « Malheurs à qui n’aura aimé que des corps, des formes, des apparences ! La mort lui ôtera tout. Tâchez d’aimer des âmes, vous les retrouverez. »

Il est très important d’élargir le cercle de sa conscience, de son attention. Si l’attention a un lien avec l’intelligence, en embrassant de son attention l’espace le plus vaste, il devient comme un lac dans lequel se réfléchit l’esprit, et alors une connaissance intuitive émerge à sa conscience. C’est le sens de l’esprit d’éveil, d’avoir l’intention de l’omniscience pour œuvrer au bien de tous, ou d’œuvrer au bien de tous ce qui active l’omniscience.

Les fêtes aussi ont un sens à de multiple niveau. Jésus a été tourmenté parce qu’il guérissait pendant la fête du Shabbat. Il disait justement « est-ce que le Shabbat a été fait pour l’homme, ou l’homme pour le Shabbat ? ».  D’ailleurs, est-ce que l’essence du Shabbat est de ne pas utiliser les plaques de cuisson, porter une clé autour du cou et autres formes diverses, ou est-ce que le sens est un retrait du monde l’espace d’une journée pour se tourner vers le divin ? 

Dans les traditions de l’Inde, Shree Maa et Swami Satyananda Saraswati sont vraiment profonds et universels. Comment voient-ils un hindous, et ce que cela veut dire ? Exemple de questions qui leur sont posés, et leur réponse, vibrante et marquée d’une certaine conscience :

« Dans le but pratique de se représenter au monde, ici en Occident, dirait-on « je suis hindou » ou y a-t-il un autre mot qui soit meilleur, lié au Sanatana Dharma, ou à d’autres aspects de notre chemin ? 

Swamiji dit : Je suis un être humain devrait suffire. Je ne vois aucun besoin ou valeur de nous séparer ou de nous distinguer du reste de l’humanité. »

« Quel est le processus de conversion à l’hindouisme ? Swamiji dit : Éliminez tout conflit de votre vie, engagez-vous toujours dans un comportement véridique et pur; aimez la sagesse, respectez tous les enseignants et pratiquez régulièrement une forme de méditation dévotionnelle. »

« Selon le Tantra Sara, Qui a horreur de la violence et de la division sous toutes ses formes, qui pratique toujours un comportement harmonieux, qui est un amoureux de la Sagesse, qui respecte tous les enseignants de la Sagesse, qui pratique la méditation focalisée, on peut dire qu’un tel être est hindou. »

Aussi, au niveau spirituel, être hindous est quelque chose de plus profond qu’une religion. C’est un attachement surtout à des valeurs et une conduite de vie. Les mots perdent leur sens : brahmane avant signifiait avoir un contact avec le Brahman (Dieu). Maintenant, c’est que vous êtes nés dans une famille de brahmane… c’est un certain glissement de sens…

Au niveau du bouddhisme, Garchen Rinpoche, un grand yogi au grand cœur insiste que tous les être portent la nature de Bouddha, et de ce fait rend facilement accessible des enseignements normalement extrêmement secrets et avec de fortes restrictions sans s’occuper de la religion de ceux qui reçoivent. Il insiste profondément sur l’amour, disant que l’essence du dharma c’est l’amour, bien plus important que toute étiquettes que l’on peut se coller.

J’ai aussi vu une personne qui écrivait que Jésus n’est venu que pour les hébreux. A mon sens c’est une énorme erreur. Bien sur, dans son incarnation, il s’est inscrit sur une terre et une culture, mais son message est totalement universel, et ce qu’il incarne, le Christ, n’appartient à aucune culture. Quand Neem Karoli Baba enseignant à Krishna Das, il lui parlait du Christ. Cela étonnait Krishna Das, pourquoi en Inde on lui parle de Jésus ? Neem Karoli Baba lui répondait qu’Hanuman, Krishna et le Christ sont un. En contactant dans l’invisible Jésus, Maharaji pleurait en disant « il s’est perdu dans l’Amour »…

Il y aurait tellement à dire, mais je voulais partager ces petites réflexions sur un des grand chausse trappe du chemin qu’est le dogmatisme, la fermeture d’esprit, le sectarisme et toutes les petites luttes et manigances d’une politique qui se greffe sur la spiritualité.

La spiritualité rend libre, simple, et des êtres authentiquement spirituel, à travers des langages différents parlent en réalité le même langage, celui de l’amour et de la vie qui s’écoule à travers leurs mots.

Le mot qui caractérise le mieux pour moi la spiritualité, c’est l’esprit d’unité.

(Le seuil, avec l’autorisation d’Orianne Courmes, https://oriannecourmes.wordpress.com)

Sur la pensée positive

La pensée positive est de plus en plus proposée dans les ouvrages de développement personnel. Cet engouement se base sur la « loi de l’attraction », qui indique que l’on attire ce que l’on vibre. L’idée est qu’en cultivant des pensées positives, des croyances positives, on va attirer ce que l’on souhaite. 

Des auteurs américains ont popularisé cette approche, par exemple Joseph Murphy ou Florence Scoven Schinn. Ces auteurs étaient très mystiques, et ancraient leur pratique dans une foi dans la divinité, et cherchaient aussi à orienter leurs désirs dans l’idée de grandissement intérieur.

L’idée qu’ils utilisent la foi est très important, car dans la foi, il n’y a pas de doute, on ressent ce que l’on souhaite comme déjà accomplit. Si il n’y a aucun doute car on ressens déjà son désir réalisé, il n’y a pas d’opposition intérieur. Le fait de s’associer à quelque chose qui nous dépasse, implicitement, oriente le désir dans une dimension harmonieuse.

Cette idée du pouvoir créateur de la pensée ne date pas d’hier et n’ai pas une invention récente. Par exemple dans les Evangiles il est dit « ce que tu demandes, crois que tu l’a déjà reçus, et tu le recevras ».

Aussi, la foi est l’ingrédient essentiel pour créer ce que l’on veut.

La pensée positive, telle qu’elle est à mes yeux beaucoup enseignée, trouve quelques limites. Avant d’en parler, j’aimerais préciser quelques points sur les pensées et les croyances.

Qu’est ce qu’une pensée exactement ? Il est bon d’investiguer. Elles ont l’air complètement réelles quand on s’y identifie, pourtant si on recherche leurs emplacements, d’où elles viennent, ou elles vont, il n’y a pas de réponse. Si on cherche leur nature, elles disparaissent. Et pourtant, si on plonge en elles, leur impact est important, on peut se retrouver projeter dans des films, dans des univers intérieur beaux ou parfois inquiétant.

On souffre beaucoup des pensées incessantes, et pourtant, elles n’existent pas véritablement. Elles sont comme une projection d’un film sur l’écran blanc de la conscience. Si on se projette sur ces images qui semblent réel, on « entre dans le film », mais si on les reconnaît pour ce qu’elles sont, elles s’évaporent.

Les croyances aussi semblent solide, et on en est fortement chargé. Dès qu’on parle, les croyances pointent le bout de leur nez. La vie est facile, dur… le travail c’est comme ceci, comme cela, les relations sa se passent de cette façon… On en a une multitude.

Ces croyances peuvent se former suite à des expériences personnelles, formée par ce qu’on entend, voit à la télé, tirée de la « conscience collective », prise dans des livres, hérités de nos parents…

Ces croyances ont l’air dur, tangible, et pourtant, si on investigue la nature de ces croyances, on s’aperçoit qu’elles n’ont pas de nature véritable. Elles sont un agglomérat de pensée focalisée dans une direction qu’on choisit de croire comme vrais.

Ces croyances nous « programment » d’une certaine manière, car le subconscient s’efforce d’aligner ce que l’on vie avec nos croyances. Si on pense par exemple que telle ville est vraiment mauvaise et dangereuse, inconsciemment on aura tendance à aller dans des lieux aux mauvais moment, ce qui peut produire des expériences qui vont finir par renforcer la croyance.

Si on regarde en profondeur une croyance, on verra qu’elle est un filtre, une perception qu’on a placée en nous, mais qui n’est ni vrais ni fausse. C’est une projection, une idée à laquelle on décide d’accorder une réalité, du crédit, et cela forme un programme qui nous influence en bien ou en mal.

Si on prend par exemple la croyance « l’argent c’est mal », et qu’on l’analyse, on s’apercevra qu’elle est basée seulement sur une certaine vision de la réalité. On voit des personnes qui se sont fait pourrir par leur agrippement à l’argent, ou alors du mal qui a été fait avec ce moyen. Pourtant, des personnes très bien ont aussi de l’argent, et cela peut être utilisé pour faire éclore de belles choses sur terre.

On s’aperçoit alors que cette croyance est un choix d’une certaine façon. On l’a adopté pour se protéger, ou pour définir le monde et se sécuriser, ou pour une multitude d’autres raisons.

Si on regarde encore davantage, on peut voir que la « colle » d’une croyance, c’est l’émotion. Il y a un impact émotionnel sur quelque chose, et la pensée se calque dessus, et cela forme une croyance qui vient ensuite influencer notre réalité.

Réalisant qu’une croyance est le choix d’accorder du crédit à des visions, des pensées jusqu’à les durcir, on peut aussi prendre à cœur de se « reprogrammer », c’est à dire de défaire des croyances qui ne nous conviennent pas, et d’en adopter de nouvelles qui seront porteuses de lendemain plus prometteur.

Emile Coué, par exemple, propose dans des états cérébraux ou on est plus perméable, d’ancrer des suggestions positives en soi, comme par exemple la phrase « tous les jours, à tous les niveaux, je vais de mieux en mieux ».

Si avant de s’endormir, et au réveil, on répète ces affirmations comme une berceuse, elles finissent pas imprégner le subconscient, et amener des transformations en soi. C’est une méthode puissante et efficace. On peut aussi le faire avec des programmes audio qui nous placeront en état cérébral alpha, comme ceux de la chaîne Neowake sur youtube par exemple.

Si l’affirmation est accompagnée de gratitude ou d’autres émotions élevées, cela se gravera d’autant plus profondément. On peut aussi visualiser, imaginer que tout cela est réel, et le sentir déjà présent en nous.

Ceci dit, il y a une limite à la pensée positive constante qui voudrait toujours voir les choses avec des lunettes rose. On porte des blessures, des limitations intérieures, et affirmer une chose que l’on ne ressens pas vrais, ou qui s’oppose trop brutalement à des croyances peut provoquer l’effet inverse, et aggraver la situation que l’on veut améliorer, car d’une certaine manière on peut se focaliser en réalité sur ce que l’on a pas.

Il faut toujours y aller en douceur, et ne pas trop tendre la corde, de peur qu’elle ne casse. Si on a des difficultés par exemple à être souple, affirmer « je suis un gymnaste accomplit » peut provoquer des réactions « c’est pas vrais je suis raide ». Il serait plus profitable d’utiliser des affirmations qui ne suscitent pas autant de conflits intérieurs, comme par exemple « chaque jour, je gagne en souplesse ». Une telle affirmation ne s’oppose à rien, et affirme un progrès. Le mot « souplesse, souplesse… » répété avant de s’endormir peut aussi avoir de l’effet, car c’est pareil, ici on n’affirme pas quelque chose qui peut être nié immédiatement par ce que l’on croit.

A mes yeux, un des plus grand dommage causé par la pensée positive, c’est de nier le négatif présent, la souffrance que l’on ressent. Il est extrêmement important d’être lucide sur soi, et de reconnaître ce qui en nous souffre. Si on est triste, il est bon de pleurer. Parfois la colère a du bon, et elle se manifeste quand des limites sont franchit. On peut porter des hontes, de la culpabilité, et il est bon de le reconnaître si c’est le cas, et de mettre de la douceur sur la douleur, pour aider ces blocs de glace, ces émotions gelées, à petit à petit, fondre, et cela peut passer par les larmes.

Aussi, quand on affirme des choses que l’on ne ressens pas déjà réalisé, donc sans une grande foi, on est dans le désir. Ce que l’on projette alors ce sont deux choses : ce que l’on souhaite, et tout ce qui fait que cette chose n’est pas réalisée. Le désir ouvre le chemin, et nos doutes et autres négativités nous en détournent.

C’est pour cette raison que parfois, quand le désir provoque d’intense réactions négatives, on peut alors par conjuration verbaliser le désir dans une forme inversée, pour se libérer de ces tensions et blocages. 

Par exemple, ne dit-on pas « merde » pour souhaiter bonne chance ? Et des pratiques de magie noir peuvent utiliser des paroles très gentilles pour envoyer une malédiction, ce qui bien sur engendre des conséquences karmiques qu’il faudra payer plus tard, infailliblement.

Quand on affirme des choses, plus dans le désir que dans la foi, et qu’on sent que plus on persévère et plus c’est bloqué, il est bon de s’interroger. Peut-être que la corde est trop tendu ? C’est à dire que le désir est trop fort, et avec lui survient les peurs. On donne trop d’importance à ce qu’on veut. On voit ça parfois avec des gens qui pensent qu’une chose n’est pas pour eux, donc ils s’en fichent, ils essaient sans trop y croire, et miracle, la chose arrive. Alors ils se disent « non, cela pourrait survenir ? » Ils se mettent alors à espérer, désirer, génèrent une intensité de désirs, et les bonnes choses alors s’écartent.

C’est que trop de tensions engendre une contraction de l’énergie, et des blocages. La solution, c’est le lâché-prise. Il faut « vouloir sans vouloir ». Ou une « volonté qui ne s’impose pas ». Vouloir mais sans tension. Pour cela, au lieu de se fixer sur le but, on peut plutôt se focaliser sur le chemin comme l’indique René Egli dans son excellent livre « le Principe Lola ». Une des manière les plus fortes de faire fondre toute la tension est d’introduire un élément impersonnel, de l’ordre du don de soi, dans ce que l’on souhaite. Par exemple, si vous voulez un travail, plutôt que de vous focaliser uniquement sur le besoin que vous avez de ce travail, vous pouvez aussi introduire la pensée « comment par ma présence, je peux rendre les choses meilleurs, apporter du bon ? ». Cette simple pensée peut faire beaucoup, et déjà faire fondre les tensions qui engendrent blocages et oppositions.

Un grand lama disait que dans le « moi, mon, mien », se cristallise tout notre karma. Quand on passe du je au nous, on sort de notre karma, et tout nous est possible.

Aussi, en introduisant un désintéressement, ou une prise de conscience du nous, dans ce que l’on souhaite, on rend les choses plus fluide, et on attire plus facilement ce que l’on souhaite.

Le principe des inversions comme de dire « merde » pour souhaiter bonne chance, se base sur cette réalité des tensions intense qui bloquent tout. Quand c’est le cas, on peut verbaliser quelques fois une affirmation négative, dans une intention de conjurer. J’ai souvenir que nombre de bons élèves avant les examens disaient « je suis pas prêt, je sais pas si je vais réussir… ». Ils croyaient en eux, mais gardaient une réserve, et exprimaient ces phrases comme une conjuration sans doute inconsciente. 

Je m’amusais quand il y avait l’émission « The Voice » à vérifier ce principe. Quand des candidats se la ramenaient en disant c’est sur, c’est obligé, on va me prendre, malgré une prestation honorable, cela ne passait pas. Alors que les personnes plus réservées semblaient avoir une chance qui les accompagne. 

Une connaissance me disait qu’un de ses amis, avant d’aller en boite faire des rencontres disait « c’est sur, cette soirée, rien va se passer, c’est complètement cramé », et c’était l’inverse qui se passait.

Parfois on peut appeler aussi un bébé « oh le petit démon ». C’est aussi ce genre de principes. Quand en positif ça bloque, quelques affirmations négatives non pour le produire, mais dans une intention de dire le positif de façon indirecte, peut faire sauter des blocages.

J’aimerais revenir sur les croyances. Quand on ne les examine pas, elles semblent dur comme du béton. Mais si on s’intériorise, qu’on regarde leur nature, leur origine, qu’on les questionne sincèrement, on se rend compte qu’elles sont profondément malléable, car elles n’ont pas d’existence véritables de par elles-mêmes. Comme le film projeté sur un écran, dans l’absolu ce ne sont que des images, mais on peut si on se laisse entrainer, plonger dans un émerveillement ou un effroi.

Même cette personne que l’on croit être est une pensée, avec sa personnalité, ses qualités, ses défauts, et cela semble dur et fixe. Pourtant, c’est pareil, rien n’est permanent, et tout sujet à transformation. Il n’y a que l’être qui ne change pas. Le malheur, c’est de se croire le vêtement de l’être plutôt que de se savoir comme être portant les vêtements d’une identité sujette au changement.

Si on investigue ce « moi », on verra aussi qu’il s’est construit par rapport à de nombreuses influences, et par conséquent, il est tout à fait changeable.

Même ce qu’on appelle le « passé » est illusoire. On peut imaginer que des choses se sont passées qui sont complètement imaginées, et pourtant cela nous impacte dans notre vie. On peut considérer tel évènement important et le laisser nous définir, et écarter d’autres évènement pas moins importants mais que l’on ne laissera pas nous définir. Aussi, notre passé est tout relatif.

Sanaya Roman et Duane Packer dans leur ouvrage « créer l’abondance » conseillent cet excellent exercice: parler de son passé en reprenant 3 évènements qui montrent qu’on a eu de la chance, du succès, de la prospérité. Cela transforme notre vision du passé, et les mémoires que l’on porte.

Les croyances sont parfois des murs qui bloquent nos possibilités. Il est bon quand une croyance est repérée, de prendre conscience que ce n’est qu’une croyance. Elle peut être vrais et fausse celons le contexte, et sujette à changement comme elle a sans doute changée dans le passé. Cela la rend moins « solide ».

Ce qu’il est important de voir, c’est que si on ressens son désir réalisé, qu’on le vie déjà intérieurement, alors il a de bonnes chances de se réaliser. Mais si par contre on répète des phrases ou pratique une pensée positive sans cette foi, on est dans le désir, et alors il est très recommandé de cultiver un lâché-prise, une forme d’équanimité, surtout si ce que l’on veut engendre de grosses réactions intérieures. Et parfois, d’utiliser quelques phrases pour exprimer son désir d’une façon indirecte, suivant l’idée « pour que ça réussisse, dite que tout va foirer », pour expulser les tensions intérieurs.

Un dernier point que je voulais indiquer, c’est d’où provient notre désir. Vient-il d’une dimension égocentrique, ou s’articule t’il dans une intention de nourrir un bienfait qui dépasse sa propre personne ?

Je revient sur l’idée que notre karma est cristallisé dans le « moi je ». Si vous voulez obtenir la liberté, enchaînez vous à la lumière. En vous rappelant qu’au ciel il n’y a pas d’esclaves, et qu’en enfer, il n’y a que des esclaves.

Aussi, entrez dans le « nous ». Ne soyez pas des mercenaires au service de vos désirs insatiables, cherchez à orienter vos intention dans une dimension qui inclue l’autre. Comment par ce que je veux je peux contribuer à rendre le monde meilleur ? Par exemple, on peut vouloir rencontrer l’amour, et on peut penser « comment je peux contribuer à faire grandir l’autre, rendre sa vie meilleur ? Comment par ma présence je peux faire que des ailes lui poussent ? ». Cela vous rend également magnétique.

La pensée positive a pour moi cette grande limite : elle nie toute la part de souffrance et parfois de désespoir de l’humain. Je ne dit pas qu’il faut plonger dans le noir, mais le reconnaître, et l’alchimiser. On peut affirmer des choses lumineuses, vivre bien, et aussi pleurer, crier quand il y a besoin. On est humain, pas des robots programmés pour ne ressentir que des choses positives. L’important, c’est d’avoir une orientation lumineuse ferme, ensuite, ses émotions, il faut les vivre avec le plus de sagesse possible.

Si on met la poussière sur le tapis sous prétexte de « rester positif », attention quand quelqu’un aura l’idée de secouer le tapis, ça risque de faire mal. Bien sur, si des personnes peuvent neutraliser les états négatifs en jetant la poussière par la fenêtre, façon de parler, il ne faut pas se priver. Dans ce cas on coupe avec le mal, on ne le refoule pas, ce qui est très différents.

L’importance excessive apporté à notre vie et nos désirs engendrent un grand nombre de perturbations. Plus on se sent simple, plus la vie devient simple. On n’est pas aussi important qu’on l’imagine. Apprendre à rire de soi et moins se prendre au sérieux, c’est guérir d’une grave maladie qu’est cette fixation excessive à son moi.

Nous sommes des êtres créateurs, et si ce aspect créateur s’articule autour d’une idée lumineuse, et non égocentrique, il n’en sortira que des bienfaits. Si on ne pense qu’à ses désirs égoïstes, rien ne dit que d’être exaucé nous rendra heureux. Dans ce cas, parfois, ne pas être exaucé est une bénédiction.

La vie est aussi un apprentissage, et il y a des choses à comprendre. L’important est d’ouvrir sa conscience, d’apprendre à sortir de son petit moi, d’élargir le cercle de son attention, et de s’aligner avec l’intention de l’Âme, notre aspect le plus élevé.

Un livre pour rendre magique le quotidien

La magie est un terme qui peut faire peur à des personnes. Cette notion évoque dans leur esprit des rituels, des formules étranges et des choses pas toujours très « catholique ». Pourtant, fondamentalement, la magie est neutre ; elle est l’art de produire des influences, qui ne sont pas nécessairement sulfureuses, mais peuvent être tout à fait bénéfiques et harmonieuses. En fait, tout influence tout. Une rose nous influence vers la beauté, les couleurs ont un impact sur nous en les portant ou les regardant. Les étoiles nous influencent en silence mais tout à fait concrètement. Tout est influence. Tout est magie.

La magie, c’est agir par la loi des correspondances entre notre microcosme et macrocosme, notre univers intérieur et l’univers manifesté. En utilisant des symboles, des paroles, des rythmes particuliers on peut entrer en résonance avec des forces de l’univers et recevoir leurs influences.

Par exemple, de simples pétales de roses peuvent nous connecter à la sphère vénusienne. C’est notre regard sur ces pétales qui produit la magie. La rose est une envoyée de vénus, un scaphandre végétal de cette énergie, et à travers elle on peut rejoindre les mondes de l’amour. Ces pétales sont un point de départ pour rejoindre les mondes auxquels ils appartiennent.

C’est la conscience que l’on met dans chaque acte qui lui donne une profondeur et le rend « magique ». Aussi, pour faire de la magie, pas besoin de faire de rituels compliqués. Pour se purifier par exemple, on peut, en conscience, utiliser l’eau et demander, conscientiser notre intention d’être libéré de fardeaux et souffrances. La pensée nous connecte au pouvoir de nettoyage de l’eau, et un nettoyage plus profond se produira par rapport à une douche prise de façon mécanique.

Des rituels complexes, s’ils ne sont pas investis d’une conscience qui leur correspond, n’ont presque rien de magique. Alors que faire la cuisine avec conscience, en plaçant l’intention d’introduire dans les aliments le meilleur de nous-même, est une magie, une alchimie.

Introduire de la conscience dans nos actes du quotidien les fait sortir d’une dimension purement automatique, mécanique, et leur donnent une vie et un impact très favorable sur nous. L’ouverture de la conscience et son rayonnement dans les actions du quotidien permet de réveiller le créateur, la créatrice de magie en nous. Et une vie magique, c’est une vie emplis de possibles et de merveilleux.

J’ai découvert un livre qui parle de l’éveil de cette conscience dans les actes du quotidien, que je trouve profond, bienveillant et très inspirant. Il s’agit du livre « magiciens du quotidien » d’Olivier Clerc.

Je le recommande pour apprendre à réenchanter le quotidien, recevoir de l’aide des forces naturelles et de l’esprit, se réapproprier ses possibilités de connexion au merveilleux, et tout cela en restant détaché de tout mouvement religieux particuliers, simplement par l’éveil de la conscience. Je pense que c’est aussi un livre qui peut introduire des clés spirituelles intéressantes pour les adultes et les enfants.

Vous pouvez recevoir pendant 100 jours des extraits de ce livre en vous inscrivant ici :

https://www.magiciens-du-quotidien.fr/#les-pensees-magiques

Découverte d’un guérisseur allemand : Bruno Groening

J’ai découvert il y a quelques temps Bruno Groening, un guérisseur allemand du 20ème siècle qui en son temps à beaucoup fait parler de lui. Il est étonnant que maintenant en dehors de l’Allemagne il ne semble plus si connus alors que c’est un personnage tout à fait extraordinaire qui a déplacé les foules et n’a pas laissé indifférent.

Un documentaire que je trouve excellent partagé par le cercle des amis de Bruno Groening, appelé « le phénomène Bruno Groening » partage la vie de cet être, ce qu’il a apporté. Ce documentaire m’a beaucoup touché. J’espère qu’il vous touchera également en vous faisant connaître cet être tout à fait remarquable, qui celons les dires de ceux qui lui sont proches, continue à aider de nos jours de l’au-delà.

Vous pouvez visionner le documentaire ici :

Accumuler le mérite

Dans le bouddhisme tantrique, on parle beaucoup de mérite. Je voit personnellement le mérite comme un alignement intérieur avec la lumière, et aussi un « rayonnement » qui transforme son rapport au monde, aussi une forme de bon karma, de possibilités intérieures qui permet d’atteindre ses objectifs, et aussi d’une énergie positive. C’est un peu tout ça, et d’une certaine manière, c’est un facteur positif qui nous pousse dans la bonne direction.

On se rend compte à l’observation que des actes portent chance et amènent de bonnes choses. Par exemple, de commencer la journée avec une expression de gratitude, de prière, de reliance à la nature, d’exposition même quelques minutes au soleil amène une énergie positive, une rythmicité favorable qui semble se déployer tout au long de la journée et imprégner ce que l’on fait.

Par contre, si on se « lève du mauvais pied », qu’on tape dans une porte, maudit ceci et cela… qu’on porte des rythmes disharmonieux, on peut sentir que cette vibration complique au contraire la vie : on appelle les gens au mauvais moment, on ne trouve pas forcément les bons mots, on tombe sur le métro qui sera en panne… Dans ce genre de situation, il est bon de s’arrêter, respirer un moment, et faire un geste harmonieux, prononcer des paroles lumineuses, même quelques mots, lire quelque chose élevant, de se synchroniser ainsi avec ce « nouveau départ », puis de repartir sur le « bon cheval » rythmique.

Il y a aussi une notion de mérite au sens propre. Des choses nous sont permises ou autorisées, pour différentes raisons. Monsieur Philippe, grand thaumaturge et homme de Dieu s’étant incarné au 19ème siècle, guérissait miraculeusement un grand nombre de personnes. Pourtant, une dame, malgré ses présences régulières au séances, ne guérissait pas. Un jour, Monsieur Philippe dit que ça y est, elle est guérie. Et pourquoi à ce moment là ? Car elle a vue une dame ayant des difficultés à porter des affaires, et lui a proposé de l’aider. C’était sa première action désintéressée de sa vie, et cela a permit au ciel d’agir à travers cette action. Je précise que le fait qu’une guérison survienne ou pas peut avoir une multitude de raisons, et qu’il ne faut pas généraliser ce qu’indique cet exemple. Des personnes bonnes souffrent aussi pour différentes raisons.

Il faut donner pour recevoir. Quand on accomplit des actes tournés vers l’élévation de l’autre, on attire la grâce. La grâce se dit Kripa en sanskrit, ce qui se décompose en « je récolte ce que je sème ». On est l’acteur de sa grâce. Si on sème les graines de la nouvelle vie, on deviendra vivant.

Comprendre le karma est d’une importance fondamentale. Le karma indique que sans cause, il n’y a pas de conséquence. Autrement dit, je récolte ce que je sème. Et avec quoi est-ce que je sème ? Avec mes pensées, mes paroles et mes actions.

Quand la pensée se tourne vers la lumière, que l’on met une garde à sa parole pour éviter de dire n’importe quoi mais au contraire que l’on cherche à inspirer, et que ses actes, tels des récipients, sont emplit de sens, et d’harmonie, alors la grâce se manifeste.

Un des plus grand pouvoir de l’humain est sa pensée. Au lieu de la contracter sur des sujets très proches et prosaïques, elle peut aussi se libérer, s’élever et embrasser jusqu’aux étoiles et au delà. La pensée peut faire un travail gigantesque, immense. Si elle se met au service d’un idéal, c’est comme exploiter une mine d’or céleste qui jamais ne s’épuise. Vous vous enrichissez intérieurement de jour comme de nuit.

Dans un jugement, ce qui fait pencher la balance du bon côté, c’est parfois des actions bonnes, mêmes qui semblent anecdotiques, qui font toutes la différence.

Il ne faut pas considérer à la légère son mauvais penchant, même léger, car le mal peut grandir. Il ne faut pas négliger le bien, même qui semble extrêmement léger et anecdotique, car lui aussi « poussera » et donnera des fruits.

Le mérite est le résultat, la conséquence de vivre en alignement avec des valeurs profondes. Cela nous ouvre des portes et rend notre vie fertile.

Il y a aussi la question d’un « poids spirituel ». Certaines personnes ont un poids particulier, qui fait que leurs demandes ont une certaine force. En grandissant sur le chemin, en s’alignant avec l’amour, c’est cet amour qui vient aussi donner de la force et de l’appui à nos demandes. En s’effaçant, c’est la présence lumineuse qui anime toute chose qui formule les demandes, et qui est entendu.

Je voudrais revenir sur ce que les bouddhistes tibétains appellent les « 7 branches d’accumulation du mérite », car derrière ce qu’elles décrivent, elle indiquent, tel que je les comprend en tout cas, des attitudes qui me semblent très fertiles à suivre et à intégrer.

J’en offre ici une interprétation toute personnelle, et en présente à l’avance mes excuses au bouddhiste traditionnel orthodoxe qui s’en sentirait offusqué.

La première branche est l’hommage.

Concrètement, cela consiste à s’incliner, ou se prosterner plutôt devant les Bouddhas, les forces omniscientes. Il est dit que cela génère beaucoup de mérites.

Si on regarde plus en avant le sens de cette branche, regardons ce qu’est une prosternation exactement : notre tête se met au niveau des pieds de la personne devant laquelle on se prosterne. Notre partie la plus haute se met au niveau de sa partie la plus basse.

Qu’est ce que cela veut dire ? Déjà, il y a quelque chose qui s’abaisse. Qu’est ce que c’est ? La tête, qui bien sur, s’incline. C’est aussi le mental qui s’ouvre pour être récepteur de quelque chose de nouveau. C’est l’être qui se met dans une position réceptive pour bénéficier d’un influx.

Et surtout, c’est une reconnaissance qu’il y a des choses qui nous dépassent. C’est pourquoi on s’incline. Car on ne se positionne pas au même niveau. On reconnaît leur grandeur, et on se sent alors petit. C’est le fait, par comparaison, de se sentir petit qui permet à ce grand de nous emplir et de nous enrichir.

Reconnaître qu’il y a un ordre au dessus de nous, représenté par exemple dans la kabbale par l’arbre de vie, représentant les mondes supérieurs, leurs habitants… le fait de savoir qu’il y a des êtres qui nous dépassent, une géométrie incroyable qui gouverne tout, des intelligences qui dirigent… est d’une importance fondamentale. Cette simple idée introduit en nous quelque chose de l’ordre de l’harmonie, de la beauté.

Cette harmonie est le centre d’où tout émane. Ce centre, dans notre système solaire, c’est le soleil. Et parmi les humains, ce principe du centre rayonne la lumière, et ce principe est le Guru en sanskrit, le principe qui enlève les ténèbres. Les maitres spirituels manifestent plus ou moins parfaitement, cela dépend de quels genre de maitres on parle, ce principe de guidance qui est aussi présent en tous les êtres sous forme forme du guru intérieur et dont les maitres se font le miroir.

Ce centre, qui est l’espace du cœur au sein de tout les cœurs, qui répond à tout mais n’est rien, qui bien que rien prend des apparences, qui réside en toute chose tout en se montrant cachée, et qui se révèle dans les guides authentiques, ce principe là est digne du plus grand hommage, car il réfléchit et fait murir tout notre potentiel, et nous ouvre les portes de Ciel et de la Libération.

Aussi, s’incliner en conscience, ce qui est davantage une attitude qu’une posture physique, devant ce principe de guidance, c’est s’ouvrir pour laisser la lumière infinie de ce centre couler en nous.

L’hommage, c’est aussi le respect, et la considération. Il est dit que si on voit son guide comme un humain, on recevra la bénédiction d’un humain. Si on le voit comme un Bouddha, on recevra la bénédiction d’un Bouddha. Ainsi, la manière de considérer les êtres a une grande importance. Dans les évangiles, il est dit « qu’il en soit fait comme tu as cru ». Omraam propose de dire aussi « qu’il en soit fait comme tu considères ». Car la manière de considérer les choses et les gens changent la manière dont on interagit avec eux.

Si un homme par exemple à travers une femme voit en elle un conduit à travers lequel il se relie au féminin sacré, alors il attire des bénédictions qui agiront favorablement sur sa femme et sur lui-même. Alors que s’il ne voit en elle qu’un corps à travers lequel assouvir ses désirs, sa considération fera que très vite il se sentira intérieurement vide et insatisfait.

La nature est un temple dans lequel travail une multitude d’êtres invisibles. Si on admire sa beauté, son harmonie, le travail de ces êtres, ils se lient d’amitié avec nous, et on peut même bénéficier de différentes bénédictions de leurs parts.

Reconnaître que des êtres sont au dessus de nous est très important. Si on se relie à eux, leur demande de nous inspirer, on s’aide à s’élever. Si on considère aussi un être élevé que l’on admire, qu’on médite sur cet être, il ou elle va à travers son image que l’on médite alchimiser notre être.

Le sens de l’hommage, c’est de sortir de son idée d’être le centre du monde, mais au contraire de réaliser qu’on doit se relier au centre, et recevoir sa bénédiction.

En trouvant une posture juste face à l’univers, on manifeste le respect, et le respect apporte la radiance.

La deuxième branche est l’offrande.

C’est donc la générosité. Traditionnellement, des offrandes diverses sont offertes, et même l’univers entier devient support d’offrande via les offrandes de mandalas.

La générosité ne concerne pas que les offrandes matériels. La générosité, c’est le don que l’on place en toute chose. On peut donner le meilleur de soi, offrir des pensées lumineuses, offrir sa gratitude, offrir le fait d’être présent à ce que l’on fait, donner de son temps et de son attention…

Shree Maa du Devi Mandir dit « la spiritualité consiste à donner plus que ce que l’on prend ». Donner, c’est apporter quelque chose de soi que l’on transmet, que l’on donne. Aimer, partager, rayonner, réchauffer un cœur, donner de l’espoir, partager de la connaissance et de l’inspiration…

Il s’agit d’élargir le cercle de son attention pour sortir du « moi je » et intégrer le « nous ». Comment par mes actes je contribue à apporter du bon pas seulement à moi-même, mais aux autres ? Est-ce que je prend en considération plus que « moi je » dans ce que je veux ?

Puis on continue à étendre cette attention, afin de rendre la conscience océanique.

Il y a tellement de façons d’exprimer de la générosité. Cela peut être un coup de téléphone a quelqu’un qui en a besoin. Ou admirer quelque chose qui nous touche. Quand on arrose des plantes, rajouter un mantra ou une bénédiction dans le fait d’arroser. Cela peut aussi être de rentrer en soi, profondément, tourner son attention vers le monde et répéter comme un mantra, intérieurement, « puissiez vous vous éveillez, puissiez vous trouver le bonheur, être libre… ». Puis alterner avec des récitations de mantras et reprendre… Si vous le faites, vous générez du nectar, et ne vous étonnez pas si au fil du temps des personne cherchent votre compagnie sans raison particulière.

La porte à travers laquelle on donne est la même que celle à travers laquelle on reçoit. Bien sur, un arbre donne ses fruits, pas son tronc, et on comprendra qu’on ne doit pas donner n’importe quoi de façon irréfléchie.

Tout dans la nature se donne. Le soleil donne sa lumière. La source donne son eau. La terre donne son support pour que la vie se développe. L’air nous offre l’oxygène. Et nous aussi somme en quelque sortes des arbres et devons donner des fruits. Que puis-je apporter ? Comment est-ce que je peux contribuer au monde ?

Même dans des actes simples, on peut ajouter une pensée qui le transforme, qui l’alchimise. Par exemple, en passant le balaie, pensez « ce sont toutes les négativités et auto-sabotages que je balaie, ces saletés que je frotte, ce sont les souffrances intérieurs qui disparaissent ».

Vous pouvez aussi pendant la vaisselle dire « l’univers sert l’univers pour le bien de l’univers ». On est un outil entre le mains de l’univers, qui sert l’univers même à travers une personne, pour le bien de l’univers même si ce bien semble dérisoire. Pourquoi ne pas mettre une idée vaste dans un acte simple ? Il deviendra un acte magique.

Bénir est une forme d’offrande. On souhaite aux autres le meilleurs. On peut bénir constamment, intérieurement, comme un mantra, et on passe son temps à semer de belles choses. On dit qui sème le vent récolte la tempête, mais on peut aussi dire que de semer des roses amène des récoltes de joie et d’amour.

La générosité, c’est aussi une attitude. Parfois on voit des personnes qui pompent l’énergie, à attirer l’attention, se plaindre constamment, raconter des choses désagréables non pas de façon exceptionnelle mais constamment… une fois qu’elle sont partie, on peut se sentir vidé. A t’ont envie de recevoir souvent ces personnes ?

Mais on peut aussi intérieurement chercher à apporter quelque chose à ceux que l’on va voir. En pensant à cette idée Lakota « que l’endroit que je quitte soit aussi beau qu’avant ma venue, ou davantage ». Chercher à apporter du bien là ou l’on est. Une pensée aimante, une intention de nourrir, de fortifier, d’enrichir, que la vie soit meilleur.

En faisant cela, c’est comme si vous portez des fleurs et des cadeaux partout ou vous allez.

A un travail vous pouvez penser « comment par ma présence je peux aussi rendre les conditions meilleurs pour tous ? » Cela vous rend plus magnétique, et simplement par cette pensée vous apportez quelque chose de bon.

Ce que vous voulez obtenir pour vous, souhaitez le aux autres. « Puisse tout ceux qui cherchent un travail, une relation harmonieuse, de l’espoir, de la santé… l’obtenir ». Répétez cela. Vous allez aussi l’attirer vers vous.

En offrant certains éléments symboliques aux Déités, qui sont les différentes facettes du diamant qu’est la nature primordiale, on offre aussi de soi. On sacrifie l’égoïsme. Et ainsi, on ouvre la porte pour que la grâce nous emplisse. Les déités n’ont pas vraiment besoin de nos offrandes, mais par compassion et égard pour notre dévotion, elles l’acceptent, et se faisant, cela génère aussi des potentiels positifs.

Pour que la vie soit présente, devenez une source. Faites couler l’eau de l’amour. Et la vie jaillira, immanquablement.

Par l’imagination, on peut intégrer l’offrande dans nombre d’activités. Même au travail, pensez que vous servez, par exemple, l’univers. Faites le dans cette intention si vous le sentez. En cuisinant, offrez la nourriture aux forces lumineuses, visualisez des océans d’offrandes leurs parvenir… Quand vous jouez de la musique, pensez que vous le faites pour les divinités… quand vous payez vos courses, pensez « que cet argent contribue à votre prospérité, qu’il accomplisse un maximum de bienfaits et puisse t’il me revenir de façon multipliées par des voies divines » …

La troisième branche est la confession

J’espère que le mot « confession » ne vousa pas fait fuir, ni donné de boutons. Cette activité consiste à prendre conscience de ses erreurs, et de chercher à s’en libérer et s’améliorer. Pour se faire, dans les pratiques tantriques, il y a des multitudes de mantras de purification, mais l’important derrière tout cela, s’est d’être conscient de ses fautes, de regretter, et d’avoir foi dans le pouvoir de purification cu Bouddha avec lequel on travail.

La pureté est associée à la 9ème sphère de l’arbre de vie, appelé Yesod, associée à la lune, et à la pureté. Yesod est la base, le fondement. C’est elle qui fait le pont entre Malkout (la terre), et tous le reste des sphères de l’arbre de vie. Pour gouter aux fruits de l’arbre de vie, il faut connecter Yesod au reste de l’arbre façon de parler, c’est à dire retrouver le chemin de la pureté.

Il est intéressant de noter que Yesod est en analogie avec les organes sexuels. Aussi, la pureté et la sexualité ont quelque chose à voir. Les religieux ont souvent voulu diaboliser la sexualité, ce qui a mon sens est une erreur. J’ai déjà écrit divers articles sur ce sujet, et si ma vision sur le sujet vous intéresse, ces articles sont accessibles.

Quand on parle de pureté, on peut aussi penser à une moralité, une éthique, qui aussi se définie celons des règles culturelles. Ainsi, on apprend que ceci est bien, ceci mal, et parfois, ce sont des jugements de valeurs subjectifs.

Cette question est profonde et mérite vraiment de se poser dessus. Mon ressentis est que chacun porte en son cœur une « éthique supérieur » qui est réelle car basée sur le savoir que moi et l’autre nous sommes un. Quand on agit à l’opposé de ce que nous indique ce compas intérieur, on le sens. On a un pincement, un mal-être, on se trouve des justifications… mais au final on sait.

Si on ne ressens pas assez ce compas intérieur pour l’instant, il est bon alors de s’appuyer sur une moral apprise qui se veut la plus juste possible, et qui résonne avec nous. Peu à peu on ressentira le compas intérieur, et on pourra lâcher sur la moral apprise de l’extérieur pour se laisser guider par sa sagesse intérieur.

Il est quand même un moyen simple de savoir si quelque chose est bonne ou pas. Une personne se demande si c’est approprié ou grave d’insulter quelqu’un. Mais si c’était à lui de subir les insultes, il trouverait cela immédiatement malsain. Mais quand c’est sur les autres,  la ça va !

Aussi, il y a cette phrase pleine de sagesse « ne fait pas aux autres ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse ». C’est une règle plutôt universelle et qui règle beaucoup de situations.

Moi et l’autre, nous sommes un, car des cellules différentes mais du même grand corps qu’est l’univers. Une faute, c’est de nourrir la dualité, et de laisser cette terre de dualité faire pousser guerre, vengeance, misère… Il est mieux de réaliser l’interdépendance de tous les phénomènes, et d’en extraire une sagesse qui emplisse d’altruisme, autant que faire se peu, l’espace entre le moi et l’autre… jusqu’à ce que se révèle de plus en plus la sagesse qui dissous le moi et l’autre.

La purification est un élément essentiel, indispensable du chemin. On porte des peurs, des colères, des incohérences, des intentions pas toujours bien claires… toutes les incohérences à l’intérieur génèrent des obstacles à l’extérieur. Si le chemin à l’intérieur est tordu, il y aura aussi du tordu sur le chemin que l’on emprunte.

Chaque fois que l’on s’efforce de réduire l’emprise du négatif, de manifester plus d’altruisme, on réduit ses parts d’ombres. Quand l’ombre diminue, les problèmes aussi diminuent généralement avec.

Le Bouddha de médecine a une action de guérison, et dans un sens très large, c’est son action externe. Dans son aspect interne, il nettoie les poisons de l’aversion, du désir névrotique et de l’ignorance de sa nature. Parce que ces poisons intérieurs se dissolvent, sur cette base, de nombreuses problématiques peuvent aussi se terminer.

Dans des pratiques de protection, parfois on commence par une confession. C’est qu’on sait aussi que bien des problèmes, si il ne proviennent pas forcément toujours de nos « fautes », en tout cas s’en nourrissent. En coupant avec le négatif en soi, on coupe avec des situations négatives à l’extérieur de soi.

Shantideva indique que si on vainc la colère, on vainc tous ses ennemis. Pourquoi ? Je répondrais que quand on porte une forte colère, l’univers créera des situations pour nous aider à en prendre conscience, ou dit autrement, la colère que l’on vibre engendrera des tensions et conflits.

Hoponopono porte une grande sagesse, notamment en prenant conscience, en regardant l’ombre, de la manière dont on y contribue. Et ainsi, on prend la détermination de se réapproprier sa responsabilité, et de cesser de nourrir cet amas de négatif.

La guérison dans les évangiles va parfois avec le pardon des fautes. « Va, tes péchés sont pardonnés » accompagnent une guérison.

Bruno Groening, un des plus grand guérisseur du 20ème siècle, parle de se séparer au niveau de l’esprit du mal, de nos problèmes… quelque chose à l’intérieur doit changer aussi, pour amener une action extérieur.

Dit autrement, l’âme doit guérir aussi pour que certaines guérisons particulières soient facilités.

Quand on se rapproche du soleil, sa lumière fait que nos ombres qui semblaient bien petites deviennent subitement plus grandes, comme mise en valeur par contraste. Et ce qui était qu’une gêne peut alors devenir une pierre qui nous fait trébucher. Aussi, un chemin spirituel authentique implique un fort travail de purification, afin que le corps devienne le temps de l’esprit.

Quand on prend conscience de choses mauvaises, et sans se culpabiliser, qu’on en a assez, et s’efforce de changer de chemin, de s’améliorer, le mérite généré est immense.

Changer le mal en bien est un mérite incalculable.

La quatrième branche est la réjouissance

Pour cette activité, très joyeuse et naturelle, il s’agit de gratitude et de réjouissance. La gratitude est un ange porteur de toutes les bénédictions. Invitez le dans votre vie et elle se transformera pour le meilleur.

Si des choses vont bien dans votre vie, que vous appréciez, prenez le temps d’en exprimez de la gratitude, et cela s’amplifiera.

Si des choses sont difficiles, si vous pouvez remercier pour le bon potentiel qui peut en sortir, cela s’alchimisera.

Prenez 5 minutes par jour pour remercier, et vous allez voir votre vie s’embellir. Cela peut être remercier pour tout et n’importe quoi. Remercier pour un sourire, pour manger à sa faim, pour être valide et bien portant, pour entendre, voir, marcher… des trésors inestimables. Ce n’est pas parce que cela peut sembler « normal » que ce n’est pas inestimable. La santé est une chance immense.

Vous pouvez aussi remercier pour le bien qui arrive aux autres. Plutôt que de se plaindre que d’autres ont ce que vous n’avez pas, remerciez pour eux. Réjouissez vous de leur bonne fortune. Cela leur apportera du bon, et surtout à vous.

Quand des personnes ont des talents merveilleux, des chances… ne soyez pas jaloux, mais au contraire, réjouissez vous, sincèrement. Vous les bénirez ainsi, et avec cette habitude, ne vous étonnez pas si vous développez en vous des talents que vous n’imaginiez pas. C’est que vous ouvrez la porte en vous pour recevoir.

Quand des personnes accomplissent des actes bons, du plus profond de vous, réjouissez vous. Affirmez joyeusement en vous « je me réjouis du plus profond de ceci ». Répétez le. sentez vous vibrer ainsi.

En faisant cela, d’après les maitres bouddhistes, on participe du mérite produits… comme si on avait participé à l’acte. Vous le sentez, des énergies légères vous pénètrent, vous sentez une joie venir, et quelque chose de lumineux se manifester.

Par contre, il est vraiment très important d’éviter ce que l’on appelle la « réjouissance négative ». C’est se réjouir d’un malheur qui arrive aux autres. Cela au contraire vous plombe, vous salis… Même si par exemple une personne malsaine et pourrie est punie par la justice, dites vous si vous voulez que c’était peut être nécessaire, mais ne vous réjouissez pas de son malheur.

Cette méthode de réjouissance est incroyable, car sans faire grand chose vous accumulez des montagnes de mérites. Pensez à tout le bien qui se passe dans votre ville, et remerciez… remerciez encore… pour tout ce qui se passe dans le pays de bon, dans le monde… pour les actes les plus simple jusqu’au plus profond… remerciez pour celles et ceux qui prient… pour les paroles qui ont encouragées… pour les personnes qui ont évité des accidents… des intentions mauvaises qui ont été abandonnées…

Prenez aussi à cœur de vous réjouir de la présence des maitres, des forces lumineuses, et de leur enseignements. Réjouissez vous de ce qu’on put accomplir des prophètes. Réjouissez vous de votre bonne fortune, de celles des autres… Laissez vous fondre dans cet océan de gratitude. Vous en sortirez rafraichit et vivant.

Si vous souhaitez des choses, remerciez comme si c’était déjà la. Remerciez pour tout ceux qui ont ce que vous voulez.

Appliquez cette clé, et votre vie ne sera plus la même.

La cinquième branche est la demande d’enseigner, de transmettre

Il existe des enseignements spirituels qui contribuent à faire murir les consciences, et transformer le monde. Ce ne sont pas que des connaissances qui sont transmises, mais aussi des énergies, des influx, des bénédictions. Et aussi tout un ensemble de travaux et d’activités accomplies pour tous.

Ou en serait la terre si il n’y avait pas la venue de ces êtres d’en-haut qui viennent souffler sur les braises de la foi ? Qui viennent apporter la connaissance, la guérison, le pardon, l’amour ?

Comment la société évoluerait si des êtres de lumières ne venaient pas pour faire avancer des choses ? Le monde serait complètement enténébré.

La venue du Christ par Jésus, par exemple, n’a pas qu’apporté un enseignement et un exemple. Sa simple venue a transformé des choses définitivement dans le monde, comme par exemple l’ouverture du chemin vers le Ciel. En effet ce chemin était bloqué auparavant, et il a ouvert le chemin. Une chose parmi beaucoup d’autres.

Ici, cette branche nous incite à vouloir cet enseignement, ces activités, la venue de ces êtres d’en-haut.

J’ai entendu un maitre dire qu’elle ne sait pas si après son départ elle se réincarnera. Pour finalement dire que cela dépendra si il y a de la « soif’. C’est la soif qui fait venir les bodhisattvas. Ils donnent à boire, mais avons nous soif ?

Aussi, c’est nous qui leur ouvrons la porte par notre soif.

Sai Baba de Shirdi, celons le Sai Satcharita, s’est incarné par la dévotion de ses fidèles. Ou plutôt le Mystère a pris forme et s’est manifesté en cet être exceptionnel due fait de leur dévotion.

Si personne sur terre ne veut de cette lumière, ces êtres viendront-ils en si grand nombre ? Ira t’ont arroser abondamment une terre qui ne boit pas ?

Aussi, souhaitons non seulement des enseignements authentiques, mais un océan d’énergie, de grâces, de bénédictions pour se déverser sur la terre. Cherchons à grandir, à nous transformer. A nous élever.

Considérons aussi ces enseignements, et autant que possible, facilitons la venue et le déploiement des choses sacrées.

Donnons de l’attention au « vin nouveau » si l’on veut être ivre de la nouvelle vie.

Et ce n’est pas seulement souhaiter ces enseignements. C’est aussi demander que toujours ils soient alimentés de courants divins pour transformer ceux qui s’y exposent.

Cette demande d’enseigner, c’est aussi une forme d’humilité : j’ai besoin d’être guidé, d’être accompagné.

On devient alors comme de petits enfants, et comme l’indique Jésus, le Ciel est pour eux.

La roue du Dharma tourne. Prions pour qu’elle tourne toujours, en révélant constamment les vérités  dont nous avons besoin pour nourrir nos âmes de lumière.

Chérir et souhaiter les activités des plans supérieurs qui s’accomplissent sur terre, voilà de quoi générer des montagnes de mérite.

La sixième branche est la demande de rester avec nous

Plus précisément, on demande aux Bouddhas de ne pas partir totalement en pari-nirvana (le nirvana final) et de demeurer parmi nous.

Les corps, étant sujet à la naissance, sont aussi sujets à la mort. Il n’est pas raisonnable d’imaginer, à part pour les transhumanistes hallucinés, qu’on va vivre éternellement dans un corps.

Cependant, on peut garder les liens d’amour avec ces êtres, et à un certain niveau leur permettre d’habiter de leur présence l’espace de notre cœur.

L’âme supérieur n’est pas sujette à la mort, et les êtres élevés continuent à vivre et enseigner. Certains maitres se sont dissous dans la tout, et ils sont présents en toute chose, aussi il sont présent immédiatement ou l’on se rappelle d’eux. Comme Sai Baba de Shirdi, Milarepa… et bien d’autres maitres, dont certains volontairement sont peu voire pas du tout connus.

Pourquoi leur demander de rester parmi nous ? Leur amour les relie déjà à nous. En réalité, c’est plutôt à nous de demander de rester avec eux.

Et comment rester avec eux ? En cultivant les vertus qu’ils ont eux mêmes développés. En considérant leur enseignement. En l’appliquant. En méditant sur eux. En les aimant.

Des maitres ont laissé des enseignements, même parfois des biographies particulières ont été composées. Les lire, c’est rentrer en présence de ces êtres, rentrer dans leur aura, dans leur influence. C’est entrer en relation, et nourrir une connexion, une reliance. C’est continuer à les faire vivre en nous. C’est le « rappel divin ».

Se rappeler de ces êtres avec gratitude, de leur enseignement, de leurs histoires… c’est aussi les inviter dans notre vie.

Ces êtres étant des canal de la divinité, ayant touché et incarné le mystère de l’unité, ils se font véhicule et instrument de la lumière qui s’est révélée à travers eux. Et ainsi, méditer sur eux, lire leurs histoires, c’est aussi se relier à la lumière.

Les bienfaits de ces activités sont profondes. N’oublions pas que ces êtres ne sont pas morts. Ils sont ailleurs, et ils peuvent aussi être présent dans nos vies si on se relie à eux.

Et même des maitres vivants, pour les rendre vraiment agissants, il faut s’ouvrir à eux. Il faut qu’intérieurement, ils soient aussi présents pour accomplir de grandes choses.

La septième branche est la dédicace

Le bouddhisme est connus pour ses activités de dédicace. Ils dédient le mérite de leurs pratiques pour le bien des êtres, des causes qui leurs sont chères… en dédiant le mérite à tous, le mérite ne diminue pas, bien au contraire, il s’amplifie.

Tout le mérite généré par ces diverses activités, on ne l’associe pas à une action égocentrique qui ne concerne que notre propre personne. Non, on dédie tout le mérite généré à ce qui est le plus grand : l’éveil universel.

En offrant et dédiant ses énergies à ce qui nous dépasse, et va bien au delà de notre petite personne, on rentre dans l’immensité.

En fait, on embrasse un idéal immense, et on lui offre nos énergies. On fait tout pour lui.

L’idéal est vivant, et « ami » avec une multitude d’êtres très élevés. En entrant en relation avec un idéal vaste et profond, on tisse des fils de lumière avec toutes les présences lumineuses de l’univers. On construit le Royaume de Dieu à l’intérieur de soi.

Jésus nous dit « cherchez le Royaume de Dieu et sa Justice et tout le reste vous sera donné par surcroit. » Cet idéal inclue tout. Si vous le servez, les forces l’habitant s’occuperont de votre vie, et elle fleurira.

Même si on a des projets personnels, on focalise sa pensée sur un idéal. Quand on pratique, on le fait pour cet idéal.

Si une goutte d’eau tombe par terre, très vite elle s’assèche. Mais si la goutte d’eau de notre pratique tombe dans l’océan d’un idéal immense, de la boddiccita,  alors elle ne disparaît pas : elle devient l’océan. Si l’idéal est vaste est profond, si on œuvre dans une intention spirituelle du bien collectif, comme un don de soi, alors on dépose l’eau de notre pratique dans un océan de lumière. Ensuite, une fois offert pour le bien de tous, on peut également dédier pour des projets particuliers.

Parce que la pratique, l’activité est tourné vers quelque chose de profond et d’universel, comme une offrande pour le bien de tous, alors l’univers lui-même soutient et bénis cette activité.

Si un point du cercle travail pour le centre, le cercle entier travaillera pour ce point.

C’est aussi le sens des protecteurs du dharma qui jurent fidélité à Guru Rinpoche. Car le maitre représente le centre, et ces histoires montrent, celons-moi, comme la périphérie est au service du centre. Si on se met au service du centre, alors les forces du cercle seront nos alliés.

Voilà donc quelques mots sur ces branches d’accumulation du mérite celons ma perception, et présenté d’une façon ou elles son compréhensibles en dehors d’un cadre bouddhiste. Je formule le souhait que ces mots puissent vous inspirer, et que tous ensemble nous générions le mérite d’un monde plus fraternel et plus humain.

Sur la sexualite tantrique

J’ai écris ce texte suite à des conversations sur la sexualité et l’importance ou non de la rétention durant l’acte, rétention conseillée par certains courants ésotériques. Je partage ce texte ici.

Le sujet de la sexualité est important car il concerne tout le monde. J’ai déjà écrit différentes choses sur le sujet, et j’aimerais y revenir pour apporter quelques points de vue.

Une idée qui circule dans des milieux ésotérique, serait que l’émission pour l’homme serait absolument mauvais, et la rétention pendant l’acte serait une panacée, capable de guérir les maladies, apporter des capacités, et faire « fleurir » l’être.

Je sais par expérience que toute la semence peut être in-jaculée, car très jeune cela m’était arriver. En me concentrant sur un idéal spirituel comme méthode de sublimation, une méthode enseignée par Omraam Mickhael Aivanhov et qu’on peut retrouver dans le livre « la force sexuelle ou le dragon ailé », en effet le flux s’est renversé, et une force intense à pénétrer le long de la colonne vertébrale, comme un éclair, et j’ai eu la sensation très clair qu’une multitude « d’habitants » dans l’être était privée d’eau, et que là, d’un seul coup, ils recevaient à boire.

Avec le recul, je pense que l’énergie a alimenté tous le long de la colonne vertébrale de nombreux êtres intérieurs, jusqu’à aboutir au cerveau, produisant un contentement très profond.

Bien sur, quand j’ai voulu renouveler l’expérience, cela ne se produisait pas ainsi, j’ai plutôt l’impression que c’était surtout du refoulement. Dommage.

Cette expérience m’a fait vivre cette réalité qu’en effet, il est absolument possible de renverser le flux, et que la semence peut être réabsorbée, et l’énergie remontant le long de la colonne, elle amène des effets très profonds et bénéfiques.

J’ai entendu un certain nombre de fois que la continence, ou pour les personnes sexuellement active, la non-émission, permettrait de préserver et accumuler une force et produirait des choses profondes et bénéfiques.

Personnellement, cette idée s’est complètement dissoute, pour moi, face à l’expérience personnelle. Pour ma part, mais peut-être que c’est différent pour d’autres, la continence ne m’a absolument rien apporté de particulier, pas d’expériences initiatiques, pas d’alchimie…

Cela m’a fait réfléchir sur ces idées que l’on fait circuler sur la sexualité, et la réflexion m’a fait prendre conscience que les choses sont beaucoup plus subtiles qu’on pourrait le vouloir, et que chacun est unique, aussi des règles strictes ne sont pas bonnes, et devraient être remplacées par des principes dont chacun fait découler les règles qui lui correspondent.

Il y a deux principes à mes yeux très importants.

Le premier, c’est l’intention dans l’acte. Comment est-ce que j’approche cette question ? Est-ce que je suis guidé par le plaisir seulement ? Ou peut-être est-ce que je cherche à me libérer d’une tension et à travers elle d’une masse de frustration et de mal-être ? Ou c’est l’amour qui touche le psychisme sexuel et l’illumine, transformant l’acte en guidé par la sagesse du cœur ?

Cela peut se résumer en deux directions : recherche du plaisir, ou quête de la lumière, pour reprendre les mots de Marie Elia dans son excellent ouvrage « Rencontre avec la splendeur ».

Personnellement, je remplacerais la question « continence évolutive ou émission involutive » par ce positionnement « focalisation sur le plaisir, ou orientation vers la lumière ». Cela génère plus d’espace et de possibilités.

Si on s’oriente vers une quête de la lumière, alors la sexualité se transformera, petit à petit, pour intégrer une conscience plus vaste.

Une clé, c’est de se relier à travers la femme au féminin divin, et à travers l’homme au masculin divin. L’être n’est qu’un intermédiaire, et l’amour circule et se branche à un réservoir inépuisable. Alors à ce moment la beauté, la poésie, le pouvoir de vie du principe féminin qui nourrit l’univers coule à travers vous, et la force, la guidance, l’amour du principe masculin circule aussi, et nourrissant même le ciel, lui fournissant des matériaux pour apporter le bien sur terre.

Et là, l’acte nourrit et entraîne des transformations lumineuses, car au lieu d’être relié seulement au corps (le plaisir), à travers le corps, on touche une essence impersonnelle, qui viens toucher et faire murir l’être, et enrichir les partenaires. Il y a le plaisir, mais ce n’est pas l’aboutissement du chemin, c’est une composante du chemin pour aboutir à la lumière.

La pensée lumineuse est aussi importante, par exemple penser « puisse la lumière s’installer en toi » pendant l’acte, par exemple, cela amène des particules de lumière qui fait qu’il n’y a pas que la sexualité pure, mais une lumière qui vient s’y greffer. Je conseille l’ouvrage d’Omraam « la force sexuelle ou le dragon ailé », qui donne de grandes clés.

Il faut aussi prendre garde à ce que de vouloir être trop « pur » coupe du désir, et tomber dans la malédiction pleine lune pleine de pureté et lune noire pleine de débauche, générant une dualité femme (pure) / maitresse (pour vivre la passion). Les deux doivent fusionner, mais avec les tendances plus bestiales qui doucement s’alchimisent et se laissent absorber par les tendances plus élevées. Aussi, il n’y a pas de jugement, mais une union du blanc et du noir qui forme du gris, et qui par l’intention s’oriente vers du gris clair jusqu’à devenir du cristal à travers lequel peut couler la lumière du soleil de l’amour.

Si l’acte est abordé dans une intention de communion, de partage, de se relier à plus grand que soi, alors il se produit de toutes autres réactions dans le corps et l’énergie. Une transformation bénéfique s’opère. Par contre, si le plaisir est la seul recherche, l’émission va arriver très vite, et toute une dimension de l’être est laissé de côté.

J’en arrive à un deuxième principe d’importance, qui est une clé. Pourquoi l’acte sexuel est souvent proscrit dans des traditions ? Pourquoi elle est vue avec une certaine méfiance ?

Il y a plusieurs raisons, mais un aspect très important, c’est que la recherche seul de plaisir empêche les racines (le sexe) d’irriguer le sommet de l’arbre (le cerveau). Et ainsi, l’arbre ne fleurit pas, ou difficilement.

Qu’est ce que sont ces fleurs ? Ce sont des œuvres d’arts, des guérisons, des prises de conscience, une alchimie lumineuse de l’être, le développement des capacités… bref, la pleine maturation du potentiel humain dans l’être.

Cette énergie doit circuler, doit alimenter tous les habitants dans l’être, elle doit s’élancer vers les hauteurs, comme au sommet d’une tour immense pour en abreuver ses habitants, et alors la nourriture fournit à tous ces êtres intérieurs, à toutes ces intelligences, produira des miracles.

Couper le flux d’énergie entre les racines et le sommet par une recherche étrennée de plaisirs qui se termine par des émissions rapides, constantes gâchent l’énergie. Certes, il y a un apaisement, mais un réel contentement qui s’installe profondément dans la durée, j’en doute.

Ceci étant dit, je pense que des personnes comme Samuel Aun Weor se trompent, celons moi en tout cas, quand ils disent que la clé pour que cette énergie remonte, c’est des rapports réguliers mais sans aucune émission.

Pourquoi ? D’une part, de telles directives peuvent amener un poids énorme dans le rapport, et générer tensions et frustrations. Mais aussi, il n’est absolument pas dit que l’énergie va circuler mieux si il n’y a pas d’émissions. Cela peut juste entraîner une stagnation énergétique, et de la nervosité.

De plus, il ne faut pas perdre de vue que l’énergie est intelligente, et s’aligne avec notre niveau d’intention. Si on veut juste « développer des pouvoirs », par exemple, ce niveau vibre pas très haut, et peut empêcher des énergies de remonter à certaines hauteurs.

Il est aussi tout à fait possible d’alimenter le cerveau d’énergie pendant l’acte, en faisant durer le rapport, au moins 20 minutes. Pour s’aider, le souffle, qui a une action sur le feu, est très utile. Si le souffle est calme, l’énergie se calmera. Ne pas (trop) fantasmer également, car en plus de désincarner l’acte en le projetant dans des mondes mental, cela peut accélérer rapidement l’émission. Il y a aussi des plantes qui peuvent aider.

Si le rapport dure assez longtemps, l’énergie va circuler, et alimenter les centre supérieurs. Alors à ce moment, il est donné de pouvoir émettre ou même retenir. Si l’émission est faite, la pensée peut y joindre l’idée d’une offrande, de respect, et l’homme pourra sentir que la fatigue passe très vite, et que des sensations bénéfiques s’installent et que du bon s’installe. C’est que l’énergie a circulé. Pour la rétention, si cela est souhaitée, cela se fait tout seul : après un temps de voyage entre sommets et plaines, entre pic d’intensité et calme, si la pensée est calme, le souffle apaisé, le feu de lui même s’apaise au bout d’un moment, et il est possible d’arrêter sans émettre, et sans aucune frustration. Cela engendre aussi certains bénéfices. Les deux sont bons du moment que la circulation énergétique a put se faire.

Ceci étant dit, à mon sens, l’essentiel est la durée du rapport, et la pensée qui participe à extraire le meilleur de l’acte. Quelle pensée prendre ? Le mieux c’est d’être en écoute, et l’intuition souffle ce qui est le mieux pour le moment. Cela peut-être l’idée d’un point lumineux qui circule entre les partenaires. Par exemple.

Je précise au passage qu’Osho a écrit certaines clés intéressantes sur la sexualité, entre autre.

Je souhaite vraiment revenir sur un point fondamental, qui est le but que l’on donne à sa vie, l’idéal que l’on a. La pratique sexuelle n’est pas une technique, c’est de la biologie, c’est naturel. Et ce processus biologique aura des impacts différents selon la manière dont il se manifeste. Par exemple, émettre sur le coup d’un fantasme peut amener des fatigues profondes et un état de confusion, alors qu’émettre après circulation de l’énergie et un travail de la pensée n’amène presque pas de fatigue, et cela soutiens même toutes les autres pratiques que l’on peut faire.

Si on cherche à tendre son être vers un idéal, le Royaume de Dieu et sa Justice par exemple, alors cet idéal est capable de réveiller dans cette biologie des possibilités étonnantes.

J’aimerais préciser qu’avant de vouloir sublimer, il faut assumer. C’est extrêmement important. Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. Par exemple, si avant d’avoir de « l’amour inconditionnel », on a déjà de l’amour tout cours, c’est très bien.

Sans amour, sans pensée de lumière, la véritable sublimation ne se fera pas. Je connais le cas d’une personne qui a abondamment pratiqué un yoga de l’énergie avec une intention assez basse, dans une quête de puissance, en accumulant les exercices. Cela a mal réagit dans son corps, et cette personne a dut recevoir de l’aide pour s’équilibrer de nouveau.

L’énergie et la sagesse doivent marcher ensemble. La Mère peut vous donner les siddhis, mais si vous voulez jouer avec elle, vous n’allez pas gagner. Il est préférable plutôt de se placer comme un enfant et de se faire guider par les immortels, les parents divins, le père céleste et la mère divine et guidé par la lumière comme les rois mages par l’étoile.

La kundalini, c’est l’énergie primordiale, union du feu et de l’eau, de l’or et de l’argent. Dans son essence elle porte l’unité des contraires. Elle répond à ce que l’on est. Et en montant, elle fait tourner les roues, les chakras.

Chaque chakra est comme un organe, il faut en prendre soin, et aussi en lien avec les éléments. C’est pourquoi l’équilibre des éléments est fondamental, avec une orientation vers la lumière, à la manière d’un pentagramme droit, l’humain debout.

J’aime beaucoup l’histoire dans « Rencontre avec la splendeur ». Car sous la forme d’un mythe moderne, c’est vraiment l’histoire du retour dans l’amour du principe masculin et féminin qui fondent et deviennent le grand Nom de Dieu, la guérison suprême, le grand retour.

Le principe féminin est divisé, une partie céleste est divinisée, mais une partie terrestre est plutôt diabolisée. Pourtant cet aspect terrestre du féminin qui s’incarne dans la nature et nos corps est une merveille.

Il est plus que temps d’apprendre à faire participer nos corps à cette quête de lumière, et d’apprendre à voir la nature comme le scaphandre du divin, ou l’épouse du créateur.

La question de la sexualité, c’est surtout la question de la gestion de l’énergie. Quelle direction donner à l’énergie ? Doit-elle prendre la forme du serpent couché qui avale la poussière, ou du serpent qui se dresse, qui est un serpent guérisseur ?

La question fondamentale, c’est l’orientation de l’être et de l’énergie. C’est toute la démarche de la spiritualité : se relier à l’amour, ce qui je le conçoit, n’est pas une mince affaire et un travail de tous les jours.

Quand j’ai eu mon expérience dont je parlais au début du message, qu’est ce que j’ai fait ? Je me suis concentré sur un idéal. Je l’imaginais. Je m’y projetais. Je le ressentais. Cela a suffit à faire monter le feu. Mieux que n’importe quel « exercice ». Car un idéal élevée porte en lui tous les pouvoirs de transformation et d’élévation. Si vous vous tournez vers des dimensions supérieurs de la pensée, tout va réagir et s’adapter.

L’important n’est pas d’émettre ou pas. Vous pouvez tout retenir, et devenir complètement fous, ce n’est pas incompatible. C’est la puissance d’un idéal qui s’ancre, et vibre sur la fréquence de l’amour qui seul à la force de soulever cette puissance de vie et de la mettre au travail et de la faire circuler.

Ce qui est important, c’est l’orientation vers une dimension lumineuse. Ensuite, tant que l’énergie a circulé, émettre n’a vraiment pas grande importance, car l’essentiel s’est déjà produit.

Oubliez ce désir constant d’avoir du pouvoir, de vous sentir différents des autres, tellement plus importants comme cela se trouve dans certaines loges. A quoi bon cultiver des titres pompeux, des vêtements cérémoniels pour se montrer… C’est une voie de garage. Comme tous le monde, vous partirez nus, avec pour seul bagage le bien et le mal que vous avez fait. Pensez plutôt à devenir un ouvrier dans le jardin de l’Esprit, et ce qui habitera votre être sera d’une richesse incomparable.

Dans les 108 noms de Kali, l’aspect de la mère qui enlève les ténèbres, il est dit que celui qui aime la Mère, la chérie au plus profond de son cœur, trouvera bien des choses dites précieuses comme n’ayant pas plus de valeur de que de l’herbe. Je dit cela de mémoire tel que je m’en souviens. Et pourquoi ? Parce que comparé à l’incomparable richesse d’abriter en soi l’amour du divin, bien des choses précieuses d’un seul coup semblent par relativité plus aussi importante.

Le chemin de la réconciliation, du retour entre le masculin et le féminin, c’est aussi l’union entre la tête et le cœur, entre la sagesse et l’amour. Et cela s’opère dans le creuset du corps, qui incarne une nouvelle conscience.

Quand les deux principes se regarderont avec les yeux de l’amour, que le masculin verra la divinité dans son complémentaire et vice-versa, il se dissolveront comme polarité dans le cœur de la divinité qui est une. Lisez le livre « Rencontre avec la splendeur », il est vraiment inspirant.

L’union sexuelle mystique, c’est aussi cette rencontre entre la spatialité qui donne naissance à toute chose, avec la félicité qui viens emplir cet espace. C’est la nature de l’esprit, vide comme le ciel, et n’ayant rien, contient tout.

« L’énergie sexuelle » n’existe pas. Il y a l’énergie, c’est tout. Et il est essentiel d’apprendre à la diriger, à la guider.

Il y a bien d’autres points à parler, peut-être dans un prochain article. J’ai expliqué ce que je souhaitais partager.

Je me permet de partager un dossier du centre Takiwasi, sur l’expérience d’un initié de la gnose de Samuel Aun Weor. Alors c’est un dossier bien catholique, et qui a un certain partis pris, à mes yeux en tout cas. Mais si je le partage, c’est que le témoignage de l’initié, un haut-gradé de la gnose, de sa découverte de la sexualité gnostique, et son détachement de cette sexualité guidé par la sagesse des plantes shamaniques, est je trouve très enrichissant et intéressant et j’en conseil la lecture.

L’ormus et l’art des potions

Voici un texte que j’avais écrit en réponse à une question sur l’ormus.

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L’ormus est né de deux courants. 

Le premier, c’est David Hudson, un riche fermier, qui a demandé des recherches à des scientifiques sur certains états de la matières. Il est ressortit de ces recherches que des métaux peuvent être sous une forme dite « monoatomique », c’est à dire que les atomes ne seraient plus liés entre eux. En réalité, ce serait plutôt diatomique. Mais l’important, c’est que les métaux, une fois suffisamment réduit, allant bien au delà de l’état « micro-minéraux », changent de propriétés physiques et chimiques. Le plus surprenant, c’est que ces métaux peuvent devenir comestibles, et avoir des effets forts sur les corps énergétiques. Ces métaux sont appelés ormes (orbitally rearranged monoatomic elements).

La deuxième source, c’est un métallurgiste, appelé Larry Blackman (surnom de l’Essene) qui, voyant que Barry Carter, le « père de l’ormus » s’intéressait aux recherches de David Hudson, il l’a contacté, et lui a dit qu’il connaissait des moyens de condenser une « force minérale » ou un « état particulier de la matière », appelé m-state, en le condensant de substances qui le possède déjà sous une forme ou une autre. Par exemple, pour lui, le sel de la mer morte contient beaucoup de minéraux « énergétiques », donc non visible par une analyse classique, mais bien présent, et on peut les condenser sous la forme d’un précipité.

Ce concept rejoint l’idée que les métaux organiques peuvent devenir des « métaux lumières », qui apparaîtront dans des précipités à base de calcium ou du magnésium, qui contiendront une vie particulière, contenant ces fréquences minérales vibrant très haut. 

Des analyses particulières, permettant de repérer les ormes, montrent que presque tous les super-aliments contiennent des ormes (ou Larry Blackman dirait de la matière sous son état m-state, ou dit autrement des fréquences minérales lumineuses).

Par exemple, le raisin contient de l’or énergétique. L’aloé vera contient de l’or, de l’iridium, du rhodium. Le cacao du nickel énergétique…

Ces métaux énergétiques en fait sont surabondants, et présent de partout. Le principe pour travailler avec est de les concentrer dans une substance, qui de par sa forme et sa structure leur permettra aussi d’agir comme une batterie énergétique.

Comment travailler avec ces ormes vu qu’ils échappent aux analyses classiques et sont incontrôlables ? Et bien on utilise une « boîte chimique » pour les contenir. Par exemple de l’hydroxide de magnésium, qui a une affinité pour ces éléments. C’est utilisé dans la méthode dite humide. Les ormes se logent dans ces « boîtes chimiques ». 

Voilà en gros pour leur présentation très générale.

Barry Carter a donc utilisé le terme d’ormus pour indiquer une préparation qui concentre les ormes, et les structure d’une façon à travers laquelle un effet énergétique peut être manifesté.

Il propose pour cela diverses méthodes de travail, provenant de Larry Blackman, dont la plus connus s’appelle la méthode humide. Pourquoi humide ? Car on travail sur une matière liquide au départ. Par exemple de l’eau de mer, prélevée ou reconstituée. Il y a beaucoup d’ormes dans l’eau de mer et le sel marins naturels. De là, le pH va être très doucement amené à 10.78. Un précipité d’hydroxide de magnésium (le liquide blanc) va se former, et il est la boîte chimique que les ormes adorent. Ils vont donc migrer dans ce précipité. De là, il sera « lavé » plusieurs fois, au moins 3 fois.

Ces substances peuvent aussi être obtenus facilement par une méthode avec de l’huile. Il y a une relations particulière entre minéral et végétal. L’huile dans laquelle on met du sel marin, va se charger des ormes du sel. Il suffit alors de filtrer l’huile, et de l’utiliser en externe ou interne.

La rosée contiens aussi des ormes. On peut la recueillir facilement, en plaçant une assiette avec du sel de la mer morte laissé une nuit de pleine lune dehors. Il faut la rentrer avant le levé du soleil. L’eau est stockée dans l’obscurité. On peut en mélanger une goutte dans un litre d’eau et vortexer l’eau pour la charger.

L’ormus de par lui-même va synchroniser les plexus énergétiques et les deux cerveaux. Il apporte aussi une énergie dont le corps peut avoir besoin pour faire son travail. Il a donc des actions potentiellement curatives.

Ceci étant dit, l’élément le plus important des ormus est sa capacité programmable.

Si on regardes les travaux de Masaru Emoto, il montre comment des mots, des intentions même influencent la cristallisation de l’eau. En effet, l’eau est programmable.

Et le côté intéressant de l’ormus, c’est qu’il est programmable de façon bien plus puissante. D’une part il reçoit volontiers des programmations, mais d’autre part, étant une batterie énergétique, il a la capacité d’amener des transformations dans la matière.

Pour se faire, quand on réalise de l’ormus, on peut par exemple projeter des phosphènes dessus, lui demander ce qu’on attend de lui, utiliser des musiques, des couleurs, des images… pour imprimer une certaine direction dans son action.

Ainsi, à un certain niveau, on combine à la batterie énergétique qu’est l’ormus la force de la pensée qui imprime une direction vers ce qu’il doit faire. Et l’énergie de ces minéraux est programmable, et intelligente. Elle répond à l’intention.

Aussi, un point important à considérer est le suivant : l’énergie doit être dirigée, certes, mais la batterie énergétique doit aussi être chargée.

L’opération de fabrication en elle-même génère de l’énergie, mais pendant les lavages, qui durent environ 3 semaines on peut placer cette substance dans un environnement ou il va pouvoir accumuler des forces.

Certains vont par exemple le combiner avec des dispositifs canalisant l’orgone, des pyramides par exemple, d’autres l’enterrent pour capter les forces telluriques. On en a fait en le chargeant à blocs avec des phosphènes. On peut le mettre dans un environnement « fort ». L’important est que la substance va « murir » et se charger de force.

Quand tout a été bien fait, on a une véritable batterie énergétique liquide, chargé d’intention, qui peut accomplir des choses dans la matière.

Denis Cooney, un alchimiste australien, par exemple, prélève de l’eau de mer sous une nuit de pleine lune. Puis il va précipiter l’ormus en montant son pH, en se faisant, il met une musique appropriée, et répète des phrases, comme par exemple « cette potion élève la vibration de quiconque en prend », « cet ormus matérialise des conditions de vies harmonieuses, des opportunités… », « cet ormus est une force de guérison qui apporte soutiens et même délivrance rien qu’à son contact, même simplement par sa présence ». Bien sur, si on le fait avec phosphène, c’est beaucoup mieux. Et cela peut se faire dans le cadre d’une cérémonie pour canaliser à la fois une programmation et énergie dans la préparation.

A un certain niveau, le précipité est comme un ensemble de micro-cristaux qui ne demandent qu’à vibrer sur une fréquence intentionnelle, et se gorger d’énergie pour amener à bien la mission.

Quand on réalise des ormus à base d’huile, une façon forte de les charger et diriger est de placer des plantes dedans. Ce sont elles qui vont donner une force et une direction à l’ormus.

Voilà, ce sont quelques petits éléments.

A mon sens, les points fondamentaux de la qualité de l’ormus sont de pouvoir l’aligner avec une fréquence élevée, et le charger d’énergie. Cela proviens de sa propre capacité méditative et énergétique.

Les trois mots clés d’un ormus efficace sont : ENERGIE, FREQUENCE et INTENTION. Il faut la charger d’énergie car elle est une batterie. Elle doit vibrer haut pour pouvoir accomplir son travail, ceci étant donné par la matière de départ et les énergies qu’on y apporte. Et l’intention permet de donner une direction à son travail.

Il existe aussi des ormus fait à partir de métaux purs. Si vous souhaitez l’utiliser, et c’est souvent pour des opérations de guérison, je vous conseil le M-3 (concentré d’or, rhodium et iridium). Attention avec le M-1 qui est de l’or monoatomique qui peut « accélérer les manifestations » et compliquer potentiellement la vie si on en prend trop sans bien maitriser sa pensée.

L’ormus utilisé de façon homéopathique peut donner beaucoup aux plantes, en terme de vitalité et taille. Elles vout donneront plus ensuite en les mangeant, par exemple.

Je vous communique quelques liens qui peuvent vous intéresser :

Pour les ormus, tu as plusieurs adresses que je te recommande :

– Celui-là, il est très bon pour la santé car il est très dense :

https://www.vancouverislandormus.eu/

Prend ocean mineral substrate.

– Tu as aussi celui-là, de Denis Cooney, qui est fait avec les énergies des diverses pleines lunes dans les 12 signes astrologiques. Ces ormus là ont pour but d’amener des transformations énergétiques et de conscience, chacun celons sa spécialité. Par exemple, son ormus « mother of abundance » agit sur la prospérité, « self regeneration » sur la guerison…

Ce n’est pas le moins cher, mais l’alchimiste derrière est authentique, et ces élixirs sont efficaces.

https://www.ormus-alchemy.com/

– Tu en a aussi un, assez classique, mais efficace là :

http://www.ormusonline.com/

– Pour du M3 de qualité

http://www.exotic-elixirs.co.uk/health_fr.html

En terme de livres je conseil :

« Ormus, modern day alchemy » de Chris Emmons qui détail les processus de fabrication en détails.

« Dancing with water » de MJ Pangman qui donne des clés essentielles sur l’eau.

Niveau site :

Pour tout comprendre de l’ormus (en anglais) :

https://emmonsessentialessence.com/welcome-to-ormus-academy

Le site « officiel » mais un peu fouillis :

http://www.subtleenergies.com

L’art du rêve

Nous vivons en permanence dans deux mondes. Quand on ferme les yeux, on entre en contact avec notre monde intérieur. Quand on ouvre les yeux, on voit le monde extérieur. La nature et le lien entre ces deux mondes sont d’une grande importance.

Le monde intérieur est associé au monde des causes, alors que le monde extérieur est associé au monde des conséquences.

On dit aussi que le monde extérieur est une projection, une extension du monde intérieur.

Ou dit autrement, dans le monde intérieur, on rêve, et dans le monde extérieur, on vie son rêve.

C’est ainsi que le travail sur soi change sa vie, ouvre des portes, permet de déblayer le chemin, et nous fait accéder à des choses que l’on pouvait même penser impossible.

Il faut beaucoup d’efforts pour n’agir qu’à partir du monde extérieur, objectif. C’est long, difficile, car cela résiste et beaucoup d’énergie est requise pour amener des changements par ce plan la uniquement. C’est normal car ce plan objectif est un aboutissement, une concrétisation d’influences subtiles qui se sont condensées. On travail alors dans le plan ou les énergies se sont fixées, densifiées au maximum, là ou le levier des possibilités est le plus faible.

Le monde subjectif, intérieur est plus facile à transformer, et on y accède par l’intention, l’attention, le pouvoir de l’esprit, de la pensée.

Quand on prend à cœur de nourrir une transformation intérieur, un alignement avec une autre fréquence, on change sa vie, car on projette dans le monde une autre vibration, une autre signature énergétique. On agit sur le plan des causes, et le monde des conséquences s’aligne avec cela.

Comment se concrétise cette transformation du monde extérieur ? Cela peut être des opportunités, des coïncidences, des synchronicités qui forment comme un pont pour accéder à des transformation dans la vie. Il faut bien sur aussi agir dans le monde manifesté. Prier sans agir, c’est oublier qu’on est aussi dans le monde pour agir, pour incarner les choses, c’est se couper de tout un pôle, ce qui fait que le courant ne circule pas bien. Il faut prier comme si tout dépend de Dieu, puis agir comme si tout dépend de soi. 

J’aimerais continuer sur une analogie avec les rêves.

Dans un rêve, on peut être à la fois acteur du rêve, on court, on marche, on vol, on vie différentes situations… mais on est aussi le créateur de ce rêve. Quand on devient lucide dans son rêve, on peut le modifier d’un seul coup. Cela se fait par l’intention. 

Il est important de voir qu’on est à la fois acteur et créateur du rêve. On engendre un rêve, et on s’y introduit, et on le vie. La lucidité, c’est se réveiller. « Je rêve, c’est ma création ». Alors à ce moment, on peut le modifier. On laisse notre intention faire son travail.

Dans le rêve, on peut tout créer par l’intention. Il serait assez dommage, dans un rêve, de s’infliger de naviguer à pied pendant des heures pour voyager, alors que d’un coup d’intention, on peut voler, ou même se téléporter.

On peut aussi se donner beaucoup de peines en rêve pour obtenir quelque chose, alors qu’il suffit de le visualiser pour qu’il surgisse.

Mais si on dort dans son rêve, on est fermé à cette réalité que ce rêve est notre création. On est fermé aux possibilités de la conscience. Et on s’adapte alors aux lois et aux possibilités de ce rêve dans lequel on se trouve.

Mais dès qu’on se réveil, à la mesure de ce réveil, on retrouve d’autres possibilités d’action, et on peut élargir son champ de possibles.

Savoir qu’on est créateur et acteur est vraiment d’une grande importance. Le créateur s’incarne dans le monde intérieur, et l’acteur dans le monde extérieur. Il est bon de conjuguer et marier harmonieusement les possibilités de ces deux mondes.

Une chose importante que nous révèle le yoga du rêve, c’est que le monde que l’on qualifie de réel est aussi un rêve. Un rêve diurne. Et là aussi, on peut se réveiller de ce rêve, et développer la lucidité, à savoir prendre conscience que l’on modèle ce rêve de notre monde, et que l’on n’en est pas une victime impuissante.

Les modalités d’action sont comme pour le rêve nocturne : l’intention, l’attention, l’énergie, la vibration. En dirigeant correctement son attention, et s’alignant avec un niveau d’intention élevée, alors on transforme son monde.

Une grande différence entre le rêve diurne (que l’on qualifie de réel), et le rêve nocturne (ce qu’on appelle rêver), c’est la notion du temps. Les choses sont crées peut-être instantanément, mais se manifestent avec le facteur temporel. Et également ce monde dans sa globalité est une projection de tous les êtres, aussi ce que l’on souhaite doit s’harmoniser avec l’ensemble. Et il y a aussi, bien sur, le facteur du karma.

L’aspect vraiment important à considérer, c’est que nous sommes acteur et créateur de ce rêve diurne. Sommes nous conscient, et jusqu’à quel point, que nous portons un aspect créateur ? Nous pouvons nous éveiller chaque jour un peu plus à cette réalité. En priant, en méditant, en s’harmonisant avec l’esprit d’unité, en cultivant la pensée tournée vers le bien de tous, on aide cette lucidité intérieur à se manifester, et cet aspect créateur à se manifester en conscience.

Si on n’est pas lucide, conscient, si on n’intègre pas cette dimension créatrice, elle se manifeste quand même, mais de façon inconsciente, elle nourrit le rêve sociétal, des programmes ancestraux, du monde… elle dort dans le rêve. Et à ce moment, on est juste avec le personnage, l’acteur, qui tente tant bien que mal de naviguer harmonieusement dans ce monde.

Mais si cet acteur se tourne vers l’intérieur et réalise son aspect créateur du rêve diurne, alors il peut s’élever intérieurement, et commencer à changer le rêve.

Et là c’est une bénédiction. Il ne s’agit pas seulement d’affirmer des choses, de visualiser, d’imaginer sa vie rêvée, mais aussi de guérir des aspects de soi blessé, de se libérer de fardeaux, de pardonner, de grandir en amour et en conscience, et aligner ses désirs avec l’intention du bien collectif afin que ce que l’on projette ne soit pas une folie égotique, mais une projection guidée par l’aspect supérieur de sa conscience, et qui nourrit un bonheur qui ne concerne pas que son petit moi.

A un niveau personnel, on peut s’ouvrir des portes en prenant le temps, chaque jour, de s’intérioriser, d’élever sa vibration, par exemple par la prière ou des chants, et ensuite de nourrir son rêve. S’imaginer emplit de lumières et de couleurs, manifestant ce qui nous appelle au plus profond, avec des relations harmonieuses, une vie fluide, et qui soit profitable au bien collectif. On le ressens, on le vie déjà intérieurement, on le vibre, on y ressens de la joie, de la gratitude. On unifie le soleil de notre intention avec la lune féconde de notre imagination au travail. On unifie la force électrique de notre intention avec la charge magnétique de nos sentiments. Puis on lâche prise, on revient à soi.

Et là, qu’à t’ont fait ? On a changé sa vibration, on a changé son monde intérieur. Et peu à peu, le monde extérieur va se transformer. Là, il faut être ouvert au changement, être vigilant. Peut-être de nouvelles informations vont arriver : un livre, une personne… il faut savoir écouter ce qui est dit. Des envies peuvent venir, de prendre une activité de loisirs par exemple, il est bon de savoir écouter ce qui survient, les inspirations lumineuses qui font jour… qui sont comme des filets de lumière jetés de ce rêve pour nous hisser jusqu’à lui.

Et on fait cet allé-retour entre rêve et monde objectif, et en s’alignant, on ouvre une porte vers ce que l’on souhaite.

Il ne faut pas se limiter en rêve, tout surgit facilement, harmonieusement, avec fluidité. 

J’aimerais maintenant poursuivre sur le rêve du monde, de notre Terre. Pensons nous aussi à notre place sur cette planète ? A notre contribution ? A l’interdépendance qui nous unit à toute choses ?

Viens t’ont seulement pour satisfaire ses désirs ? Ou peut-on également nourrir quelque chose qui dépasse son soi et toucher de l’impersonnel ? Si on nourrit quelque chose qui nous dépasse, on pourra trouver une paix et un sens à la vie qui a une valeur inestimable, incalculable, sans prix.

Le Christ, qui est l’esprit d’amour et de vie, en dehors de tout aspect religieux, nous propose une intention vaste, une intention profonde, une intention féconde, une intention qui se déploie entre terre et ciel pour réaliser des miracles. Cette intention, c’est la recherche du Royaume de Dieu et de sa Justice sur la Terre. C’est un monde de paix, de lumière, de beauté, de joie, d’enchantements. Et une justice qui porte la sagesse du juste et la justesse de la sagesse. Ou tout est en alignement avec les mondes d’harmonie. 

Si dans notre rêve nous plantons cette graine, cette intention féconde, et qu’on la nourrit, qu’elle laisse une empreinte dans ce que l’on fait, alors elle va nous élever, nous transformer, et nous plonger dans le rêve de millions, de milliards de créatures lumineuses, et on sera connue d’elles, petit à petit. Et de tous l’univers des matériaux viendront pour nous transformer, nous alchimiser.

Vraiment, cet idéal est une clé fondamentale, une pierre philosophale, une baguette magique, un talisman précieux, une porte vers la lumière, un ami qui vous protège, le guide qui vous arrache à la fatalité.

Il n’est pas important d’être religieux, mais plutôt d’être relié : à l’Esprit, à la Vie, aux autres, avec des fils de lumière.

Le Bouddha, en parlant de la Boddicitta, la pensée d’éveil, présente sous une autre forme la même idée. Agir pour le bien de tous les êtres. Que l’état d’omniscience se manifeste pour le bien de tous. Si cette intention s’introduit dans une pratique, elle introduit en elle tous les possibles, tous les biens, toutes les grâces. L’intention est la clé fondamentale.

Regardons le monde aujourd’hui. Il traverse une crise épouvantable. On dirait vraiment que la civilisation occidentale est atteinte d’une maladie auto-immune. Elle s’auto-détruit. Ce qui devrait servir le bien, la sécurité, la stabilité des nations travail au service d’une idéologie tout autre, mortifère et porteuse de lendemains bien sombres.

Des personnes résistantes, courageuses, qui dans le futur seront sans doute, et je l’espère, présenté comme des héros et des héroïnes, cherchent à leur mesure à stopper au sein de ce monde cette vague noir, mais je crains que face au rouleau compresseur qui se présente, les espoirs de retournements sont minces. Ceci dit, ce serait pour moi la plus grande joie si je me trompe.

Cependant, là aussi on est plongé dans un rêve, ou plutôt un véritable cauchemar. On a transformé le rêve d’un grand nombre de personnes. Ils sont comme sous hypnose, conditionné, à avaler un programme qui n’a rien à voir avec leur Âme. Ils pensent virus, vaccins, division, peurs, jugement, conflits… Ils s’alignent avec n’importe quel message issus d’une propagande médiatique, sans recul, sans réflexion.

Et surtout, ils dorment, et dans ce sommeil intérieur, un cauchemar se produit. Veut-on d’un monde qui soit un cauchemar vivant ? 

Si on veut éviter cela, il est urgent, absolument essentiel aujourd’hui de se réveiller. Le temps, c’est maintenant, pas demain. Il faut absolument s’éveiller, sortir de l’ignorance de notre nature véritable, sortir aussi de la fixation égocentrique, et sortir de cette idée que l’on est dans un rêve passif conditionné totalement par l’extérieur.

Il faut se répéter : je suis dans un rêve, mais ce rêve est également présent en moi. Je peux donc changer ce rêve.

On a une possibilité d’action, et c’est de décider de créer un nouveau monde, un nouveau rêve. 

La télévision a remplacé l’imagination. Elle produit des images, souvent sombres, des sons, des impressions, mais bien souvent totalement déconnectés de nos besoins véritables. 

Et si au lieu de télévision, on retrouvait l’imagination ? On retrouve cette faculté à former des images que l’on souhaite, des images de nos aspirations profondes parfois oubliées, d’entendre les sons de nos rêves, des paroles qui réchauffent le cœur ? De s’imprégner des mondes magiques présent dans nos dimensions intérieures ?

On peut trouver en soi sa vocation, ce qui nous touche, ce qui nous soulève et aussi prendre à cœur d’imaginer ce monde magique que l’on souhaite. De voir comme des symphonies harmonieuses des âmes. De nourrir cela. D’en ressentir une forte joie.

Pourquoi maintenir cette hypnose négative sociétale ? Il est important de comprendre qu’on vie le rêve d’un autre. On n’est pas une victime impuissante d’un monde cruel. On est aussi le rêveur. Donc tous les espoirs sont permis.

Il est urgent de s’éveiller, de réaliser cette part de son aspect créateur, et de le nourrir dans la direction d’un monde plus vaste, plus beau.

J’ai aussi un rêve, c’est celui de dizaine, centaines, milliers, millions et bien au-delà d’être qui ensemble rêvent, contribuent chacun à se manière à l’ascension à un autre niveau d’être, un autre monde, un autre état de conscience, ou l’unité est la règle.

Tous les jours des êtres ont par le passé nourrit, nourrissent maintenant et nourriront la venue d’un monde fraternel, ou il y a de la place pour tous. Pourquoi ne pas rejoindre cette communauté d’être visibles et invisibles, incarnés et dans d’autres mondes, qui tissent ensemble une toile de lumière, un vêtement qui parera l’homme et la femme des mondes nouveaux ?

Si tous les jours on peut prendre un petit temps pour nourrir, contribuer, faire sa part, ce serait merveilleux. Le merveilleux est ami des miracles, et franchement, ce qui peut sauver le monde aujourd’hui, c’est un miracle.

Et ou trouver les miracles ? Il faut les chercher, il faut les rêver, croire en eux, croire en la magie de la vie, ouvrir un chemin pour qu’ils arrivent.

La vie ne prend t’elle pas une saveur plus belle à l’idée de savoir que l’on peut contribuer ainsi à l’avènement d’un âge nouveau ?

La fin des temps arrivent. Faisons en sorte qu’elle ne soit que la fin des temps des ténèbres de la dualité pour ouvrir l’accouchement d’un nouveau monde ou l’unité et l’amour seront considérées comme le sel de la vie, le centre des choses.

Il est temps, urgent de s’éveiller. C’est maintenant qu’il faut retrouver le chemin de la souveraineté intérieur, et d’accroitre sa responsabilité dans la gestion de l’énergie et des possibilités de l’être.

Vous n’êtes pas seulement le rêvé. Vous êtes aussi le rêveur. Puisse le sommeil de l’inconscience se transformer dans la clarté formé par la lucidité, la conscience et l’éveil à notre véritable nature. De l’éveil des êtres dépend l’avenir de notre monde.

Quelques mots sur la situation actuelle

Je ne souhaite pas faire dans ce blog de la politique, mais je voulais partager quelques idées générales sur la situation actuelle.

Aujourd’hui, on essaie de nous faire croire qu’il y aurait une dualité entre vacciné et non vacciné, les gentils et les méchants.


En réalité s’est tout autre. Il y a bien une séparation qui se fait, mais entre deux visions : une vision de liberté, qui prône la responsabilité individuelle, qui aussi porte l’idée d’une dimension transcendante avec laquelle il est bon de s’aligner et de nourrir, et une toute autre vision qui troc une fausse sensation de liberté par un asservissement, un contrôle total, et également une vision transhumaniste ou la nature devrait être « corrigée » par l’intervention égotique de l’humain, et ou son dépassement se fait par la technologie qui n’est plus un bon serviteur, mais le moyen de s’élever à sa nature véritable.


Il y a de tout type d’informations, et j’ai l’impression que parfois même, on ne sait plus distinguer un fait d’une opinion, et les faits aujourd’hui devraient être vérifiés, car il y a beaucoup de manipulation, comme de dire que les double injectés sans booster sont des non vaccinés pour faire artificiellement gonfler certaines statistiques.

J’entends parfois dire qu’être injecté est un bon choix, ou mauvais. Je pense plutôt que l’important est de vibrer en alignement avec sa conscience, et d’agir selon ses convictions profondes.


A mon sens, il est moins pire de prendre l’injection et avoir le cœur léger et aimant, que de ne pas prendre l’injection et d’avoir le cœur emplit de haine et d’amertume.


L’intention avec laquelle on fait les choses est fondamental. Si l’injection est prise, cela devrait se faire avec une intention qui vibre avec sa conscience supérieur, comme si on avait son accord.


De plus, il y a de nombreux compléments utiles qui peuvent annuler ou contrebalancer des effets négatifs de la protéine spike.


L’important dans la société qui viens, c’est de garder le cœur rayonnant, et de partager, pour s’aligner avec la monté vibratoire de la terre.


Qu’importe si des êtres mauvais aujourd’hui tentent de mettre à mal la société. Ils peuvent couper les fleurs, elles repousseront. La vie est victorieuse. L’important c’est de s’aligner avec cette vie justement, pour se déployer.


Il y a un énorme changement de société, et si on ne le voit pas, c’est que sans doute on ne veut pas le voir. Qu’est ce qu’on veut nourrir ?


Il faut faire attention à l’intention qui gouverne nos choix. Prendre une injection pour un besoin de reconnaissance car on serait tout à coup altruiste (alors qu’on veut juste aller au restaurant) est une intention basse. Souhaiter du mal aux non injectés, les salir et leur souhaiter l’exclusion tout en s’injectant, c’est encore pire. Cette intention nous aligne avec des futurs possibles qui ne sont pas très réjouissants. Au moins, si vous vous injectez, que l’aspect supérieur de votre conscience aie son mot à dire pour qu’elle apporte une protection.

L’important et l’essentiel est de se centrer sur des valeurs qui nous élèvent, et d’agir du mieux que l’on peut avec les moyens que l’on a.


Devant ce chaos qui se manifeste et se prépare, c’est une grande bénédiction si comme l’aigle on peut s’élever au dessus du chaos et regarder avec une vision plus large, plus compréhensive.
Quand on voit que la terre monte sa résonance, on peut prendre à cœur de s’aligner la dessus, et de nourrir cette vague de conscience qui s’élève.


Si chaque jour on peut prendre un temps de prière, ou peut-être de réciter un mantra, comme la Gayatri par exemple qui vibre sur la fréquence de la lumière, alors que de bénédictions. On se rendra compte qu’on est pas seul, et on rentre en interconnexion avec tous les êtres qui s’élèvent et travaillent à l’avènement d’un monde nouveau. On se sentira soutenu, grandit, et protégé.


Si on se tourne vers la lumière, on se détourne de l’ombre, c’est automatique. Si on regarde ce qui élève, on se détourne de ce qui abaisse. Si on se tourne vers le nectar, on sacrifie le poison.


Aussi, qu’est ce qu’on veut nourrir aujourd’hui ? La société est malade, et dirigé par des personnes malsaines. Aussi, qu’appelle la société ? La malédiction ou la bénédiction ? A t’elle besoin d’être nourrit de poison ou de médecine ?


Pas besoin de l’enfoncer davantage, elle le fait très bien toute seul. Mais on peut prendre à cœur, chaque jour, de consacrer un temps pour offrir une attention qui élève. Les ondes voyagent, et viennent illuminer des pans de notre conscience, et de la conscience collective.


Le monde a besoin de conscience. Nourrissons la. Prenons chaque jour un temps pour apporter une pierre à l’édifice du bien et de la lumière. Une pierre pour édifier la venue d’une nouvelle conscience.


Vous m’excuserez la référence, mais dans le schtroumpfissime, le tyran, comme le notre, doit sa force à notre accord qui soutiens son pouvoir. Un moment, si on arrête de le nourrir, et que l’on construit une autre société, l’ancienne s’effondre.
Dans le schtroumpf financier s’est pareil, un moment on refuse de nourrir davantage un monde qui ne nous convient plus. Et si l’ancien monde n’est plus nourrit, il s’effondre.


Quand chaque jour on prend le temps d’offrir prières, récitations, méditations, simplement une conscience tournée vers le grandissement de tous, alors on offre une pierre à l’édifice du nouveau monde. Cela peut se faire de chez soi.

Au lieu de ruminer, de pester, de s’inquiéter, on peut donner un peu de soi au monde entier par notre conscience qui est vaste et profonde et peut remplir l’univers.

Il est aussi temps, chaque jour, de donner des rayons de soleil dans un monde couvert par les nuages noirs de l’obscurité. Et cette lumière avant même d’éclairer l’autre, nous illumine de l’intérieur.

Pour terminer, je voudrais partager une vidéo musical qui partage de bonnes ondes et offre une vision d’un monde futur meilleur :