Les six perfections

J’aimerais offrir une réflexion sur les perfections dîtes du Boddhisattva, car ces qualités offrent pour moi une perspective intéressante et une vision lumineuse sur les qualités du cœur. Je ne me place aucunement dans un discours « académique », mais dans une perspective individuelle sur ma manière de percevoir ces qualités, et comment en méditant dessus, je vois cela comme des principes guidant une conduite centrée sur le cœur. Aussi, je peux m’éloigner de la lettre de certains enseignements, car plutôt que de ressortir des choses apprises, il me semble plus important d’exprimer sa propre perception de l’enseignement, ce que l’on en comprend à un moment précis. La compréhension à mon sens n’est pas quelque chose d’acquis, mais qui s’affine de plus en plus, passant de la forme à l’essence. Au fur et à mesure que l’on se rapproche de l’essence, on se rapproche du cœur, et donc d’un espace d’intégrité, de lumière et d’amour en soi. C’est en cela que ces qualités appelés les 6 perfections sont à mon sens un sujet enrichissant : car cela parle du potentiel lumineux de l’être, d’un chemin lumineux.

Il est indiqué dans les enseignements bouddhistes 10 qualités ou plutôt perfection, « paramita », que cherchent à faire sienne les Boddhisattva, je vais parler des 6 principales.

Avant de parler de ces perfections, j’aimerais faire un détour rapide sur le sens de la prise de refuge, et des vœux dits de libération individuelle et de Boddhisattva.

La prise de refuge consiste à s’appuyer sur le Bouddha, le Dharma et la Sangha comme refuge et protection. Au niveau la plus basique, cela signifie devenir bouddhiste, en suivant les enseignements de cette tradition. Néanmoins, si on sort de la dimension religieuse, et qu’on cherche à s’approprier l’essence du refuge, le sens devient plus vaste et quitte la dimension religieuse pour embrasser la spiritualité commune à toutes les traditions authentiques. Prendre refuge dans le Bouddha, c’est réaliser que l’esprit de transparence, et la graine de l’omniscience réside en tous les êtres, et que l’on s’appuie dessus comme refuge. Ma protection, c’est la nature immuable, lumineuse, indestructible, comme l’espace, matrice de la lumière et de toutes qualités. Ce refuge est solide car il ne change pas, et on ne peux le perdre. Il demande simplement à être reconnus, et s’appuyer dessus. La nature de l’esprit est pur lumière et potentialités infinies. Dans le cœur de Soi, la croyance figée en un soi individuel n’est plus, et s’ouvre l’expérience de l’union de la félicité et de la vacuité à travers laquelle la sagesse de la vie s’exprime avec son plein potentiel.

Le Dharma, qui est l’enseignement du Bouddha, peut aussi être vue comme la compréhension des lois universelles, et aussi le fait de suivre son chemin lumineux propre. Ce chemin lumineux, qui est la joie qu’offre le cœur quand on s’en rapproche, correspond à ce qui fait vibrer l’Âme. C’est l’expression du plus haut potentiel de ce que l’on souhaite offrir, partager. Chaque chemin est unique, néanmoins, le chemin du cœur véritable ne serait jamais être en opposition avec un autre chemin du cœur, car tous ces chemins sont l’expression de la même essence, et exprimant l’amour, tous se fondent dans une unité qui ne s’oppose aucunement à une multitude de diversité de formes. Vivre en accord avec les Lois universelles, les lois de la vie, et suivre le chemin offert par son Âme, c’est suivre son propre Dharma. Le chemin spirituel peut être nourris de traditions, mais il ne s’y limite pas. Il ne répond pas à des dogmes, mais à la vibration profonde de son être le plus intime.

La Sangha qui est la communauté peut aussi se comprendre comme une idée de fraternité, et aussi la communauté des êtres de lumière avec lesquelles on se sent intime.

Aussi, prendre refuge, c’est en réalité se tourner vers la lumière de l’Etre.

Des vœux sont pris souvent. Ces vœux visent à adopter une conduite éthique. Le soucis, c’est que ces vœux se basent sur des formes, et une forme est toujours dépendante d’un contexte. Il est plus sage de viser un principe, qui lui est vrais tout le temps, et dont l’expression au niveau de la forme peut faire l’objet d’une souplesse en lien avec le contexte.

Les vœux de libération individuelle, en terme de principes, peuvent se résumer à l’idée suivante ; renoncer au mal du mieux de sa capacité. C’est à dire d’intégrer le principe : « ne fait pas aux autres ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse ». Cela est une armure, une protection. Car en réalité, tout est interdépendant, nous sommes les cellules d’un même corps qu’est l’univers. Ce que l’on fait aux autres, on le récoltera. Aussi, même par pur intérêt égoïste, il est recommandable de limiter les manifestations négatives de sa personnalité du mieux que l’on peut.

Les vœux de Boddhisattva expriment une intention vaste, profonde d’apporter du bien. Au niveau traditionnel, c’est embrasser la Boddicitta qui littéralement signifie « s’éveiller pour le bien de tous ». Cela peut se résumer avec l’idée d’embrasser une intention vaste, profonde, lumineuse qui enveloppe l’univers. Cette intention vaste, profonde, infinie, transforme l’esprit en océan, d’où émerge les qualités les plus profondes de son être. Jésus indique : « chercher le Royaume de Dieu et sa Justice et tout le reste vous sera donné par surcroit ». Il est important de considérer que le grandissement passe par l’autre. Si on contribue au grandissement d’une vie, c’est aussi la vie qui s’affine et s’élève en nous, et en tous.

Le Boddhisattva exprime 6 qualités particulière qui à mon sens sont porteuses d’enrichissement quand on médite dessus.

– La première qualité est Dana, la générosité. C’est à mon sens la qualité la plus importante, car elle exprime le Don de soi. Elle manifeste l’esprit de la source. De cette qualité, tout le bien viens à l’existence. Et c’est aussi le remède contre un des maux les plus dangereux, l’égocentrisme. En effet ce défaut est très sérieux et peux causer des ravages, car il nous fait concevoir l’autre comme un ennemi, et de là, nombre de karmas pas toujours positifs peuvent se produire. La générosité n’est pas simplement un don matériel. C’est un esprit porté vers le fait d’enrichir, d’apporter, de contribuer, d’aider, de laisser des empreintes lumineuses. Même en prenant, on peut donner. Par exemple, avoir de la reconnaissance, de la conscience, du respect, de la considération, c’est aussi donner. Offrir de l’attention, c’est aussi donner. Si on se positionne dans l’intention « comment puis-je contribuer à élever, enrichir, apporter quelque chose », les actions du quotidien deviennent source de mérites. On peut manger avec respect et considération. Marcher avec gratitude de pouvoir marcher. Respirer avec gratitude pour cet air offert. Pour la beauté des fleurs. Pour voir, entendre. On peut aussi avoir des pensées de bienveillances pour les autres, les bénir. Tout c’est c’est aussi donner. Transformer l’acte sexuel tourné vers le plaisir et acte sexuel tantrique, c’est aussi donner. En fait, sortir du « moi je », c’est l’essence de la générosité.

Si on comprend le mal que cause l’égocentrisme, on considérera que c’est vraiment l’ennemi numéro un. On croit se débarrasser d’un ennemi en l’éliminant, mais on ne fait en réalité que se charger d’un fardeau karmique. Et le véritable ennemi, l’égocentrisme, il est là constamment, dès le réveil, et au coucher. Si un moment on peut le voir pour ce qu’il est, un tyran malfaisant qui tire toutes les ficelles de la destruction et du malheur, alors on peut commencer à se libérer, couper petit à petit ces fils qui nous relie à ce « moi je » cristallisé, et embrasser le « nous ». Dans cet esprit de générosité, toutes les qualités peuvent grandir. 

La générosité est l’eau qui fait fleurir le jardin intérieur. Quand il fleurit, les anges viennent se nourrir du parfum des fleurs. 

Si on a du mal à développer cette offrande d’attention, on peut commencer quelques minutes par jour : prier, envoyer une bénédiction à une personne, un peuple, une plante, la terre. On peut penser « puissiez vous tous vous éveiller ». Et nourrir l’aspiration que cette qualité se développe toujours plus.

Quand il y a une souffrance, on peut penser « à travers cette souffrance, que toutes les afflictions des êtres se consument ». A travers un bonheur, on peut penser « ce bonheur, cette joie, cette énergie positive, qu’elle soit partagée avec tous ».

Dana, le don, est un ange. Avec lui, tout fleurit. Appelons le, nourrissons le chaque jour, et il s’occupera de nous nourrir avec les fruits de l’amour. Tout a une conscience, tout est vivant. Dana existe bien. C’est l’énergie de l’amour, expression de l’être véritable.

– La deuxième perfection est Shila, parfois appelé la perfection de l’éthique. Il y aurait beaucoup à dire sur ce sujet. Chaque société, tradition à son propre sens de la moral. Et même entre individus, la moral n’est pas toujours la même. Dans la tradition bouddhiste, il y a parfois la prise des vœux de Sojong. Ce sont des vœux associées à l’éthique, et qui sont pris avec l’intention d’être bénéfique à tous et de se purifier. Je n’ai pas de doute que cela soit certainement très bénéfique. Cependant, encore une fois, ce sont des formes qui sont présentés plutôt que des principes, et à mon sens, cela détourne parfois du véritable sens. Par exemple, le vœux de ne pas avoir de rapport sexuel, en soi, cela n’a aucun mérite. Ce qui fait de l’acte sexuel quelque chose de bon ou pas, c’est le contexte. Ce n’est qu’un exemple, mais on pourrait répéter cela pour beaucoup de voeux.

Shila à mon sens, est une noblesse de cœur, consistant à aligner ses pensées, ses sentiments, ses actes avec l’aspect le plus profond et intime de l’être. Cela évoque le fait d’être aligné avec son cœur. D’être intègre, sincère, respectueux, dans le sens d’être vrais.     

Shila, c’est le questionnement sincère : « est-ce que cela est vraiment bon ? Quelle est mon intention ? Suis-je vraiment sincère ? ». C’est un processus constant d’alignement avec la verticalité de son être, c’est à dire l’éveil à la noblesse intérieur.

Cela consiste à sortir de la confusion dualiste, pour intégrer une attitude ou ses valeurs profondes sont révélées dans l’action du quotidien.

Evidemment, être impeccable est très loin d’être aisé, et on passe son temps à chuter, trébucher. L’important est de persévérer, et justement, faire preuve de compassion envers soi-même, c’est aussi Shila.

Il n’y a pas de règles absolues et véridiques en tout et partout. Qu’est ce que la véritable éthique ? Ancrer sa vie dans la sincérité du cœur, de l’être.  C’est être sincère, et tendre vers une impeccabilité. C’est chercher à faire de son mieux.

Des personnes qui divorçaient avaient été interviewés dans un reportage. Ce que j’avais trouvé surprenant, c’était la question posée à ces personnes : « comment vous sentiez vous au moment du mariage ? ». Et les réponses étaient souvent « je le savais, ce n’était pas le bon choix ». Et une femme disait, à la réponse de « mais pourquoi si vous le saviez ? ». Elle répond qu’elle voulais se sentir une reine l’espace d’une journée. Une autre disait « le traiteur et tout ça… sont présent, on ne peut pas revenir en arrière ».

Très loin de moi l’idée de juger, je suis loin d’être un modèle pour écouter toujours cette petite voix en permanence ; si je donne cet exemple, c’est que j’ai trouvé intéressant que ces personnes, au fond d’elle, en tout cas celons leurs dires, « savaient ».

N’a t’ont pas souvent une « petite voix » qui parle à l’intérieur et qu’il est sage d’écouter ?

Le « bon » choix peut parfois être de ne pas aider une personne, de se séparer d’une relation, de taper du poing sur la table. Le « bon » choix c’est aussi parfois être patient envers et contre tout, être avec une personne que la famille peut rejeter car d’une autre condition sociale. Le « bon » choix n’est pas fixe. Le choix juste, c’est celui qui s’ancre dans son intégrité la plus profonde.

Si on sens qu’on est porté vers des choses que l’on n’aime pas, et que l’on n’arrive pas à se séparer de ces tendances mauvaises, faire preuve de compassion, c’est important. On peut simplement poser des aspirations d’améliorer ces choses, et de faire du mieux que l’on peut. Petit à petit, des sillons d’une autre voie se présenteront.

Shila, c’est la noblesse du cœur plus qu’une simple éthique. Si on vie avec intégrité, avec sincérité, on porte l’armure d’une éthique qui n’est pas imposée de l’extérieur, mais qui provient de sa propre boussole intérieur.

Si véritablement on est en contact avec son être, et non sa sentimentalité et ses caprices, automatiquement, le comportement va tendre vers le respect des lois universelles.

– Kshanti, la patience. On dit de la patience qu’elle est mère de toutes les vertus. Cependant, ici il ne s’agit pas d’une patience « idiote », ou on reste devant un lopin de terre en attendant que ça pousse alors qu’on n’a rien semé. Ce n’est pas non plus la patience masochiste qui justifierait de se faire maltraiter sous prétexte qu’il faut endurer sans rien dire ou faire. Ce n’est pas non plus simplement supporter sans chercher à améliorer son sort.

Cette patience là est fondé sur la croyance fondamentale en la bonté intrinsèque de l’être, et en son propre travail. Si on sème des graines, alors la patience permettra d’obtenir une récolte, alors que la précipitation, que nous ferait sortir les graines constamment pour voir si elles poussent bien, empêcherait aux plantes d’apparaître.

Si on a foi dans le fait que l’être humain, dans son essence, porte la bonté, et que le mal est de l’ignorance acquise, ou un fruit pas encore mure, alors ce regard, appuyé par la patience, peut faire des miracles.

Dans le chemin spirituel, il ne faut pas être pressé. Si on se demande tous les jours quand est-ce qu’on va avoir telle qualité, ou obtenir tel résultat, on risque de se décourager et de ruiner ses efforts. Il s’agit de travailler, et d’avoir confiance dans les lois de l’univers. Si une graine a été planté, on peut avoir confiance, si le soleil et l’eau sont présents, qu’on obtiendra une plante. Mais si on ne sème rien, on n’obtiendra rien. Aussi, la patience se base sur la confiance. On fait ce qu’il faut, les choses se feront.

Aussi, il est intéressant de savoir que les choses acquises par le mal ont un cout qui n’est pas toujours visible, mais qui est toujours présent. Et qu’avec le temps, viens la justice, c’est à dire que chacun est mis en face de sa copie, et chaque chose trouve sa place. Cela peut aussi se faire dans les prochaines vies. Avec la patience, viens aussi la justice, qui n’est pas une jouissance à l’idée de savoir qu’il y aura rétribution, mais plutôt que les choses trouvent leur juste place, et que ce qui était peut-être mis de côté car « pas assez brillant » pourra retrouver aussi sa place qui lui correspond.

La patience qui se fonde sur la confiance dans les lois de la vie, et dans la bonté intrinsèque de l’être, nous aide aussi à ne pas nous décourager devant le spectacle qu’offre le monde. En se sens, Kshanti protège Shila, la patience protège l’éthique.

Pour avoir la patience véritable, il faut se tourner vers le Ciel. Si ce sont les regards des autres qui motivent nos actes, un rien nous découragera. Mais si on fait les choses parce que pour nous, elles sont justes, alors une patience peut naitre.

Cette qualité est immense, et révèle une très grande sagesse, car elle s’appuie sur une compréhension profonde des choses et honore le temps. Cette qualité provient de la sagesse.

Même si un fruit est inmanageable aujourd’hui, la patience, c’est aussi savoir qu’un jour, il sera mangeable. C’est adopter un regard qui va bien au delà des apparences, et plonge dans la profondeur des âges.

Cette qualité est de l’or pur. Elle est le regard du sage, profond, qui bien que voyant nos imperfections et erreurs, plonge dans toutes nos possibilités les meilleurs, dans notre avenir le plus haut, même au delà de cette vie, et qui nous nourrit d’un amour qu’il est difficile de mettre en mot.

Devant un tel regard, tout s’efface. Cette qualité est la mère des vertus, car elle les voit même là ou personne ne peut encore les voir. Et parce qu’elle les voient, elles les nourrit et aide à leur venus, un jour, ou l’autre, même dans la prochaine, ou les prochaines vies.

A un niveau plus prosaïque, l’entrainement à la patience, qui est un énorme défis je trouve, porte de grandes bénédictions. Son inverse est la colère. Et combien de dégâts terribles la colère produit. Sur le cout d’une colère, on a des mots terribles, et ensuite, combien de temps, d’efforts pour corriger, rectifier. Parfois, un temps de patience, et on se dit « heureusement que j’ai attendu avant d’agir, j’aurais provoquer des catastrophes ». 

En priant, on peut demander la grâce de grandir dans cette qualité, et toutes les suivantes. 

– Virya, ou l’activité tournée vers le bien, également l’effort, la persévérance. Il est très important d’agir, et de ne pas simplement rester au stade de la pensée. C’est par la pratique que les choses se font. C’est par les efforts qu’on franchit des seuils. C’est par l’activité que l’on se transforme.

La Terre exige l’activité. Pour récolter, il faut semer. C’est aussi la grâce, Kripa en sanskrit : je récolte ce que je sème. 

Dans des traditions orientales, il y a parfois eu des proposition de renoncement à l’action, et des renoncements à l’égoïsme de l’action. La Bhagavad Gita met en garde contre le fait de renoncer à l’action. Il s’agit plutôt d’effectuer des actions justes, mais dans un esprit d’offrande, détaché des fruits de l’action. Il est dit qu’une épine peut enlever une autre épine, l’action peut dissoudre le karma, et par la compréhension de ce qu’enseigne Krishna dans la Bhagavad Gita, se tiens le secret de la libération du karma, par l’action désintéressée, comme offrande.

Une action juste, c’est l’action qui est libérée des chaînes de l’égocentrisme. C’est une action qui s’élève comme offrande à la vie. C’est une action qui est détachée de la chaîne du « moi je ». Jésus nous indique « que ta main gauche ignore ce que donne ta main droite ». Et également « Ton père, qui réside dans le Secret, te le rendra ». 

Qu’est ce qu’une action spirituelle ? Une action qui porte une intention spirituelle. Un orphelinat construit pour les enfants, pour apaiser la souffrance, pour contribuer à du bon est spirituel. Si il est construit pour qu’on dise de lui qu’il est vraiment un être incroyable, Jésus dira « il a déjà reçus sa récompense ». Ensuite, faire du bien, même avec une intention égocentrique, est toujours mieux que de rien faire, et il y aura quand même des bénéfices. Pour grandir sur un chemin spirituel, les ouvrages de Serge Boutboul sont pour moi des références où les clés sont offertes avec générosité et clarté.

La matière est coriace, et pour la modeler, la transformer, lui donner une direction voulue, il faut des efforts, de la persévérance. Répéter encore et encore. Travailler, se mettre en action, avec régularité. Et là, des résultats arriveront.

C’est aussi cet effort tourné vers la vie : chaque jour, je place un élément pour construire mon édifice intérieur, ou pour nourrir le Royaume de Dieu. Même si c’est petit, tous les jours, je tend vers un mieux. Je suis comme un pèlerin, dirigé vers la patrie de son Père, et chaque jour, c’est l’occasion de faire un pas, aussi petit soit-il.

C’est dans l’activité que s’exerce la volonté, et en elle, se tiens la force de trancher les ronces du chemin et de nourrir l’imagine divine inscrite en soi. Et dans la volonté se trouve une véritable joie. On devient actif, on transmet, on devient vivant.

Des personnes parfois testent une approche et une semaine plus tard ils sont sur autre chose, et ainsi de suite. Cela n’amène pas grand chose. Quand on a trouvé un chemin qui est le bon, qui nous parle, il faut le suivre, et ne pas se soucier du temps. C’est la persévérance qui porte les fruits. 

Même si on suit des tas de chemin différents en apparence, cela n’est pas vraiment problématique du moment que tous les efforts tendent dans une seule direction. A ce moment à travers des tas d’approches, on creuse toujours en réalité le même trou, et un jour, on trouvera une source.

Angelus Silesius dit que l’humain sage cherche une seul chose, sublime, alors que l’humain « ordinaire » a des milliers de désirs. Je dirais que ce désir unique, c’est un désir immense qui englobe tous les autres en les élevant vers ce qui est le meilleur. Par exemple l’idée du grandissement intérieur, ou du Royaume de Dieu.

C’est par le travail intérieur que l’on se forme et se transforme. L’eau prend du temps pour travailler la roche, mais elle y arrive. Le soleil c’est notre intention, qui met en branle l’air, la pensée, qui travail sur l’eau, le sentiment, qui façonne la terre. Et chaque jour, c’est à nourrir, encore et encore.

Le Rabbi Nahman de Bratslav, un grand mystique Kabbaliste, disait, si mes souvenir sont bon, que si on a pas la force de réciter une prière, on peut au moins en lire une partie, même quelques mots. L’effort porte toujours ses fruits.

Si le corps est trop fatigué, au moins par la pensée, on peut agir, travailler. C’est notre plus puissant moyen d’action.

Même si on a un défaut qui semble insurmontable, car c’est comme une montagne, si chaque jour on décide de déplacer une pierre, un jour on la déplacera. Et devant cette volonté inflexible, ce courage, les forces de lumière viendront nous aider. Et on se rendra compte que cette montagne se déplace plus rapidement qu’on le croit.

Nourrissons un sankalpa, ces déterminations ardentes. Maurice Daubard, le grand yogi des extrêmes au grand cœur, indique : « Ne pas s’identifier à nos dépréciations morales et physiques, tout en se définissant à devenir l’inverse, c’est la voie du SANKALPA ».

– Dhyana, ou perfection de la méditation. Un blog n’est pas un endroit approprié pour parler de ce sujet en détail, de plus je ne suis certainement pas un expert sur le sujet et bien d’autres sont bien plus à même de parler en détail de cette pratique. Cependant, pour rester sur des aspects très généraux, il est bon de tourner le regard vers l’intérieur de l’être. Tout le temps nous sommes attirés vers l’extérieur, nos sens dirigés vers ce qui les stimule. Et ensuite naissent les désirs, l’aversion, on court de partout, et on s’oublie. Qui sommes nous vraiment ? Pourquoi sommes nous ici ? Quel est la nature de mon esprit ? Ces questions puissantes nous amène à l’intérieur de nous-même, nous font traverser la superficialité des désirs, et nous amène à mieux nous connaitre. En plongeant en soi, on se découvre, et on découvre en réalité l’univers, car le monde extérieur, objectif, est une projection du monde intérieur.

On peut aussi dire que le monde intérieur est le monde des causes, et le monde extérieur, bien objectif, le monde des conséquences. Aussi, quand on veut changer le monde, pourquoi ne pas le faire au niveau des causes ? En changeant notre monde intérieur, nos croyances, notre regard, notre vibration, on changera notre expérience du monde.

Aussi, voulez vous une vie avec plus de couleurs ? De beauté ? Aider à l’atteinte d’objectifs de vie ? Si vous plantez les causes de cela en vous, les effets se produiront. Tout ce qui est loi d’attraction… se base sur sur ce principe. Le monde extérieur est une projection du monde intérieur. Aussi, pour changer le monde objectif, changez le rêve. Pour cela, méditez, plongée en vous, et transformer le rêve de votre vie. Utilisez des affirmations, de la visualisation, conjuguée la force électrique d’une intention avec la puissance magnétique d’un sentiment vibratoirement élevé, et vous allez amenez des changements. Demandez que tout se fasse en accord avec votre bien le plus haut, et celui de tous. Un vrais gain est un gain pour tous. 

Et face à l’état déplorable du monde, pourquoi ne pas contribuer, à notre petit niveau, à changer le rêve collectif ? Pourquoi ne pas, chaque jour, prendre un petit temps pour imaginer un monde ou la fraternité s’est réalisée ? Et le sentir, le vivre, le respirer, déjà le toucher ? Comment serait le monde avec le Royaume de Dieu réalisé ? Jouez avec cette idée. Explorez la. Elle peut tout vous apporter.

Néanmoins, cette perfection n’est pas qu’un moyen de réaliser ses souhaits, mais aussi de se découvrir, et de s’éveiller. Qu’est ce que la nature de notre esprit ? Qu’elle est cette claire lumière de l’esprit ? Puis-je la contacter ? En faire l’expérience ? Toucher ce qui est au-delà de la vie et de la mort ? toucher l’essence de l’être ?

En contactant les aspects les plus profonds de soi, on quitte justement le petit soi, le sens de séparation, pour embrasser l’océan infinis du Grand Soi, un aspect de la conscience qui n’a plus rien d’égotique et vibre en tout et partout.

Prendre un temps chaque jour pour se découvrir, s’est investir sur ce qui ne nous quittera jamais. Il ne s’agit pas d’abandonner le monde, mais de prendre un temps, chaque jour, même petit, pour se tourner vers ce qui ne nous quittera jamais, et nous accompagnera au delà de toutes nos vies. C’est trouver la vrais richesse.

Autour du « moi je » tourne la roue des réincarnations. S’en libérer, en le changeant par une dimension universelle, on se libère.

– Prajna, ou la sagesse. Cela renvoie à la compréhension de la vacuité. Ce n’est pas une croyance, ce n’est pas une construction mentale. Ce n’est pas bouddhiste. C’est la manière dont sont les choses. Comment sont-elles ? Interdépendantes. Rien dans l’univers, rien dans ce qui est apparent, n’existe de façon indépendante et séparée. Tout dépend de tout. Par exemple, une plante dépend de l’eau, de la terre, du soleil. Nous dépendant d’organes, qui dépendent de la nourriture, qui dépend de la terre, qui dépend d’argent pour être acheté, qui dépend de notre travail, qui nécessite des transports… tout peut être divisé en sous-éléments, et ainsi de suite.

Et si tout est interdépendant, alors l’égocentrisme est une fermeture à la vie. Pourquoi se fermer de tout l’univers, alors que tout dépend de tout ? Cette bulle d’égocentrisme est une grande souffrance. 

Et comme tout est interdépendant, rien n’a de sens « en soi ». Les choses ont un sens en fonction du contexte, et surtout ont le sens qu’on leur donne. Paris est-elle une belle ville ou il fait bon vivre ? Cela dépend de qui. pour un touriste, sans doute. Pour un parisien, cela va dépendre de différents facteurs, et même du temps, de l’époque. C’est totalement relatif. Paris est un champ de potentiel, un nom, un concept apposé sur une réalité. De cette réalité, on extrait des expériences qui sont influencées par le regard qu’on lui porte.

Sachant que rien n’a de sens propre, il est erroné de dire qu’une chose sur terre serait intrinsèquement bonne ou mauvaise. Par exemple, chez les bouddhistes tibétain, le tabac est démonisé, et chez les Lakota par exemple, il est divinisé. C’est toujours la même plante. Cela dépend du regard, des usages.

Les traditions tantriques se sont construites en rejet d’une vision rigide de la pureté chez les Brahmanes, ou les distinctions entre pur et impur sont très marquées. Il y a eu des « festins tantriques » ou la viande et l’alcool, des sources de pollution chez les brahmanes, sont absorbées avec une dimension ritualisée, permettant à ces ingestions de transcender la notion de pur et impur, et de faire de ces éléments mal vus mais neutre en réalité des forces qui élèves et grandissent. 

De nos jours, il y a toujours des festins tantriques, appelés tsok ou ganachakra. Il y a une dimension extrêmement profonde dedans, néanmoins, si la viande et l’alcool sont encore utilisés, je ne pense pas que cela aide beaucoup à transcender des notions rigides sur la pureté. En fait de nos jours, il faudrait peut-être plutôt songer à remettre des règles avec intelligence et bon-sens plutôt qu’à faire sauter le minimum de règles qui reste encore comme garde fous.

A un niveau relatif, dans le monde de tous les jours, bien que les choses n’aient pas d’existence indépendante et séparée du reste de l’univers, elles n’en sont pas moins apparentes et bien réelles. Il s’agit donc d’agir avec sagesse, intelligence et prudence. Par contre, au niveau de la réalité absolue, rien n’existe du tout, et pourtant, ce n’est pas un vide dans un sens nihiliste. Le grand danger est de confondre les deux réalités.

Ce que cette sagesse, de manière très pragmatique peut nous enseigner, c’est qu’on dépend des autres, de l’univers. Est-ce qu’on pense à remercier ? A offrir de la gratitude ? Si on le faisait 5 minutes par jour, notre vie se transformerait. A t’ont aussi confiance que rien de grand ne se fait « tout seul », mais qu’on dépend de la bienveillance des autres ? Et nous mêmes pouvons contribuer aussi à faire grandir l’autre. Egalement, ce que cette sagesse invite, c’est de lâcher la fixation sur les formes en leur donnant un sens absolue. Dans leur dimension relative, on peut les transformer, et enrichir notre expérience avec eux. Si on pense qu’une personne est un imbécile finit, on nourrit et influence certains rapports avec cette personne. Si on se dit que bien que peut-être nocive et qu’il faut se méfier, elle est aussi enfant de Dieu, alors on influence à la fois cette personne et nous-même, et aussi les rapports avec cette personne. 

Le regard porté sur les choses, et la manière de les considérer change notre relation avec elles. Si on considère avec respect les rayons du soleil, une puissance guérisseuse peut se révéler dans leur présence et actions, cette force subtile étant inconsciemment rejeté si on fait les choses prosaïquement.

La manière de considérer les choses est une clé qui mérite d’être étudiée, car elle peut ouvrir de très nombreuses portes.

Par exemple, celons la manière de considérer la nature, elle ne nous relie pas du tout aux mêmes choses. Si vous considérer une plante, la rose par exemple, comme une expression végétale de Vénus, la rose pourra vous apporter, et vous enseigner, à des niveaux étonnants.

Pour étudier plus en avant la sagesse reliée à la vacuité, il y a de très nombreux ouvrages. A titre personnel, je recommanderais « Mother of the Buddhas » de Lex Hixon.

Il existe aussi d’autres perfections, au nombre de 10, mais ces six sont essentielles. J’ai choisis d’en parler et de me servir de ce schéma offert par le bouddhisme tantrique, car je les trouve assez parlante et intéressante. J’espère que ces partages d’idées et de perceptions vous apporteront de l’inspiration. 

Cultiver l’énergie

L’énergie est un élément fondamental, car c’est à travers l’éveil de l’énergie en soi que s’ouvre le monde des expériences intérieurs, des réalisations et c’est aussi ce qui permet d’agir bénéfiquement dans sa vie.

Nous sommes comme une batterie, et nous avons besoin d’énergie. Sans cela, la « machine » façon de parler ne marche pas si bien. 

Nous sommes constitués de 3 couches pourrait-on dire : notre existence, avec notre dimension sociale, dans la société. C’est important, mais en même temps le plus superficiel, car à la mort, on n’emporte rien de notre argent, statut social…

Nous avons aussi une dimension énergétique, le monde de la substance, et une nature essentielle, le monde de l’essence.

Cela forme comme un cercle ou le centre est notre essence, le contenu du cercle la substance et le bord du cercle l’existence.

Quand on se tourne vers l’intérieur, on rentre en contact avec les forces du monde intérieur, et si on explore bien, on peut se hisser doucement vers le centre de l’être, le soleil intérieur qui irradie et ou l’on rencontre les dimensions les plus profonde de l’être, de la conscience, unifiant en un seul tout la vastitude de l’espace embrasé de félicité.

Cette dimension la plus sage et profonde se révèle comme l’intelligence de la vie, et l’expression aimante de la conscience pure.

Entre le monde de l’existence et de l’essence, se trouve le monde de la substance, le contenu du cercle, qui est un monde d’énergie.

Si on accroit notre niveau d’énergie, on génère un pont avec ces mondes intérieurs plus profonds. On s’ouvre aux expériences et aux réalisations, aux voyages intérieurs.

Le monde de la substance, le monde invisible, est pénétré de courants d’énergie profonds, mais pour les capter, il faut savoir les réceptionner. Si toute l’attention est focalisée sur le monde de l’existence, alors que reste t’il pour explorer les dimensions les plus profondes de l’être ?

Nous ne sommes aucunement une identité sociale, cela n’est qu’un rôle dans la société. Nous portons un univers entier en nous, qu’il ne tient qu’à nous d’explorer.

Beaucoup de traditions donnent des clés, et présentent aussi des histoires qui semblent fantastiques. Elles ne sont pas forcément des métaphores, mais une expression des capacités de notre corps invisible, et aussi des merveilles qui pourraient aussi se produire dans nos vies, à une certaine mesure, si on développait notre dimension énergétique.

C’est l’énergie qui active les capacités intérieures, et permet de réaliser des phénomènes, ainsi que le contact avec des aspects plus profond de soi, quittant le monde de l’apparence pour pénétrer les aspects profonds de la conscience, du « je suis », notre graine intérieur qui ne demande qu’à faire éclore des merveilles.

Cette énergie est un élément fondamental sur le chemin. Les clés de l’énergie rendent opératives bien des méditations et pratiques, leur permettant de donner des fruits.

Avec l’énergie, la perception des mondes invisibles se fait plus facilement, des visions peuvent se manifester, ainsi que divers signes.

Comment développer cette énergie ?

L’énergie est omniprésente dans l’univers, nous baignons dans un océan de courants énergétiques. L’important est de savoir la capter, et de se relier à des fréquences élevées.

Je partage ici quelques points de vue sur la manière de cultiver l’énergie.

Pour partir de l’aspect le plus dense, mais fondamental, la nourriture et la respiration sont deux clés essentielles. Les aliments ne sont pas que vitamines, minéraux, mais aussi informations, géométries, énergies. C’est un carburant, et certains d’entre eux fournissent une forte chaleur avec très peu de déchets. De plus, comme l’explique habilement Irène Grosjean, des nourritures « vivantes » nous relient à des fréquences élevées, et ces fréquences nous aident à capter de bonnes pensées, le corps est orienté vers ce qui lui est le meilleur. Alors qu’un corps fortement intoxiqué va avoir tendance à être attiré vers ce qui l’empoisonne.

La manière de manger à aussi une importance, et un travail de la pensée pendant l’alimentation permet d’en extraire les éléments les plus subtils, et extraire, à travers cette nourriture, des éléments très lumineux de l’univers. Manger avec de la joie et de la gratitude alchimise la nourriture, et même une nourriture « moyenne », mangé avec conscience peut agir favorablement. 

Je conseillerais deux livres pour étudier cette question :

« La vie en abondance » d’Irène Grosjean.

« Hrani yoga », sur le yoga de la nutrition, d’Omraam Mickhael Aivanhov.

Les enseignements de France Guillain donnent aussi des clés très intéressantes, avec le partage de plats très sains (miam-o-5, miam-o-fruits).

La respiration quand à elle est vraiment une clé fondamentale. A travers la respiration, on peut capter la force vitale et aussi très fortement orienter positivement le fonctionnement du corps. La respiration a aussi des indications pour l’éveil des capacités intérieurs.

Je conseil très fortement le livre « Respirer » de James Nestor. Vous apprendrez des éléments fondamentaux, précieux et fascinants sur la respiration, donc sur vous-même et ce qui vous maintiens en vie. Acheter ce livre et le lire n’est pas du tout une perte de temps et d’argent. C’est au contraire un cadeau à vous faire.

Wim Hof détail aussi une pratique respiratoire, une pièce maitresse de son enseignement, qui apporte d’énorme bienfaits, et que je recommande. On peut trouver des informations sur cette respiration sur youtube, y compris des vidéos en français pour l’expérimenter dans sa forme simple.

Il y a aussi des lieux particuliers qui augmentent le niveau d’énergie, et des substances qui peuvent agir fortement, par exemple les divers ormus. Ces substances alchimiques peuvent aussi être une aide. Il y a d’autres substances, comme des « pilules de nectar », le chulen utilisé par les yogis tibétain… C’est tout un monde.  

Un chaudron énergétique sans fin, c’est la nature. Simplement se promener en nature, s’exposer en conscience aux éléments, prendre le soleil fournit de l’énergie. Cependant, on peut le faire en pleine conscience pour en maximiser les effets.

Le maitre Aivanhov a profondément détaillé de nombreux exercices et points de vue pour travailler avec le soleil, que vous pouvez trouver dans l’ouvrage « les splendeurs de Tipheret ». Je le recommande chaleureusement.

Les pratiques du Tummo, le yoga du feu intérieur, propose l’exposition consciente au froid. Le froid est une force, et si on sait travailler avec, elle fournit beaucoup pour le corps et l’esprit, et transmet une forte énergie.

Le docteur Lefebure, par son enseignement sur le mixage phénique, offre les clés physiologiques pour développer l’énergie. A chaque sens est associé un phène, par exemple le phosphène pour la vue, stimulé par la fixation d’une source lumineuse (1 seconde pour le soleil, 30 secondes pour une lampe de photographe, si on n’a pas de problèmme aux yeux évidemment). En mélangeant sa pensée avec le phosphène, il se produit une alchimie ou l’énergie lumineuse se transforme en énergie mental, ou en pouvoir personnel si on utilise un langage shamanique.

C’est pareil pour tous les sens. De ce fait, des méditations particulières peuvent être utilisée pour cultivée l’énergie. La qualité de la pensée a aussi son importance, néanmoins, le phosphène ayant une dimension purificatrice, même des pensées lourdes auront tendance à s’alchimiser.

Ce sujet est trop vaste pour être détaillé ici, aussi je recommanderais les ouvrages du docteur Lefebure, et aussi le livre « l’homme lumière et le surnaturel » de Gilles Gablain. Attention à garder son discernement avec certaines institutions qui diffusent cet enseignement. Il est possible de tirer profit de l’enseignement avec les livres.

Ce lien propose quelques explications sur l’usage des phosphènes et peut en donner une idée :

Des personnes se sentent parfois emplis de pensées sombres, sans volonté, et quand elles reçoivent de l’énergie, d’un seul coup elles vont bien. Elles étaient semblables à une batterie en besoin profond d’énergie.

Le soleil est un grand pourvoyeur d’énergie. S’y exposer, laisser notre pensée le rejoindre, placer l’intention d’en capter ses forces subtiles, communier avec son esprit permet d’amasser énormément de bonnes choses. De plus, le soleil exorcise beaucoup de pensées sombres.

Il est bon aussi de regarder les motifs des fleurs ou des pierres précieuses, leurs formes, et de les placer par visualisation dans des chakras et les faire tourbillonner. Ou s’imprégner des rythmes des vagues, du son des rivières, du feu… regarder les étoiles, sentir son corps fusionner avec la terre…

La nature est un chaudron bouillonnant d’énergie, et s’y plonger permet de se régénérer et d’y puiser tout ce dont on a besoin. Il ne tiens qu’à nous de nous y ouvrir et d’y puiser ce qui nous est nécessaire. Comment ? Le corps sait ce dont il a besoin. Il s’agit de s’ouvrir, et contempler, de s’imprégner des forces naturelles, et de faire un travail de la pensée.

On peut aussi parler aux éléments de la nature, et s’ouvrir à ce qu’ils ont à transmettre. Tout est vivant et conscient dans l’univers. Il ne tiens qu’à nous d’ouvrir le rideau de nos conceptions étroites qui nous font croire que seul l’humain a une conscience, perspective je doit dire assez triste et heureusement infondée.

La bulle d’égocentrisme nous coupe de la vie, et nous rend malheureux. Quand on sort de sa bulle, pour que l’attention puisse tel un soleil s’ouvrir à l’univers, transformant l’esprit en océan, cela nous permet de percevoir et capter de nombreuses forces bénéfiques.

Le corps est une antenne et peut capter de nombreuses forces, et l’ajustement de cette antenne s’effectue par nos pensées, nos sentiments, notre qualité d’intention. Ce qui nous plombe et nous ferme, c’est le fait de constamment se centrer sur soi au dépend de tout le reste de l’univers. Inscrivez vos pensées, sentiments et actes dans une dimension plus universelle, et vous toucherez d’autres fréquences de la vie.

Par la méditation, on rentre aussi en contact avec des forces universelles qui nous remplissent et nous transforment. Par exemple, dans le bouddhisme tantrique, le corps identifié à une déité, la parole et tout son devenant mantra, et l’esprit tourné vers l’offrande universel et en même temps focalisé sur l’absence de réalité intrinsèque des choses fait rentrer en contact avec des forces puissantes.

J’ai aussi pratiqué la méditation zen. Habillé de noir, couleur de la vacuité, non pour faire beau mais pour se relier à quelque chose de profond, dans une simple position rigoureuse, les yeux ouverts, on reste sans bouger. Au bout d’une heure je sentais une énergie forte me remplir. Ce qui me laisse entendre que simplement dans certaines positions, dans un état de tranquillité et de calme mental, l’énergie viens nous emplir profondément. Je précise que pour bien faire ces méditations, il faut être guidé au départ.

Bruno Groening parlait d’un « courant guérisseur » qui peut être capté. Par une position droite, les mains ouvertes vers le ciel,sans aucun croisement (pas de jambes croisées etc), et avec l’intention lumineuse, on peut capter cette force, et elle peut ramener un ordre harmonieux aux choses. Bien des guérisons, certifiées par des médecins, ont été obtenus en captant cette force. Les personnes intéressées pourront regarder le documentaire « le phénomène Bruno Groening » qui est un film bénis et porteur de grâces.

La chanteuse Wivvica a un CD de méditation pour accompagner le fait de capter le courant guérisseur, trouvable sur deezer.

La prière est une union intérieur avec les mondes de lumière. Jeunes, je me demandais comment prier quand on m’a donné une clé qui m’a beaucoup parlé « vouloir prier, c’est déjà une prière ». L’important, c’est la sincérité, le cœur. Dans des états de prières, on se connecte à des énergies extrêmement élevées, et on est aidé, soutenu, et remplis. Nous sommes une antenne qui peut intérieurement tendre vers le ciel pour recevoir des courants de lumières. La prière nous remplit, nous soutiens, nous protège, nous guide et nous apporte tout le meilleur et bénis aussi les nôtres et le monde. C’est un soutien puissant qui s’adresse à tous, qui s’adresse à l’humain, en dehors de toute connotation religieuse.

Il est bon d’apprendre à capter des énergies lumineuses, et cela se fait tout seul en tournant sa pensée vers la lumière.

J’aimerais aussi parler de la sexualité, car c’est un élément fondamental de la vie, et si elle est vécue avec conscience, elle peut permettre une connexion très puissante à des fréquences élevées. Si l’homme se relie par sa compagne au principe féminin divin, et que la femme se relie au principe masculin divin à travers l’homme, il y aura une reliance à des forces très élevées, et plutôt que de s’épuiser mutuellement, la source viens remplir les partenaires, et l’énergie générée est très bénéfique. Le rapport si il dure assez longtemps, permet une circulation énergétique permettant l’irrigation énergétique du cerveau et du reste du corps et apporte divers bienfaits.

Je recommanderais sur certaines clés importantes sur ce sujet le petit livre d’Omraam Mickhael Aivanhov « la force sexuelle ou le dragon ailé ». 

Le livre de Marie Elia « Rencontre avec la Splendeur » offre aussi sous la forme d’une histoire allégorique des clés fort intéressantes.

Il y aurait encore tant à dire, sur d’autres pratiques méditatives, comme l’orbite microcosmique, le qi gong, le tai ji quan, la méditation kabbalistique sur les lettres sui sont les fondements de l’univers… mais voilà, c’est un aperçus rapide.

Enfin, on ne peut pas parler d’énergie sans parler aussi de l’importance d’apprendre à la gérer, ne pas la perdre inutilement. Aujourd’hui le monde est dans un chaos intense, et autant que possible, il est bon de se tenir à l’écart des médias. Attention aussi aux groupes dit complotistes qui brassent beaucoup de colères et de révoltes. Attention à ne pas vouloir gratter trop profond sur la nature du mal qui ronge cette société, car non seulement cela ne sous servira pas forcément, mais peut aussi nous salir et nous plomber. Il y a aussi des vampires énergétiques, souvent porteur de palabres, de plaintes incessantes, déversant la négativité… c’est bien de pouvoir fréquenter tous le monde, mais dans son propre intérêt, il est aussi bon de savoir mettre des limites et des barrières pour se préserver. 

Pour conclure sur quelques mots, je dirais qu’un point essentiel est de briser cette coquille d’égocentrisme qui nous étouffe. Nous sommes relié à l’univers. Aussi, quand on prend à cœur de faire quelque chose, aussi petit soit-il, pour l’univers, ou ouvre une porte pour que la vie nous emplisse. La pensée peut rendre élevé chaque acte du quotidien. Par exemple, en faisant vos courses et payant, pensé intérieurement « je dépense cet argent avec joie, qu’il contribue à votre prospérité et votre joie, qu’il bénéficie à tous ». Vous pouvez aussi rajouter « puisse cet argent me revenir multipliés par des voies divines ». En faisant la vaisselle pensez « ce sont les impuretés que je nettoie ». Ou en nettoyant chez vous « Seigneur, comme je nettoie ce lieu, nettoie moi de toutes saletés et fait briller ta lumière en moi ». Vous pouvez vous intérioriser et penser à l’humanité « puissiez vous vous éveiller, soyez bénis ». Cela vous connecte à des hautes fréquences et le nectar rentrera dans votre vie. Avec le nectar viens toutes les bénédictions. Et aujourd’hui, plus que jamais, nous avons besoins de bénédictions.

Nourrir les 3 portes

Dans les temps difficiles que nous traversons, il est bon de se rappeler que cela est impermanent. Tout change, et le monde est en train d’accoucher d’une nouvelle réalité, et disons qu’on est dans les douleurs de l’accouchement. Mais que le bébé nouvelle terre sera la, ce sera merveilleux. Ou on peut dire aussi que le monde vie une forme de crise de guérison : toutes les toxines ressortent pour s’évacuer. Nous sommes un peu entre deux vomissements aux toilettes. Quand ce sera terminé, les choses seront plus paisibles.

Avant, les toxines étaient en circulation dans la société, en profondeur, et il était complexe de les dégager. Aujourd’hui, tout remonte à la surface, ce qui permettra un puissant nettoyage, nécessaire à ce que le nouveau monde puisse s’établir.

Les vagues sont puissantes, il faut apprendre à surfer. C’est à ce moment qu’il faut mettre en pratique tout ce qui a pu être appris. Un lama tibétain disait « quand il fait beau, il n’y a que des bons pratiquants, c’est quand il pleut qu’on voit vraiment ce qu’on a compris ». Et là, sous la pluie, il est bon de se rappeler de toute sagesse que l’on a pu développer, et de la mettre en pratique.

Dans ces temps, il est extrêmement important de prendre soin de soi, et de rester en résonance élevée. Les problèmes arrivent toujours dans la société, mais la manière d’y faire face change. Une solution qui a peut-être donnéee des résultats à une autre époque peut devenir complètement inefficace aujourd’hui. Par exemple, si des pétitions ont peut-être fait bouger des choses un temps, aujourd’hui, quand je voit des pétitions circuler contre les injections covid, ou contre ce que nous réserve l’Europe, je m’interroge vraiment si ceux qui signent pensent vraiment que cela peut changer grand chose. Les manifestations aussi ne semblent pas vraiment être écoutés, et de nos jours, les gouvernements n’hésitent pas à utiliser d’une violence incroyable pour tout disperser pendant que les médias minimisent tout.

Alors que faire ? Garder une résonance haute, s’éveiller, accroitre la lumière. Et pourquoi ? Car la résonance, le mantra, crée la forme, ou le yantra. Toutes les apparences du monde s’articulent sur la résonance du monde. Si cette résonance s’élève, le monde changera. 

J’ai déjà parlé de la problématique des boucs émissaires. Il est tentant de placer la responsabilité de tout ce qu’on vie sur certaines personnes politiques ou autres. Mais ils sont les éléments d’un système qui s’emballe du fait de la monté vibratoire. Si ce n’était pas eux, s’en serait d’autres. Si l’ignorance et l’égocentrisme continuent, il y aura beaucoup de candidats tout aussi malfaisants qu’eux pour prendre leur place.

Plutôt que de diaboliser des éléments, il me semble plus utile de prendre conscience qu’on est tous créateur de ce monde dans lequel on vie, et on peut apporter une contribution vers le meilleur, ouvrant la voie vers une responsabilité universelle. On est libre de choisir la manière dont on répond à ce que donne le monde. 

Aujourd’hui, la division est forte. Depuis 2020, on ne cesse de couper, séparer. Par exemple, les « pros-vaccins » contre les « antivax ». Je trouve cette division complètement aberrante. Il y a des personnes qui se méfient d’un traitement et préfèrent se soigner autrement. Ou est le mal ? Pourquoi en faire une étiquette que l’on diabolise ?

Et cela continue avec le conflit entre l’Ukraine et la Russie. Et maintenant avec le chaos au moyen-orient. Et cela va continuer encore sans doute avec d’autres choses.

On ne cesse de créer de la division, et jusque dans les familles des divisions se créent. Pourquoi ne pas simplement chercher ce qui nous relie, et accepter que l’on puisse avoir des idées différentes ? Nous ne sommes pas notre mental, ni nos pensées. Nous avons eu des tas d’idées sur le monde avant, qui changent, et ce sera encore le cas. Regardons plutôt ce qui nous relie, nous unie. Nous cherchons tous le bonheur, et souhaitons éviter la souffrance. Nous sommes dans le même bateau, et interdépendant. Cela n’est-il pas assez pour apprendre à se tendre la main ?

L’ennemi véritable, c’est l’ignorance de notre vrais nature. Cette ignorance n’a pas de forme, pas de bras, pas de jambes, et pourtant elle amène une souffrance sans fin, fait tomber des civilisations, génère des guerres, des conflits. Pourquoi ne pas plutôt se tourner contre cet ennemi et chercher à réaliser sa nature véritable ? Prendre conscience que nous ne sommes pas une vague sur l’océan, mais l’eau sous la forme d’une vague. Prenons conscience de notre nature d’eau, de la conscience qui nous habite qui n’est jamais née, jamais morte, la nature claire et lumineuse de l’esprit.

J’aimerais partager quelques idées sur le fait de prendre soin de ses 3 portes, le corps, la parole et l’esprit. 

– La porte du corps

Le corps est un peu le point faible, et il faut vraiment faire attention à lui. C’est notre temple, notre moyen de vivre l’incarnation. Il est infiniment précieux. Quelle sagesse profonde qui est inscrite en lui, dans sa structure, dans son nombre de vertèbres, dans toute l’intelligence qui l’anime.

La monté vibratoire au niveau de la terre impacte tout, y compris nos corps. Si cela bloque dans le corps, cela peut entraîner du mal-être, et même dans certains cas des problèmes de santé.

Le corps appartient à la nature. Il est un prêt des 5 éléments, feu, air, eau, terre et espace. Il leur sera rendu à la fin de l’incarnation. 

Le corps bénéficie profondément de la nature. Simplement d’aller en forêt apaise le mental, nous nourrit profondément. S’allonger sur la terre, sur un rocher apporte aussi du bien au corps. 

Parmi les éléments naturel vitaux, il y a la lumière du soleil. Elle est bonne pour la santé, bien sur, mais elle contient aussi des forces subtiles très bénéfiques que l’on peut emmagasiner dans notre corps. Si en prenant la lumière solaire on se concentre sur le fait d’absorber l’or éthérique, des degrés supérieurs de lumière… qu’il contient, et le faisant passer dans le corps, cela aura de bons effets. 

Le maitre Omraam Mickhael Aivanhov nous parle abondamment de cette richesse qu’offre le soleil, par exemple dans le livre « les splendeurs de Tiphéret ». Également, le docteur Lefebure nous parle des phosphènes physiologique obtenu par le fait de regarder une source lumineuse, et de mélanger sa pensée avec ce phosphène, ce qu’il appelle le mixage, ce qui entraîne une génération d’énergie mental et une alchimisation intérieur.

Le soleil est le grand exorciste. S’y exposer, recevoir en conscience ses rayons, semblable comme nous dit Omraam, à des wagons remplis de trésors, nous emplit de bénédictions. Il est important de recevoir ces rayons en conscience. C’est ainsi qu’on en extrait les vrais trésors, sinon on ne reçoit que l’épais et laissons le subtil de côté. Un travail de la pensée est indispensable pour s’ouvrir à tout ça.

L’eau a aussi de grands pouvoir, notamment de nettoyages. Sous la douche, on peut demander et concentrer son attention sur le pouvoir purificateur de l’eau pour nous y ouvrir et l’activer, et demander à l’eau de nous débarrasser de tous les miasmes, négativités. 

On peut aussi prendre un verre d’eau et prier dessus. Demander à l’ange de l’eau de nous connecter avec ce qu’il y a de plus beau en nous et dans l’univers, d’effectuer un travail de guérison en nous. Puis boire en conscience.

On peut le faire avec tous les éléments de la nature. Par exemple, un cristal ou une pierre précieuse : on peut plonger son esprit en lui, et sentir ses vibrations nous remplir, et s’ouvrir à la sagesse du minéral et du monde de la terre, extraire cette lumière cristallisée et l’absorbée en soi, faire sienne les vertus dont nous parle cette pierre.

Les possibilités sont infinies, et limités seulement par notre créativité.

Je voudrais aussi parler d’un point très important : la nourriture. On pourrait penser que c’est un peu secondaire parfois, mais c’est extrêmement important. Si on mange mal, on peut se sentir fatigué, lourd, même les pensées peuvent paraitre sombre. On peut se demander ce qu’il y a : serait-ce des attaques ? Des perturbations ? On cherche des tas de causes, et en fait, la raison est toute simple : elle se trouve dans notre assiette.

J’ai expérimenté le fait d’accorder une attention particulière à ce que je mange, et les bénéfices qui en découlent sont énormes. Même la pensée devient légère, et on en bénéficie à tous les niveaux.

Irène Grosjean conseil beaucoup les fruits et les légumes. Je ne suis pas aussi « extrême » qu’elle, mais trouve dans ce qu’elle dit des clés intéressantes. Son livre « la vie en abondance » est pour moi porteur de clés. France Guillain qui parle de deux plats, le « miam-o-fruits » et le « miam-o-5 » offre la des plats très sains et savoureux.

Il y a des années, on pouvais prendre un peu n’importe quoi, du moment qu’on a l’énergie, ça compense et ça passe. C’est moins vrais aujourd’hui, avec la monté vibratoire, le corps devient aussi plus sensible. La nourriture n’est pas également que vitamines et minéraux, mais aussi informations, géométrie, énergie vitale. Si on offre au corps ce dont il a besoin, ce sera d’autant plus facile pour lui.

Les purges aussi sont des moyens puissants de se nettoyer, et j’ai remarqué qu’une purge bien faite peut évacuer énormément de négativités également, et pas seulement physique. Il y a trois purges que j’utilise : la purge à l’huile de ricin et celle aux sels de magnésium dont parle Irène Grosjean. Il y a également la purge du foie et de la vésicule biliaire dont parle Hulda Clark et qu’à repris Andreas Morritz dans son ouvrage « l’étonnant nettoyage du foie et de la vésicule biliaire ».

Il est important de bien se renseigner avant de faire ce travail de purge, car c’est puissant et il faut faire les choses correctement. Il y a aussi des contre- indications, par exemple l’huile de ricin ne doit surtout pas être bus pendant la grossesse, cela peut entraîner des fausses couches. Cette huile est néanmoins parfois utilisé en fin de grossesse pour déclencher l’accouchement, mais c’est autre chose.

Je conseil ce site pour le nettoyage du foie :

https://www.agirsante.fr/index.html

A titre personnel, quand j’effectue la purge à l’huile de ricin, je prend 4 cuillères à soupe dans un tout petit peu de jus de fruit, à jeun. Rester proche des toilettes.

Pour la purge aux sels de magnésium, 2 cuillères à soupe de chlorumagène dans un verre d’eau, suivit d’une ingestion de 1 litre d’eau, à jeun. Si je fait cela le matin, je remange le soir.

1 fois par semaine maximum.

Je ne fait que partager la manière que j’ai de les effectuer, et je ne suis pas professionnel de santé. Si vous voulez les faire, consultez des professionnels qui connaissent ces approches et sauront vous les conseiller, si c’est approprié pour vous, d’une manière qui s’adapte à votre cas personnel. C’est indiqué uniquement à but informatif, pour dire que cela existe.

L’huile de ricin dégage les colles qui seraient associés aux problèmes de santé pas très douloureux mais très gênant (problème de peau, insomnie…) et en lien avec la timidité et le replis sur soi. La purge aux sels de magnésium dégage les déchets acides qui nourriraient agressivité et problèmes de santé très douloureux.

Enfin, des pratiques physiques peuvent énormément aider. Le qi gong par exemple apporte beaucoup je trouve. Maurice Daubard disait que la souplesse, c’est de l’anti-vieillissement.

Sans rentrer dans les détails, les pratiques respiratoires peuvent aussi apporter une immense aide. Étudiant, j’avais fait le stage de l’art de vivre ou une pratique respiratoire est enseignée, le Sudarshan Kriya, et qui m’avait beaucoup aidé à dissoudre le stress et bien des souffrances émotionnelles.

– La porte de la parole et de l’énergie

La parole est d’une importance fondamentale. Le maitre Philippe de Lyon demandait comme « paiement » pour ses guérisons de ne pas médire des absents pendant un certain temps. Quel valeur doit avoir le fait de maitriser sa parole pour que le Ciel accorde des guérisons avec ce « paiement ». Et aussi quel mal peut-être éviter simplement si on tiens sa langue.

Vimalananda dans ses ouvrages « Aghora » explique que deux éléments du corps peuvent à la fois toucher l’enfer et le ciel : les organes sexuels et la langue.

Combien de mal peut être provoqué par des paroles inconsidérées et mal employées. Parfois on voit des personnes, dans des bureaux on retrouve ça, qui ont de la colère contre un collègue. Plutôt que d’aller s’expliquer directement, elles dispersent un peu partout des paroles mauvaises, une forte médisance intentionnelle, répétée, dans le dos, pour faire du mal par procuration. Elles espèrent que ces paroles pousseront d’autres à faire du mal à leur place, pendant qu’elles même se mettent dans leur petit souliers avec la personne qu’elle n’aime pas. Ces actions sont infectent, et portent des conséquences karmiques qu’il faudra payer tôt ou tard. Ensuite, cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas partager un ressentis sur une personne qu’on juge malsaine. Cela dépend du contexte et de l’intention.

On peut expérimenter le pouvoir de la parole en répétant des mots qui vibrent : « amour », « pardon », « force », « courage », « chance », « santé »… On peut aussi les réciter intérieurement, en l’associant par exemple avec la respiration.

On peut aussi écrire ces mots, ce qui rajoute une dimension plus dense.

La louange à la divinité produit des bénédictions immense. La parole s’élève vers le ciel et retombe comme une pluie de grâce qui se déverse sur vous, mais pas seulement, elle se déverse avec abondance de partout.

Les bénédictions sont aussi très puissantes. Le bien que vous souhaitez aux autres vous revient, et au passage apporte de partout des grâces. Vous pouvez bénir vos proches « soyez bénis, que tout le potentiel que le Créateur a placé en vous s’épanouisse ». Vous pouvez penser à des personnes d’un pays que vous ne connaissez pas, l’Érythrée par exemple, et bénir ses habitants. Vous pouvez vous relier au monde et du plus profond de votre cœur, répéter intérieurement « puissiez vous vous éveiller, réaliser votre vrais nature, vous reconnaitre comme enfant de la divinité ». Si vous faites cela, vous aller vous emplir de nectar, et ne soyez pas étonné si des personnes viennent à vous, attiré par ce nectar.

Lire, réciter ou chanter des textes sacrés est aussi très puissants. Ces textes ont une grande force, et elle se met en action et se déploie par la récitation. Plus l’intention est vaste, profonde, désintéressée, inclusive, et plus la récitation gagnera en force.

On peut réciter des textes en toutes les langues. Les Évangiles sont très puissants à lire, et même simplement en lire et réciter quelques passages avant de se coucher protègera votre sommeil. Les forces éveillées par ces lectures vous garderont et inspireront.

Réciter des mantras est aussi très puissants, pour vous et pour apporter de la lumière dans le monde. Je conseil deux mantras, qui sont merveilleux, : celui du Bouddha de la médecine, et le Gayatri mantra, qui est une prière à la lumière et pour l’éveil de tous les êtres.

Lien pour le Bouddha de la médecine :

https://www.worldwidehealingcircle.net/fr/

Lien pour le Gayatri :

https://www.worldwidelightcircle.net/fr/

Les affirmations sont aussi un moyen puissant de se reprogrammer dans le bon sens et de s’aider. Les meilleurs moment pour ça sont le matin au réveil et le soir au coucher. Il y a de nombreux ouvrages sur ce thème, je conseillerais personnellement le livre de Yogananda « affirmations scientifiques de guérison ». Les ouvrages de Joseph Murphy et Florence Scovell Schinn sont aussi très bien.

Le pouvoir de la musique est aussi incroyable. J’ai réalisé et vu des expériences ce cymatiques, qui sont absolument fascinantes. Cela montre comment le son modèle les formes. Vous pouvez regarder les travaux de Marc Henry sur l’eau et le son qui sont très intéressants. Des musiques classiques portent une harmonie, une beauté, mais aussi des fréquences bénéfiques spécifiques que les réalisateurs ont captés sans doute. Cela apporte une paix. 

Il y a aussi des utilisations de fréquences spécifiques pour la santé. Vous pouvez par exemple regardez les travaux de Royal Rife. Vous pouvez regarder sur youtube les chaînes Neowake, Arcturian Sound Healing, Sapiens Medicine par exemple qui ont des musiques encodés pour faire du bien.

Le Spooky2 utilise le pouvoir des vibrations pour la santé. Je laisse les personnes intéressées regarder cela sur internet.

Le fait de chanter conduit aussi directement au cœur et apporte de la joie. Par exemple, l’hymne à la joie vibre, et apporte beaucoup. En chantant, pensez que l’univers chante à travers vous, et que vous chantez pour l’univers. Permettez que le sens du soi se dissolve dans l’acte de chanter vécu comme offrande.

Tom Kenyon offre aussi des chants très puissants qui sont une forme de « channelling chanté » je dirais. Vous pouvez l’écouter avec l’idée que vous écouter avec tout votre corps, avec vos os… ou alors avec l’idée que la musique émane de vous.

Enfin, il y a des « yogas de l’énergie » qui permettent d’accroitre son niveau d’énergie. Si on en connait c’est précieux. Une manière simple, naturelle d’accroitre son niveau d’énergie est de s’exposer en conscience aux forces vivantes de la nature : soleil, douche froide, contempler les étoiles, faire danser son énergie dans la fleur et l’étoile…

Il y a beaucoup d’approches pour apprendre à cultiver l’énergie, je pense qu’en cherchant on peut trouver pas mal d’approches : par exemple Mantak Chia…

– La porte de l’esprit

L’esprit est vraiment d’une importance extrême, car c’est par lui que la parole et le corps vont dans une bonne ou mauvaise direction. Si l’esprit est bien orienté, tout suis, un peu comme le serpent qui si il passe la tête dans un trou, tout le reste du corps suivra.

Une des choses que je recommanderai est la pratique de la « garde du cœur ». Ce n’est pas une technique à proprement parlé mais une attitude, celle de toujours garder un regard en soi. A quoi est-ce que je pense ? Comment je me sens ? Ou vont mes pensées ? 

Si on garde la lumière de la vigilance installée en soi, on évitera beaucoup d’erreurs. Avant qu’une grosse colère surgisse par exemple, combien de signes il y avaient eu avant ? Peut-être qu’il y a eu de la rumination. Et avant cette rumination, des pensées qui viennent insidieusement… Et si on n’est pas conscient, alors au lieu de se calmer, tout s’emballe, jusqu’à ce que ça sorte.

Si par contre, on est conscient « ah mais quelles sont ces pensées ? Qu’est ce que je rumine ? D’où ça viens ? » d’un seul coup déjà cela a tendance à se calmer. En affirmant avec force « je choisit de diriger mes pensées dans une direction constructive », déjà on sort de cela. Et peut-être des problèmes, des galères sont évités car à la base on a coupé l’herbe sous le pied aux soucis qui arrivaient.

Nous ne sommes pas nos pensées, et nous n’avons pas à être leur esclave. C’est la vigilance, l’attention, la conscience qui nous sort de cela. Observons nous. Et même, observons l’observateur  jusqu’à atteindre des aspects de profondeur intérieur ou toute conceptualisation s’efface, et ou la dualité n’a plus place. Dans ces espaces, la paix la plus profonde peut-être contactée.

Quand des pensées arrivent, interrogeons nous : « Mais d’où viens cette pensée ? », « ou est-elle dans mon corps ? », « ou va t’elle ? », « qu’elle est son origine ? »… ces questions en réalité n’ont pas de réponse, mais en se posant la question, notre attention part de la pensée jusqu’à son origine, l’esprit, on contemple un peu plus non pas le film, mais l’écran sur lequel il est projeté.

Einstein dit que le mental intuitif est un Don de Divin, et le mental rationnel son serviteur fidèle. Ce mental rationnel, lourd et pesant, est bien pour nous éviter de se faire écraser en traversant la route, ou pour payer ses impôts, mais il reste au seuil. Et surtout, on n’est pas ce mental rationnel. En occident, il a une telle place qu’en s’en est presque terrifiant. Et en plus, il ne manifeste pas toujours une raison si raisonnable. 

En observant ce mental, déjà on prend de la distance par rapport à lui. Je trouve les ouvrages d’Eckhart Tolle intéressant pour travailler la dessus.

Un grand idéal, si vous le donner à votre esprit, vous allez le rendre océanique. Par exemple, chercher le Royaume de Dieu et sa Justice. Omraam parle beaucoup de cela. Un esprit rendu vaste ainsi révélera des trésors en grand nombre. Il est dit qu’en cherchant cet idéal, « tout le reste vous sera donné par surcroit ». C’est à dire que simplement en se mettant au service du Royaume, tout le reste viendra. Angelus Silesius dit que le sage ne veut qu’une chose, et que cette chose contient tout. 

Il est bon aussi de nourrir son mental avec des idées élevées, ce qui va l’éclairer et amener dans une bonne direction. Le dernier ouvrage de Serge Boutboul « comment devenir un être spirituel authentique » est par exemple pour moi un excellent ouvrage à acquérir que je recommande à 100 %.Les ouvrages d’Omraam sont aussi une merveilleuse nourriture.

L’esprit est aussi créateur. Par la visualisation, l’intention, l’attitude adéquate, bien des choses peuvent s’améliorer dans la vie. Pensez que chaque jour devient meilleur que le précédent.

Dans la porte de l’esprit se cache les plus grands mystères, et pour explorer tout cela, suivre un cheminement spirituel guidé est une grande aide.

– Des alliés pour cette période

Je terminerais en indiquant qu’il existe des dispositifs qui peuvent apporter de l’aide et du soutiens. Je parlerais de ce que j’ai moi-même expérimenté.

** Les caissons d’isolement sensoriels sont des moyens très efficaces de se ressourcer, de se régénérer. Le centre meiso est pour moi excellent.

** Le médaillon osens peut apporter une certaine aide. 

https://www.osenslife.com/medaillon-osens

** Les correcteurs d’état fonctionnel ou plaque de Kolslov sont aussi des appareils qui je trouve apportent beaucoup

https://www.quant-essence.fr/

** Des sessions de lampe pandora star ou lucia offrent aussi un moyen de se faire du bien et de se recharger en énergie (contre-indications si problèmes aux yeux et épilepsie).

Voilà, j’espère que ces informations pourront vous inspirer. On est tous relié les uns aux autres. Tout effort fait, prise de conscience faite éclaire le monde entier.

La responsabilité universelle

Le monde traverse un chaos incroyable. Cela proviens entre autre de la monté vibratoire de la terre. Tout monte en vibration, humains, animaux, plantes, la planète entière. Cette monté vibratoire fait ressortir les ombres, tout ce qui était caché et agissais en souterrain auparavant. Mais c’est pour accéder au final à quelque chose de mieux. Cette période de transition est dangereuse et très chaotique. De plus, les gouvernements occidentaux sont assez unique aujourd’hui dans le sens ou ils semblent parfois travailler contre les pays qu’ils représentent. Mais cela fait partit du « jeu ». Si ce n’était pas les têtes habituelles que l’on voit s’agiter et nous nuire, s’en serait d’autres.

Face à tout ça, on peut se sentir bien démunis, se demandant que faire. On nous a placé dans une situation d’impuissance : on nous indique que le changement doit venir des personnes au pouvoir, qu’on vote pour elle, et le reste du temps, on se débrouille pour vivre ou survivre, du mieux qu’on peut.

Pourtant, cette image d’impuissance ou le changement reposerait sur les épaules de quelque uns, des sauveurs ou sauveuses, est illusoire, et dangereux aussi car elle pousse à la passivité.

Tout est interdépendant, c’est à dire que les choses ne se font pas tout seul, par magie, du fait d’un seul. A un atelier d’Olivier Clerc, il a détaillé un mécanisme que je trouve intéressant et que je partage ici. Quand des tas de personnes nourrissent des pensées, des émotions de haine, des désirs de tuer, refoulées car trop dangereuses à appliquer, mais nourrit allègrement dans les mondes intérieurs… des tas de nuages noirs s’amassent, et un jour, cette force négative collective passe à travers un ou des individus qui passent à l’acte. Les coupables sont punis, et on pense que tout est réglé. Mais la cause, collective, n’est pas stoppée.

De même, les pensées d’amour, lumineuse, les sentiments chaleureux, les aspirations belles, les intentions bonnes, tout cela forme une masse de lumière, et un jour, une ou des personnes canalisent un « éclair lumineux », et accomplit un acte merveilleux : une découverte scientifique merveilleuse, une décision qui change la vie d’un peuple pour le mieux, un acte héroïque… on glorifie ceux qui font cela. Mais sans cette masse de lumière générée, cela n’aurait pas put se faire.

Aussi, lorsqu’un inventeur trouve quelque chose de remarquable, cela est facilité par toutes les autres recherches qui ont été faite. Cela aplanit le chemin dans l’astral, et une personne trouve alors le succès. Mais sans le travail dans l’ombre de ceux qui ont ouvert le chemin, cela n’aurait pas put être fait. Le maitre Aivanhov nous indique que les précurseurs, ceux qui ouvrent la voie échouent parfois en apparence, mais leurs travaux et efforts permettent à ceux qui prennent la suite de réussir.

Il y a une vision qui est partagé qui dit que l’on est 95 % (de gentils) et que 5 % de mauvais sèment tout les problèmes, toutes les souffrances. Ce n’est pas faux qu’une minorité sème un chaos énorme, certes. Néanmoins, qu’est ce qui permet à ces 5 % d’être et d’agir ? L’ombre des 95 %.

Dans notre quotidien, si on cherche toujours à obtenir le maximum des autres en donnant le minimum, escroquer, voler, intimider, ne pas être droit, et bien cette ombre collective s’élève et doit prendre forme, et on se retrouve avec les dirigeants que l’on mérite. Cette vision peut paraître simpliste, mais la lumière comme l’ombre générée doit bien prendre des formes. Ce ne sont pas les seuls raisons, mais c’en est une.

C’est le question posée avec justesse par ho’oponopono : comment est-ce que je contribue au chaos que je vois ?

Aussi, quand on voit des choses terribles à la télévision, on peut alors exprimer « pardon pour tout ce qui en moi nourrit, même d’une façon infinitésimale, ce que je vois ».

Il est important de comprendre que l’interdépendance de tous les phénomènes signifie qu’on prend part au tout, et qu’on porte une responsabilité universelle.

Cette responsabilité ne signifie absolument pas qu’on doit porter le poids du monde sur ses épaules, et n’est en aucun cas une invitation à s’affliger ou culpabiliser.

Ce mot responsabilité peut être décomposé en « réponse » et « habilité » ou « capacity » (ability en anglais). Response-ability. C’est à dire la capacité à répondre.

Répondre à quoi ? A ce que nous offre le monde. On peut offrir une résonance élevée, qui va contribuer à améliorer les choses et rendre le monde plus lumineux.

C’est en cela que nous avons toutes et tous un énorme pouvoir : pouvoir de penser, pouvoir de sentir, pourvoir de ce que l’on partage et transmet.

La résonance, ou mantra, forme la forme ou yantra. Si la forme ne nous convient pas, alors il faut changer la résonance. On voit cela avec les expériences de cymatique, ou on voit la manière dont des sons forment des mandalas harmonieux ou un grand chaos.

Qu’est ce que cette résonance ? Ce que l’on émet, ce que l’on vibre.

Aussi, s’éveiller, ce n’est pas seulement penser qu’on est dirigé par des personnes ombrées, mais comprendre que l’on prend part au monde d’une manière qui dépasse sans doute ce que l’on imagine.

Il est important de prendre conscience qu’on est responsable de la vibration que l’on offre au monde.

Il ne faut pas mal comprendre cela. Des personnes peuvent culpabiliser de déprimer, d’être triste, ou malheureux. Il n’y a aucunement à culpabiliser. Nous sommes humains, grand du fait que l’on porte l’univers en nous, et pourtant d’une extrême fragilité. Être responsable ne veut pas dire que le monde doit reposer sur nos épaules, mais plutôt prendre conscience que l’on peut contribuer au monde.

Cette responsabilité est en réalité une grande joie : j’ai la possibilité de contribuer au monde, j’ai la possibilité de le rendre meilleur, j’ai la possibilité de faire partie de la solution.

Cela invite à une immense libération : libérer des chaines de se sentir inutile et impuissant. Car se croire impuissant est un leurre. Nous sommes créateurs.

Aussi, il est temps maintenant de prendre conscience qu’il est de notre responsabilité de participer le plus consciemment possible au monde à venir.

Et ne pas s’accrocher au résultat, car les choses se font en temps et en heure. Seulement savoir qu’on peut nourrir des futurs potentiels lumineux. Et c’est déjà énorme. Même si le monde part dans le décors, si on a nourrit la lumière, on ira vers la lumière. Cette incarnation, quand bien même on vivrait jusqu’à 100 ans, est bien courte, et ce que l’on développe et acquiert ici peut nous nourrir pour les temps à venir.

Cette période de fin des temps, et non pas je le précise de fin du monde, est une période très propice pour évoluer et grandir. On est ici, et on peut contribuer à ce changement, cette transformation. On peut prendre part à ce phénomène unique et incroyable. Une vie à cette période en vaut beaucoup. Si on fait ce qu’il faut, c’est merveilleux, c’est un cadeau immense que l’on s’offre.

Comme la résonance monte partout, le karma non résolus ressort. Cela peut être difficile. Mais n’oublions pas que l’on n’est pas seul. Si on prie, on sera porté, on sera aidé. Prier n’est pas seulement réciter des paroles, mais tourner tout son être vers les mondes de lumière. Demandez que l’on vous aide même à porter vos charges et souffrances. Avec le Ciel, tout devient plus léger, et l’aide arrive si on fait ce qu’il faut. Il ne nous est aucunement demandé d’être parfait, simplement d’avoir de la bonne volonté.

L’ombre est de sortit et provoque bien du chaos, c’est très clair. Mais la lumière est aussi présente, et répond très vite. A cette période, nous avons accès à tellement d’informations lumineuses, à toutes les traditions. Nous avons accès à de très nombreuses clés, et la lumière répond. Je me permet de préciser que le dernier livre de Serge Boutboul, « comment devenir un être spirituel authentique » est  sortit récemment, et j’encourage hautement à se le procurer, car non seulement il donne des clés en abondance, mais aussi transmet une énergie, un rayonnement, un soutien, et un tel livre est un merveilleux compagnon à avoir chez soi. Il porte du Ciel en lui.

Je reviens à cette responsabilité universelle. J’y vois un parallèle avec le pouvoir de nos achats. Selon la ou on met notre argent, selon nos achats, nous impactons bien des choses. On fait grandir ce que l’on nourrit. Un peuple unis peut s’opposer même à un géant si il le décide. Par exemple, aux Pays-Bas, Amazon a eu énormément de mal car les hollandais était attaché à leur entreprise qui rendait les mêmes services que le gant américain..

Mais bien au delà du pouvoir de nos achats, il y a le pouvoir de notre comportement, de nos pensées, de nos sentiments. Ils forment une matière subtile qui nourrit la lumière ou les ténèbres.

Si tous les jours, vous prenez ne serait-ce que quelques minutes pour prier, cela peut changer votre vie. Et si vous entrez en vous et vous tourné vers tous les êtres et souhaitez « puissiez vous vous éveiller », répétant cela en le laissant émerger du cœur, cela aura des impacts, et déjà sur vous. Le nectar d’une pensée impersonnelle vous remplira. Vous verrez les effets dans le temps.

Réciter des mantras aussi, lire des textes sacrés, avec une intention altruiste apporte bien des choses.

Offrons une résonance lumineuse, et la forme changera en temps et en heure.

De partout sur la terre des êtres prient, rêvent une autre réalité, offrent une lumière au monde. Et aussi dans les plans invisible, une multitude d’esprits, d’êtres élevés travaillent à l’avènement d’un monde nouveau. Avec la pensée, rejoignons les, et offrons un rayonnement du cœur vaste.

Si on contribue au Royaume de Dieu, il s’éveillera en nous, et même lors de notre départ de cette terre, ces aspirations nous conduiront vers la lumière. Et n’est ce pas le plus important ? Si on gagne le monde, mais perdons notre âme, nous avons tout perdu. C’est aussi pourquoi ces serviteurs de l’ombre pavanent aujourd’hui, et ne seront peut-être jamais inquiétés sur terre. Mais ils sont à plaindre, car au moment de la mort, ce sera une autre réalité qui leur apparaîtra. Mais tôt ou tard, eux aussi prendront le chemin qui s’élève. Peut-être avons nous été à leur place dans d’autres vies. Aussi, au lieu de juger, pensons à offrir, à donner le meilleur de soi-même.

Il est important dans ces temps difficiles, d’accorder une attention particulière au corps et au mental. Le corps est vraiment notre maillon faible, aussi ménageons nous, faisons attention à lui. Il est notre véhicule pour l’incarnation, notre temple, prenons en soin. Parlons lui. Si on lui envoi de l’amour, il réagira favorablement.

Concernant le mental, attention aux informations que l’on nous sert quotidiennement. La télévision est vraiment un déversoir à déchets. Si c’est possible, il est bon de limiter l’exposition à ça. Pour ceux qui s’éveillent à la nature de ce monde et de ce qui s’y passe, les « complotistes », attention aussi à ne pas trop « gratter » car plus on plonge dans les rouages véritables de ce monde, plus on risque d’être effaré et de se faire du mal. C’est comme les images horribles que des enquêteurs regardent : ils le font car c’est leur travail, un travail difficile. Ce n’est pas utile que des particuliers les regardent, ils ne feront que se souiller. Aussi, pas besoin de trop plonger dans les horreurs de l’ombre qui s’agite ; focalisons nous plutôt sur le monde qui s’éveil.

Vous voulez contribuer à un monde meilleur ? Alors devenez meilleur. Prenez un temps chaque jour pour rêver un autre monde, l’imaginer. Un monde lumineux pour tous. Chantons des mantras, prions. Souhaitons aux autres, y compris aux personnes que jamais nous verrons, le meilleur. Cela nourrira quelque chose de bon.

Il est de notre pouvoir et capacité de faire partie de la solution, en élevant la vibration. Une vibration élevée créera des formes plus élevées. Un jour un monde beaucoup plus beau, juste et fraternel se dessinera sous nos yeux, et puisse les enfants d’aujourd’hui et de demain l’habiter. Retrouvons l’esprit fraternel, car l’autre, c’est nous.

Cela n’est pas évident, et je le conçois, surtout si on a affaire à des personnes difficiles. Cependant, n’oublions pas que si on supporte des gens, d’autres nous supportent aussi. Et il ne nous ai demandé que de la bonne volonté, c’est ce que je ressens profondément.

Au lieu de se tourner sur la venue d’un éventuel sauveur, prenons conscience que le véritable sauveur est la conscience qui s’éveille. Et nous pouvons en faire partie. Et peut-être que si cette énergie lumineuse atteint un certain point, alors un ou des sauveurs physiques viendront pour donner forme et manifester des futurs lumineux pour le monde.

Il est possible pour nous de nourrir ce chemin de rétablissement et d’élévation. Nous pouvons prendre part à la venue du Royaume de Dieu. Si on prend à cœur cet idéal, il plantera ses racines en nous, et s’élèvera jusqu’au monde de lumière. Cela vaut la peine de nourrir un tel arbre divin en soi. Et par ses fruits, nous pouvons rendre le monde plus humain.

Le grand vide

J’aimerais parler d’un sujet qui me touche, celui de la vacuité. L’eau d’une juste compréhension de la vacuité peut apaiser l’intense chaleur étouffante amener par les pensées dualistes : la non-dualité est source d’une grande paix. Comprendre la vacuité, c’est comprendre la nature des choses.

La vacuité a fait l’objet de profonde études dans la tradition bouddhiste, et été longuement mise en valeur dans des soutras, ceux de la Prajnaparamita (la perfection de la sagesse), dont les deux sutras les plus connus sont le soutra du cœur de la sagesse, et le sutra du diamant.

Qu’est ce que la vacuité exactement ? Est-ce un nihilisme ? Un vide complet ? Serait-ce également une manière de se faire des nœuds au cerveau dans le but de le rendre apte à accepter certaines théories et considérations ? Est-ce une croyance que l’on superpose sur les choses ?

Non, ce n’est rien de tout cela. La vacuité est simplement la reconnaissance que toute chose est vide d’un soi indépendant et séparé de l’univers.

C’est donc une reconnaissance des choses telles qu’elles sont. Et comment sont-elles ? Interdépendantes. Tout dépend de tout. Il n’y a rien dans l’univers qui s’est fait tout seul. Tout dépend de tout. Tout est relié à tout. Et le tout est relié à tout jusqu’à fondre dans le grand Tout.

Je regardais un repas, et je me suis dit qu’il était relié au soleil, à l’eau, à l’air, à la terre qui ont participé à sa manifestation. Et que si j’étire ma réflexion, il contiens en fait l’univers entier. Je priais demandant que l’univers présent dans la nourriture offre ses bénédictions. Et en étirant, ou comme si avec un microscope, je grossissais les choses, je tombe sur le vide. Non pas le néant, non, le vide. Vide de tout, vide même de vacuité, et donc matrice de toutes les potentialités. Et alors s’offre la possibilité de manger la pensée posée dans ce mystère.

Ce grand vide, ce grand yin, je le vois aussi comme la grande mère qui donne naissance à tout. Comment ne pas être saisis d’étonnement, de stupéfaction devant la création de cette Mère, la Shakti du créateur ? Elle façonne toute chose, des étoiles jusqu’au pousses d’herbes, comment ne pas être saisis d’émerveillement devant un tel jeu ? Un jeu aussi grandiose, immense, infini ou toutes les potentialités peuvent s’exprimer ? Simplement admirer. Et savoir que l’on peut jouer aussi dans ce grand théâtre, tout en se rappelant que l’on est des comédien en quelques sortes.

Les choses sont reliées entre elle de par leur nature même. Il n’y a pas besoin de les relier, elles le sont déjà. Il s’agit de le reconnaître. Le monde occidental a fortement développé l’individualisme, ou chacun évolue dans sa bulle. Cela a apporté du bon, c’est évident, mais aussi du mal, dont une des formes est de se sentir coupé de tout, y compris des autres alors que paradoxalement, les moyens de communications n’ont jamais été aussi développés.

Qu’est ce qui forme cette opacité nous enfermant en nous-même ? Cela me semble une forme d’égocentrisme. Si on décompose le mot, on a égo et centre. On parle d’enseignement qui veulent détruire l’égo, mais à mon sens c’est dangereux, car l’égo est simplement le fait de se sentir soi, ce qui est plutôt nécessaire pour agir dans le monde. Mais le fait de centrer l’attention sur ce sens du moi séparé des autres, c’est se restreindre, s’enfermer même en soi.

Cet égo est ressenti, mais il n’est pas vraiment existant, c’est simplement une perception de soi. Il est illusoire car du fait de se sentir coupé des autres, il affirme un mensonge. Rien n’est séparé. L’autre, c’est nous.

L’amour nous fait sortir de cet égocentrisme. Quand on sort de sa coquille, pour participer à quelque chose qui nous dépasse, qu’on passe du « je » au « nous », qu’on passe du « mercenaire » au « don de soi », on transforme son esprit en océan, et de ses profondeurs en jaillit des richesses sans fin.

Tout ce préambule pour une image qui me touche beaucoup. C’est Thich Nhat Han, dans son commentaire sur le sutra du cœur, qui m’a particulièrement touché avec l’image de la vague et de l’eau. Si la vague se sens vague, alors elle aura peur de mourir. Mais si la vague se sent eau, il n’est même plus question de naissance ou de mort.

Je m’approprie cette image, et la trouve parfaite pour parler de la surface et de la profondeur, du monde et de la substance, du personnel et de l’universel, de l’identification à un concept et l’ouverture sur le tout.

Il est dit dans le sutra du cœur que le Bodhisattva qui s’appuie sur la plus haute sagesse se libère des obstacles car sa pensée ne repose sur rien. Je voit cela comme sa pensée qui repose sur l’eau plutôt que sur la vague, sur l’écran plutôt que sur le film, sur ce qui pense plutôt que sur le fait de penser, sur la nature de la pensée plutôt que sur son objet.

La réalité est, mais les mots crées une division entre une réalité et une autre. Si on définit une réalité « riche », elle met alors en exergue une autre « pauvre ». Si une personne se définis riche, cela n’est pas un soucis. Mais si son identité profonde est associé à cela, et qu’elle s’y identifie profondément en opposition avec son opposé, alors que ce passe t’il ? La personne cherche la sécurité dans ce qui est changeant. Car rien ne l’assure de garder sa richesse. Et quand bien même elle la garderait, la peur de pouvoir la perdre apporte des angoisses. Et l’identification avec une polarité active l’autre polarité, le « pauvre », qui peut venir sous des formes de peur de perdre, de tensions, de fuite d’une réalité, de voleurs…

La pensée qui s’identifie à la vague, à un concept, génère deux démons : l’espoir et la peur. Ces démons tricotent ensemble toutes les souffrances. Ce sont des chapardeuses qui dévorent la paix et le bonheur.

Ainsi, ce riche est séduit par le démon de l’espoir d’en avoir toujours plus pour renforcer son sentiment de sécurité qui le tente d’accumuler plus, et le démon de la peur qui le terrifie par la crainte de perdre.

On peut voir comment l’identification à un concept peut provoquer bien des complications. Par exemple, si vous prenez à cœur d’être maintenant un homme, une femme « bien ». Vous vous identifiez à cela, et en faite votre identité. Cela met en exergue qu’il y a des gens « mal ». Et si vous les jugez ou vous définissez bien par rapport à eux, et il produit une communication entre ce bien et ce mal, les 2 pôles d’une même pièce, provoquant des difficultés potentielles.

Les polarisations assez neutres, comme l’attraction du masculin et du féminin est naturel. Comme l’électricité et le magnétisme. Mais il y a de nombreuses polarisations qui sont extrêmement pernicieuses : ce sont toutes celles qui émanent d’un esprit s’identifiant à la vague plutôt qu’à l’eau.

Toutes ces identifications de l’esprit génèrent espoir et peur, et donc désir et aversion. De plus, les vagues se sentant séparées les unes des autres, elles peuvent avoir envie de se voir comme ennemis. Alors qu’elles ne sont que… de l’eau. Elles ont la même nature.

Mais alors si s’identifier comme étant quelqu’un de « bien » peut amener ces soucis, n’est ce pas dangereux de tendre vers ce qui est bien ? Pas du tout. C’est se créer une identité de personne « super bien », s’y accrocher, la nourrir, fortifier cette identité en se comparant à ceux que l’on juge moins « bien », qui finit par provoquer de dangereuses polarisations. Mais faire le bien n’amène que du bon.

On pourrait théoriquement se comporter comme un saint, mais sans s’attacher à l’identité qui va avec, et surtout, sans se comparer avec ceux qui sont « moins » selon nous pour dorer sa parure.

Finalement, si dans l’exemple du dessus la personne se sait « saint », ce n’est pas un soucis, du moment qu’elle sait que ce n’est pas sa véritable nature. Le vrais soucis, c’est quand le ciel se prend pour un nuage parce qu’il le trouve très beau, alors qu’il n’est qu’ouverture infinis. Mais le pire, c’est de se définir une identité en jugeant ceux qui en sont l’opposée. Cela intensifie les polarisations d’une façon puissante. La série de livres Transurfing parle avec habileté de ces problématiques, et j’en recommande la lecture.

Mais comment sortir de ces polarisations reliées à nos identifications ? En posant notre pensée sur l’eau, pas la vague. Même si l’action est bonne, elle est l’expression de la bonté naturelle de l’être. C’est « normal ». On évite ainsi de « tendre » la polarité trop fortement, évitant des retours de bâtons. Et réellement, la beauté et la bonté forment le cœur de l’être.

Mais aussi, ce « je » n’existe pas. Quand on ajoute à ce je le moi, cela forme le « moi je », et c’est l’expression égocentrique par excellence, qui donne une importance capitale à une personne sans prendre conscience qu’elle n’est rien de par elle-même. Un lama, Garchen Rinpoché si mes souvenirs sont bons, disait que dans ce « moi je » est présent tout notre karma. Sortir de l’égocentrisme, c’est sortir du karma.

La vague, c’est aussi ce sens du moi. Sortir de ce moi, c’est sortir de la vague et tomber dans le cœur, dans l’essence, dans l’eau de sa nature. Comment sortir de ce moi ? Et bien par l’autre : en sortant son attention de soi, le plus vastement possible. Même, simplement, s’intérioriser et tourner son attention vers tous les êtres en pensant « puissiez vous vous éveiller », quelques minutes par jour, est très puissant. Un jour, vous vous demanderez pourquoi les personnes recherchent votre compagnie. Ils sentiront simplement ce nectar impersonnel, que chacun émane quand sa pensée, libérée de la pesanteur du « moi », peut s’élever jusqu’au trône de l’Amour

Ce « moi » n’existe pas. Il n’est qu’une identification, toute relative. On peut étendre notre champ d’attention d’une manière vaste et profonde.

Quand on rejette l’agrippement de ce « moi » dans nos actions, c’est à dire qu’on les fait comme offrande, c’est comme si cette pensée lourde, pesante de notre « moi » et de son armée de peurs et d’espoirs se libérait et se dissolvait, et alors les actes peuvent être emplis de la sagesse de la vie, et des potentiels plus grands de l’univers.

Comment libérer sa pensée pour qu’elle ne repose sur rien ? En ne faisant plus les choses pour soi, mais pour le Soi. Pas pour « moi » mais pour « nous ». Sentir que dans tout ce que l’on veut, on le fait pour l’autre aussi, pour nous, pour tous. Que même « nos » douleurs sont offertes pour apaiser tous les êtres. Il n’y a alors plus rien à saisir, plus rien à protéger, plus rien à gagner, plus rien à perdre. La pensée retourne au cœur et devient vide. La pensée qui donne naissance au mental est abandonné. L’esprit se révèle et rayonne.

Quand le « moi » devient transparent, ce sont les possibilités de l’univers qui apparaissent. C’est l’attention vaste embrasé de la félicité du cœur, révélant la claire lumière de l’esprit. Dans l’union de la vacuité embrasé d’amour, tous les potentiels surgissent. C’est le cœur de la déité.

Qu’est ce que l’on est exactement ? Avant ce corps, on en avait d’autres. Peut-être en aura t’ont encore. Tout change. Alors pourquoi figer les choses ? Toute chose figée, dure, pleine ne peut plus accueillir le nouveau. Pour qu’une chose soit, il faut du vide.

Aussi, qu’est ce qui doit se vider ? Notre esprit. qu’il cesse de s’agripper de façon maladive aux concepts, pour se tourner vers sa vraie nature. Qu’il passe de la vague à l’eau.

Sans cesser d’agir dans le monde et d’y prendre part, mais sans être du monde.

Le yoga du feu intérieur

Je voudrais partager des informations pour celles et ceux qui seraient intéressés à apprendre le Tumoo, le yoga interne de l’éveil du feu intérieur. 

C’est une méditation puissante et fondamentale qui appartient à la phase d’achèvement du yoga de la déité. Au Tibet, il fait froid, et les techniques pour se réchauffer sont importantes pour les yogis, cependant cette technique a une visée pas seulement physique (réveiller la chaleur interne et améliorer son immunité, sa santé), mais aussi une vision profondément spirituelle.

Lama Anagarika Govinda nous dit : “Tummo est le yoga du feu intérieur. C’est une puissance flamboyante, dévorante. Irrésistible ardeur qui fond tous les contrastes. Le but de ce yoga est avant tout spirituel et tend à la production d’un état psychique d’unité et de plénitude dans lequel toutes les forces et aptitudes qui dorment en nous sont fondues et élevées à leur plus haute efficacité.”

Milarepa, le grand yogi, était un pratiquant de Tummo qu’il semblait considérer avec la plus haute estime.

Il y a deux approches de Tummo qu’on trouve : une « occidentalisée », et une traditionnelle.

J’ai d’abord découvert le Tummo « occidentalisé » avec un stage de Maurice Daubard, un grand yogi au grand cœur. Il spécifie lui-même que ce qu’il enseigne n’est pas le Tummo traditionnel, mais d’inspiration tibétaine. Cette approche qu’il enseigne améliore fortement l’immunité, la confiance, la joie, l’exaltation et de très nombreuses autres qualités. Les bienfaits sont nombreux et profonds.

Maurice Daubard lui-même a traversé de grandes épreuves, dont une tuberculose. Il était condamné par ce diagnostique, et la pratique du Tummo, une foi profonde, le yoga… lui ont apporté la guérison. Il était très proche du Christ, et portait le Tibet dans son cœur. Il était réputé pour avoir accomplit ce que l’on peut qualifier d’exploits physique et psychique, montrant un courage, une force, une détermination, une motivation intense.

Maurice Daubard n’est plus de ce monde, étant retourné dans les mondes de lumière, mais un de ses fils, Patrick Daubard, continue à enseigner ce qu’à transmis son père. Tous les ans il y a des stages en Italie.

Le site de Mauruce Daubard :

http://www.mauricedaubard.com/

Le site de Patrick Daubard :

https://patrickdaubard.com/

Je me souviens que le stage avant le mien, une personne avait une amputation de prévus du fait d’un virus. Après le travail avec le froid d’une semaine, quand il a repassé des examens avant l’opération, le virus n’était plus là. De ce fait, il a gardé sa jambe. J’ai trouvé l’anecdote intéressante et trouve inspirant de la partager.

Patrick Daubard offre 2 enseignements de Tummo « online », qui peuvent être bien pour découvrir cette approche d’inspiration tibétaine, et il offre des stages en présentiel chaque année.

Une autre référence pour apprendre les pratiques d’exposition au froid, Wim Hof, est une référence. Ce hollandais à battu un certain nombre de records et on peut dire que c’est un peu un surhomme, en tout cas c’est l’image que j’en ai. Il enseigne l’exposition au froid et aussi une technique respiratoire puissante et profonde qui a des impacts très forts sur le corps et l’esprit. J’ai expérimenté intensément sa respiration pendant tout le confinement, et cela m’a fait énormément de bien.

Il y a sur youtube une session guidée pour sa respiration facilement trouvable en français.

Pour qui veut apprendre plus en détail les bienfaits de cette respiration, et les différentes manière de l’appliquer, il est possible de s’inscrire à un workshop en ligne, ou on est guidé au fil des semaines sur les manière d’apprivoiser cette technique puissante et bénéfique. 

J’ai suivit cet accompagnement en ligne, en anglais :

https://www.wimhofmethod.com/elearning/fundamentals

Cela combine des techniques de yoga, un accompagnement dans la pratique respiratoire, et des proposition d’exercice en lien avec le froid.

Enfin, pour ceux qui travaillent l’exposition au froid et se sentent d’aller plus loin que les douches froide, il y a aussi du matériel pour cela, par exemple :

Il existe aussi des machines à glaçons pour ceux qui ne trouvent pas l’eau assez froide.

Bien évidemment, je transmet juste l’information, et invite toutes personnes intéressées à explorer cette approche à se faire accompagner si besoin, et bien évidemment à se renseigner et se former pour ne pas faire n’importe quoi. Le froid doit être approché avec conscience, et responsabilité. Une des meilleurs façons de le faire est d’approcher des enseignant(e)s de qualité qui sauront vous guider convenablement. J’avais entendu Maurice Daubard s’inquiéter de la manière dont la pratique du yoga du froid s’effectue de plus en plus pas toujours bien accompagné, et il se demandait si n’y allait pas finir par y avoir des accidents du fait d’une pratique incorrectement pratiquée. L’exposition volontaire au froid n’est pas une plaisanterie et doit se faire correctement. 

Pour ceux qui veulent apprendre le Tummo traditionnel, qui a une visée spirituelle, cela peut apporter de grands bienfaits même en le faisant avec une température chaude sous le soleil, il y a des livres, et aussi des vidéos intéressantes.

En livre, je recommanderais celui de lama Yeshe : « the bliss of inner fire ». La version française a l’air de se faire rare et est vendu a des prix indécent à certains endroits. Si vous ne trouvez pas ce livre, il y en a d’autres très profonds et intéressants, aussi, on peut se rediriger vers d’autres ouvrages.

Ceci dit, on n’apprend pas vraiment correctement une telle pratique simplement avec un livre, quand bien même l’enseignement dedans est authentique et bien expliqué.

Pour bien apprendre, rien ne vaut de rencontrer des enseignants qualifiés. Ce n’est pas toujours facile, mais grâce à la technologie, aujourd’hui il est possible de suivre des enseignements par vidéos interposés, et même si ce sont des vidéos enregistrées, les bénédictions et la transmission passent quand même car il y a des choses authentique derrière.

Sur ce site, moyennant un abonnement mensuel à un cout très raisonnable, vous avez accès à de nombreuses vidéos pour apprendre le Tummo de 2 lignées :

– celle « classique » issus des 6 yogas de Naropa

– le Tummo de guérison de la lignée Hayagriva-Amitayus.

https://www.tummo.vajra-mandala.com/tummo-classes

Les enseignants, Jonas et Gosia Over, qui semblent proche de Milarepa, sont très pédagogues, et ont reçus l’autorisation d’enseigner de leur enseignant, lama Glenn Mullin.

Ils enseignent aussi les mouvements (yantra) principaux pour la pratique du Tummo, et guident des sessions régulières et complètes permettant de gouter cette pratique dans sa dimension traditionnelle.

Je les recommande chaleureusement. Par contre, les enseignements sont en anglais.

L’enseignement traditionnel du Tummo étant dans un contexte bouddhiste tantrique, il y a quelques éléments à apprendre, mais franchement, ces seuils sont loin d’être infranchissable. Sur ce site sont expliqués les fondamentaux requis qui forment toute sadhana.

Enfin, on pourrait avoir certaines critiques, disant que le Tummo est une pratique avancé, qui doit absolument resté secrète, qu’il faut avoir fait des accumulations de pratiques préliminaires, des retraites… Je leur répondrais que le Tummo proviens de l’Inde ancienne et les pratiques de ngondro n’existaient pas. Tilopa mentionne que pour approcher ces pratiques, il est bon d’avoir l’esprit joyeux. Le Dalai-Lama a également indiqué que le temps des secrets est passé.

Ceci dit, les lignées derrière tout cela sont authentiques, et il est important d’approcher ces enseignements avec un état d’esprit sacré, avec considération, respect de la tradition, et engagement intérieur. Ne pas respecter l’esprit de la tradition en ne voyant que l’aspect technique serait passer à côté de l’essentiel, et irrespectueux. Sans avoir besoin de devenir des érudits du bouddhisme, si le côté traditionnel vous intéresse, explorer l’esprit de cette tradition et de sa vision me semble porteur.

Il est bon de gardé véritablement secret, à mon sens, seulement ce qui est dangereux et requiert une grande prudence et maitrise, ou ce qui peut très facilement être détourné et causer des dégâts. Certaines choses doivent être transmises ainsi d’une manière appropriée et dans un cadre spécifique.

J’espère que ces informations seront utiles aux personnes désireuses d’apprendre ce yoga interne dans sa dimension « occidentalisée » et/ou traditionnelle.

L’art de bénir

Je souhaite vous partager une vidéo de Pierre Pradervand sur l’art de bénir que je trouve profondément intéressant. Vraiment, n’hésitez pas à l’écouter, car cette clé, intégrée dans la vie, peut complètement la transformer.

La bénédiction, c’est l’art de prononcer des paroles bonnes, et des paroles qui provoquent le bien. Bénir détourne le mal, fait fructifier toutes les choses bonnes, propitie tout ce qui est favorable. Bénir, c’est extrêmement simple, et tout aussi profond. Ce n’est pas tant un art oratoire, qu’une démarche du cœur. Il y a aussi des bénédictions sans parole.

J’ai expérimenté cet art des bénédictions, et quand parfois je me prend à critiquer une personne, je m’arrête (si j’y pense !), et commence à bénir. Et je suis étonné de voir comme cela change l’énergie, et apaise rapidement ce qui aurait put autrement monter en sauce et créer des nœuds à défaire par la suite.

Les bénédictions que vous envoyez vous touchent aussi. Même les personnes désagréables, on peut les bénir dans leur capacité à se transformer pour le meilleur d’elle-même et des autres.

On peut bénir aussi bénir une dépréciation qui nous afflige, dans son potentiel de se transformer en quelque chose de positif, ou même d’ouvrir la voie vers la qualité opposée à laquelle on pourra s’identifier jusqu’à l’intégrer.

Je me souviens de deux cas en rapport avec la bénédiction. Bien plus jeune, une personne avait manigancée pour prendre une place à un petit travail que j’avais. Je n’y étais pas spécialement attaché. J’ai bénis la situation, et affirmé que « quand une porte se ferme, une autre s’ouvre sur quelque chose d’aussi bien, voir meilleur » puis suit partit voir un film sans y penser. Le lendemain, sans la moindre démarche de ma part, je trouve un travail similaire, mais juste plus intéressant, bien mieux payé, et à côté de chez moi.

Une autre fois, à un travail, une personne se plaignait de tout et de rien jour après jour, et cela agaçait toutes les personnes autour. J’étais tenté de critiquer cette personne également, puis je me suis dit, non, cette personne est une source de bénédiction, elle est la pour mon bien, je choisis de voir les choses ainsi. Déjà, cela a calmé ma pensée, et grâce à cette personne, de façon totalement étonnante, une opportunité m’a été présenté sans même que je la cherche.

Ces choses se seraient-elles produites sans bénir ? Ce seraient-elles produites si je rugissais, critiquait, me plaignait uniquement ? Je pense que la bénédiction a vraiment un pouvoir guérisseur.

Et franchement, au lieu de penser à tout et n’importe quoi dans le bus ou le métro, pourquoi ne pas s’intérioriser et bénir, souhaiter l’expression de leur plus haut potentiel à toutes les personnes qui prennent aussi ce moyen de transport ? Pourquoi ne pas bénir une plante dans la beauté de ses fleurs et l’harmonie de ses feuilles, la profondeur de son vert ? Pourquoi ne pas bénir nos organes dans leur fonctionnement le plus harmonieux ? Pourquoi ne pas bénir notre adn dans ses potentiels les plus élevés ? Ou bénir un projet dans tous le bien qu’il peut apporter ?

Il y a une grande profondeur dans cette clé de la bénédiction. Si vous avez un, une amie qui vous tiens à cœur, pourquoi ne pas prendre quelques minutes pour le, la bénir de tout le meilleur possible ? 

Si tous les jours on exprime de la gratitude, et exprime des bénédictions, la vie rapidement prendra d’autres couleurs. C’est quelque chose à expérimenter. C’est facile, cela peut se faire dès maintenant.

Voilà la vidéo :

Son site web sur les bénédictions :

Son livre de bénédictions en français :

« pensées bienveillantes à s’offrir et à offrir ».

Qui viens de son livre en anglais plus complet :

« 365 Blessings to Heal Myself and the World »

Offrez vous ce cadeau de découvrir l’art de la bénédiction, il y a quelque chose de profond la dedans. Les choses les plus grandes sont parfois cachées dans les choses les plus simples. 

La source des enseignements

Ces derniers temps, des lamas importants sont décédés. Je voudrais partager quelques réflexions sur ce que cela m’inspire.

Être lama se fait par la réalisation d’une retraite de 3 ans. Personnellement, si j’ai une admiration certaine pour le courage, l’engagement, l’implication sur ces retraites, et tout ce que cela implique comme qualités humaine et soif de « quelque chose », je suis beaucoup plus circonspect sur l’idée qu’une telle retraite suffise pour produire des guides de lumière authentique, surtout si leurs expériences intérieurs ne sont pas prises en considération et qu’ils ne sont pas « évalués » à la fin de la retraite.

En effet être un guide de lumière, c’est quelque chose, à mon sens, qui ne répond pas à un « cursus de type scolaire ». C’est une démarche intérieur profonde, qui d’ailleurs souvent ne date pas d’une vie, ou l’être se traverse, intègre son ombre, plonge dans des dimensions de son être dépassant sa personne et le connectant à un espace dépassant ses propre limites, s’élevant dans des aspects supérieurs de la conscience. 

Une telle démarche, à mon sens, n’est pas relié à un cursus type, une retraite, mais à une démarche de tous les jours, constantes, répétés, nourries, et intégrée dans la vie de tous les jours.

Je ne dit pas qu’une telle retraite de 3 ans ne permet pas cela. Je pense au contraire que cela fournit un espace merveilleux pour un tel travail, mais ce n’est pas parce que cet espace est présent qu’il est forcément toujours bien utilisé.

Pour ma part, j’ai parlé avec des retraitants, donc des lamas techniquement, et je suis mitigé. Si j’ai trouvé des personnes que j’ai trouvé vraiment inspirantes et brillantes, il y en a d’autres dont j’ai l’impression que c’est surtout leur tête qui a été nourrit.

Je suis beaucoup plus touché et inspiré par celui qui dans son cœur porte l’univers, les torrents, les forêts, les étoiles, la force du sauvage, le mystère et l’amour plutôt que par celui qui dans son cœur porte des attachements à ses titres, la considération qu’on lui porte, ses vêtements cérémoniels…

La vérité, c’est que l’apprentissage, c’est tous les jours. La terre est une école, et dans la vie de tous les jours, il y a beaucoup à apprendre et un espace incroyable pour intégrer ce que l’on pense avoir compris.

Je ne vais pas m’attarder sur cet aparté, et continuer en reprenant le thème principal. Ces lamas décédés, un de l’école des anciens, et un de l’école Gelugpa, pour moi sont des êtres qui ont un grand niveau, et sont des guides authentiques.

Traditionnellement, dans le bouddhisme tantrique, quand un enseignant décède, ses disciples récitent des prières pour qu’il se réincarne vite. A titre personnel, cela m’interroge. La vrais prière de retour de ces guides, à mon sens, et cela concerne toutes les traditions, c’est la soif, l’intérêt, un feu intérieur intense qui met en mouvement. Si on demande à ce que des guides viennent ou reviennent, c’est par ce que l’on a soif, on brule pour avoir le dharma, on a une intensité intérieur pour s’extraire des souffrances et de la dualité, pour embrasser la lumière.

A mon sens, c’est cela la vrais prière pour leur retour. Sans cette soif, si il n’y a aucun intérêt, à quoi sert le guide ? Autant aller faire d’autres choses.

Mais ces prières de retour me font penser à une chose que je souhaiterais partager. Quand on demande à un guide de lumière de revenir, c’est une demande « externe ». Il y aurait à mon sens une demande « interne » ou plus secrète, c’est à dire plus profonde et moins évidente, qui signifie : « puisse l’enseignement de ces êtres murir et s’incarner en moi », et également « puisse cette présence, cette lumière qui s’est adressé à eux et a couler à travers eux, puisse t’elle naitre en moi, s’enraciner en moi ». Ainsi, on devient des prolongements, en quelque sorte de ces guides, on devient des portes et fenêtres à travers laquelle leurs activités continuent à s’exprimer.

En gros, on demande à devenir nous aussi, à notre niveau, porteur de la lumière et de la présence qu’ils ont manifesté, et de grandir avec elle.

Cela, à mon sens, c’est la vrais prière de réincarnation. Que s’incarne cette présence aussi en nous afin que l’esprit des maitres continuent à agir à travers nous, à travers notre sensibilité.

Pourquoi toujours voir le guide comme extérieur ? Il parle, ou elle parle car les femmes ne sont aucunement moins bien placé pour enseigner, mais qui s’exprime ? Le principe du guru, qui je souligne est un principe et non une personne, qui s’exprime à travers un être. Et ce principe est présent en tous. Alors pourquoi ne pas se relier à cette  présence mystérieuse qui enseigne, initie, transmet à travers un être ?

Si on voit un guide comme un corps de chair, alors on le perdra à la mort, et si on n’est pas dans sa présence, on est loin de lui. Mais si on prend conscience que le principe du guru qui a fécondé cet être et en fait son messager, n’est pas le corps mais utilise le corps, et que ce principe est en nous et en tous l’univers, alors il n’y a jamais de séparation. Même la mort est une séparation illusoire. Car à ce moment, l’esprit du guide voyage dans l’univers, et pour les plus grands, fonds dans l’univers et au delà sans disparaître. Penser au guide c’est se relier à sa présence, à son esprit, et recevoir ses bénédictions.

C’est comme une statue de divinité. Si par des actions magiques ou par une intense dévotion cette statue se fait le scaphandre efficace d’une déité, alors peut être des miracles se produiront quand les gens la prieront ou seront en sa présence. Mais la statue n’est pas la déité. Si la statue est détruite, la déité n’est en rien affecté ou concernée. Mais c’est à nous par la force de notre sincérité, à toucher cette déité, et si on la touche, si on établie cette reliance, alors on est là toujours avec elle. Si on pense aussi à cette statue, bien que détruite, cela nous reliera de nouveau à elle.

La déité ou l’esprit du guide, est comme un soleil, et certains « cristaux » reçoivent cette lumière et la réfléchissent. Si par chance vous rencontrez un cristal humain qui irradie cette lumière infinie, considérez le, mais ne vous arrêtez pas à son corps. Reliez vous à la présence solaire, divine, christique, qui coule à travers. Cette présence, jamais ne meurt, car elle ne nait pas non plus. Elle coule de la source et s’exprime à travers les cristaux qui la reçoivent. Si un cristal est rouge, la lumière qui coulera sera rouge, et sa forme changera aussi l’aspect de cette lumière, personnifiant la sensibilité et l’orientation particulière de ce cristal humain.

Un véritable maitre n’est pas limité par son corps, il a contacté des aspects de la conscience vaste et profond. Son esprit illumine et embrasse d’une façon océanique et solaire. Sai Baba de Shirdi par exemple indique qu’il réside, c’est à dire pas sa personnalité mais ce qu’il incarne, le principe qu’il porte, dans tous les cœurs. Après son départ, il continue à agir. Penser à lui, c’est se relier à lui, c’est recevoir sa bénédiction. Car il existe bien sur d’une façon externe, mais la présence qu’il incarne et s’est révélé à travers son corps est immuable et présente partout, et elle aussi nous bénis.

Il est dit dans le bouddhisme tantrique que les 3 corps d’un bouddha, que je vais appeler avec les noms qui me parlent, pardon d’avance aux puristes attachés aux mots et à l’orthodoxie (je suis davantage attaché à faire passer une perception qu’un concept doctrinal), est le corps de vérité qui embrasse l’espace infinis, semblable au ciel, le corps de vibrations et de lumière qui brille comme l’arc en ciel, manifestant des visions et manifestations et pourtant sans substance réelle, et le corps d’émanation qui peut être un corps physique.

Mais les corps d’émanations d’un bouddha peuvent être nombreux. Cela peut être des humains, mais aussi des objets… C’est à dire que quand on se relie au corps d’un maitre, c’est à travers le corps d’énergie et le corps de vérité que sont véritablement transmis les choses. Le corps n’est qu’une véhicule.

Quand dans un rêve on reçoit une initiation, une transmission, un enseignement, est-ce que c’est un corps physique qui nous enseigne ? Non, c’est le sambogakaya, ce corps d’énergie qui n’est limité par aucune distance, aussi vaste soit-elle. C’est aussi pourquoi on peut recevoir bien des choses à distance. Ceux qui sont attachés aux objets, vases, pilules… pour considérer qu’une initiation est transmise, à mon sens, se trompent d’une certaine manière, car ce ne sont que des supports pour transmettre l’initiation. Ils peuvent être utiles, mais ne sont pas déterminants.

Et quand le corps d’émanation, le nirmanakaya disparaît, est-ce que les deux autres corps disparaissent ? Aucunement, et ce qui passait à travers eux continue à transmettre et agir. Aussi, il est important et essentiel de cultiver la reliance affective et énergétique, car les choses continuent. Mais l’effort pour recevoir et entendre est autre.

Comprenons aussi que cette présence divine qui parle à travers un véritable enseignant de lumière est vaste et peut parler à travers vous. C’est aussi le principe, encore à un autre niveau, des lignée, à savoir qu’une présence qui a « allumé une bougie » peut aussi « allumer la votre ». L’être qui a vécu, si il est visualisé, est présent. Son esprit, et surtout l’Esprit qui parlait à travers lui ou elle, se révèle par cette attention et amour. Et les bénédictions surviennent.

A la mort d’un maitre particulier, une enseignante de la lignée m’indiquait en substance, je ressort l’intention pas les paroles exactes « ne le cherche pas dans son corps. Il a fondus avec tout l’univers. Il est dans le vent, l’eau, le ciel, la terre, les étoiles, partout ». Le visualiser, c’est déjà être en sa présence.

Neem Karoli Baba, grand maître hindous, mais bien au delà de toutes étiquettes, disait qu’à sa mort, il aurait encore plus de possibilités d’agir et de faire le bien.

La petite Thérèse a indiqué qu’elle « passerait son ciel à faire du bien sur la terre », et ce ne sont pas des paroles vaines. Elle est bien présente. Pas besoin d’être chrétien. Le paradis n’appartient pas au chrétiens, et la libération n’appartient pas au bouddhiste. Ceux qui se croient arrivés parce qu’ils ont rejoint une religion ont à mon sens certaines notions erronées à défaire.

L’invisible est présent, et à notre époque, tellement accessible. Mais à quoi se branche t’ont ? L’important, l’essentiel, c’est l’intention. Qu’est ce que tous les maitres lumineux ont en commun ? Au delà de leurs langages, au delà de leurs sensibilités, de leurs traditions, de leurs manières d’être et d’agir parfois même opposés… il y a quelque chose que tous ont en commun : l’amour, le don de soi, l’élévation de conscience, la sortie de sa petite personne pour embrasser une attention plus vaste. Ce qu’ils ont en commun, c’est de capter des rayons de ce soleil qu’est l’amour. Je précise que l’amour n’est pas toujours apparent comme on le croit. Par exemple Raspoutine a très certainement un amour véritable, mais il n’est pas dans la norme on va dire.

Alors comment les retrouver, comment se rapprocher de leur lumière jusqu’à permettre à notre être de s’éclairer et d’accéder à plus de transparence ? En se connectant à cet esprit qui les unis, que l’on peut appeler en langage chrétien « chercher le Royaume de Dieu et sa Justice et l’Age d’Or parmi les humains », ou parmi les bouddhistes « Boddicitta » ou « esprit d’éveil », ou alors simplement chez des philosophes réfléchis et profonds, être humain. Naitre humain est automatique, devenir humain est une réalisation. C’est comme tenir debout ou être debout : il y a un monde entre les deux. Si le jour de ma mort, je suis considéré comme un humain véritable, debout, je considérerais que cette incarnation n’aura pas été gâchée.

Donc comment se relier à cet invisible de lumière ? En intégrant et vibrant avec cette intention qui dépasse sa propre personne. En jetant l’intention « moi, ma famille et quelques amis » dans l’océan de l’universalité et placé la vastitude de l’espace embrasé de la félicité du soleil dans le cœur, et sur cette croix de l’amour (vertical) fécondant l’espace infinis (horizontal), laisser surgir sur cette croix la rose sauvage, signe mystique des initiés libre, et laisser son parfum imprégner nos actes.

Une radio doit se synchroniser avec certaines ondes pour recevoir la bonne musique. Ici c’est pareil. Comment recevoir la lumière ? En élevant son intention, entre autre. Jésus ne dit-il pas « cherchez le Royaume de Dieu et tous le reste vous sera donné par surcroit ? ». Jeune, je ne savais pas grand chose, et portait des bagages intérieurs pesants. Mais j’avais une certitude absolue que cette parole est véridique et que le ciel pourrait être enfermé dans une bouteille, et l’eau de l’océan vidé avec une cuillère, mais que la véracité de cette parole ne passera jamais. J’ai décidé de la prendre à cœur et de la nourrir, et de m’aligner avec, et elle m’a beaucoup porté à travers les obstacles, et dans la souffrance, a été pour moi le phare qui m’a évité des précipices, ou la mort. J’encourage par expérience à considérer avec respect ces conseils évangéliques, car ils portent la force de la régénération, et des clés extrêmement profondes. Planter les graines de ces clés en vous, et les fruits que vous savourerez auront la saveur de la connaissance qui remplit l’être d’une lumière tout droit sortit de monde féérique.

C’est l’amour qui sauve, et ceux qui cherchent le pouvoir devrait changer leur désir de pouvoir en sens du service de tous, service de la part divine en tous. La aussi Jésus nous indique « que celui qui veut devenir grand devienne un serviteur ». 

Être au service, c’est adopter le langage de la nature, de l’univers, et avec persistance, au devient amis de l’univers. Shakti, la Mère, dans son texte mystique du Durga Saptasati ou Chandi Path, offre ce verset qui signifie à peu près « ceux qui s’inclinent devant Toi deviennent le refuge de l’univers ». S’incliner devant l’énergie de toute chose, offrir respect et service, c’est embrasser le centre, et devenir un foyer rayonnant. 

Ce n’est pas l’humain et surtout sa personnalité, venant de personna, le masque, qu’il faut glorifier. L’humain devient grand en se faisant petit. Comprenons nous bien, il ne s’agit pas de petitesse ou dévalorisation, ou fausse humilité mais déploiement du sens du service. Le corps peut aider autour à un certain niveau. La parole peut envelopper l’éther universel des échos des bénédictions joyeuses, et la pensée peut fertiliser de vie et de lumière l’univers entier. Pourquoi se limiter ? Apprenons à penser avec la profondeur de l’océan et l’infini du ciel, et la délicatesse des oiseaux qui portent les messages entre humains et les mondes supérieurs.

Ne devenons pas des copies des êtres qui nous ont inspirés, mais laissons nous toucher, inspirer pour que notre lumière puisse aussi se révéler avec notre sensibilité propre.

Chacun doit trouver sa clé pour s’éveiller, parler son langage. Le soleil déploie ses rayons sur toute la terre, mais chaque plante déploie sa nature propre. Elles ne se copient pas. Mais elles s’inspirent toutes de la même source qui les nourrit.

Krishna nous indique qu’il vaut mieux suivre son chemin, même imparfait, que de suivre le chemin d’un autre. Mais il est bon de se faire inspirer et guider par des ainées. Cependant, son chemin intérieur est propre à nous-même. Si tous les chemins mènent au cœur, ils sont loin d’être identique. Chacun doit vivre sa propre guidance en harmonie avec celui des autres.

Comment savoir si on est sur le bon chemin ? Le chemin de lumière est un chemin qui s’élargit enseigne Serge Boutboul, un chemin qui grandit sous nos pas. Il offre de grandes possibilités. Bien sur, il y a des obstacles, et parfois des épreuves, mais en marchant dans la bonne direction, on reçoit force et inspiration.

N’hésitons pas à nous relier à nos ainés, vivants et dans l’invisible, pour créer une toile faite des fils d’une conscience dénuée de sens du soi, pour laisser surgir la conscience du Soi, le mystère sans visage ni forme, jamais né, jamais mort, et pourtant, plus proche que notre propre souffle. Tissons les fils d’une nouvelle conscience, d’un nouveau ciel, d’une nouvelle terre. Nous ne sommes pas seul. Rêvons d’un monde plus vivant, plus vibrant, plus lumineux. Réunissons nous même ensemble pour souhaiter, rêver, prier. Lâchons les désirs personnels, et embrassons un chemin qui ne concerne pas que notre bien propre. Alors on découvrira certainement bien des amis sur le chemin, qui nous accompagneront bien au-delà de cette vie.

Soyons créatifs. Son potentiel lumineux peut contribuer de multiples façons à diffuser des rayons d’espoir et d’une vie nouvelle. Soyons les artisans du monde à venir, et déjà en esprit on commencera à venir s’y installer.

Je vais arrêter ici. Je ne savais pas vraiment ce que je voulais dire, mais j’avais besoin d’exprimer quelque chose qui voulait sortir. J’espère que la mise en forme reflétera correctement mon ressentis.

Le lièvre d’eau

Aujourd’hui nous rentrons dans l’année du lièvre d’eau. Le lièvre est un animal pur, merveilleux, doux et généreux. L’eau également est un élément féminin. On pourrait s’attendre à ce que ce lièvre amène des énergies de douceur pour cette année, ce qui ne ferait pas de mal.

Ceci dit, aucun signe n,’est parfait, et chacun à son côté sombre. Le lièvre est aussi peureux, et l’eau, signe des émotions, est aussi lié à la peur.

La peur est un poison qui nous paralyse et nous détourne de notre chemin. Combien de personnes s’écartent de ce qui est juste pour elle à cause de la peur du regard des autres, de la société, la peur d’échouer et ainsi de suite ? 

La société joue avec cette peur. Depuis 2020, la peur est induite chez le plus grand nombre, et cela paralyse la pensée et la réflexion posée, permettant de facilement être manipulé.

Aussi, le lièvre peut aussi facilement se faire embarquer par de mauvaises influences, et c’est la peur qui le conduit à se laisser influencer.

Le lièvre nous pousse à l’introspection, à entrer en nous. Mais pour trouver en nous la voix du cœur, celle qui nous emmène dans la bonne direction, il faut dépasser toutes ces peurs qui nous jettent dans les bras des manipulateurs et personnes malveillantes de tout poils.

Aussi, le défi que je vois relié à ce lièvre d’eau, c’est la voix que l’on va se décider d’écouter. Va t’ont écouter la peur, qui va nous jeter dans les bras des mauvais conseillers, ou alors va t’ont réussir à se relier à la sagesse intérieur qui va nous ouvrir un autre chemin ?

La solution est intérieur. Tout semble bouché ailleurs. On assiste à une dissolution de l’intégrité des institutions, un mensonge omniprésent, et les mauvais semblent agir en toute impunité. Le monde minéral, via l’intelligence artificielle, se réveil, et des perspectives d’une fusion de l’humain avec l’intelligence artificielle n’est pas une impossibilité.

L’intelligence artificielle, malgré ses prouesses, reste une machine, dénuée de conscience. Elle peut produire des tableaux, de la poésie, mais sans tous le processus créatif intérieur, sans reliance, sans sentiments, et de ce fait cela reste froid et sans vie. La machine n’a pas de conscience, d’amour et de reliance. 

La peut a provoquée des ravages ces dernières années, et les médias y sont pour beaucoup, en attisant tout ce qui peut effrayer, comme la peur de la mort.

Pour une personne spirituelle, la mort est un passage. La séparation d’avec les êtres cher est une vrais souffrance, mais le passage en tant que tel, si on est intègre et de valeurs, n’est pas en lui-même une cause de peur excessive. Ce n’est qu’un passage, et la vie continue ailleurs.

D’ailleurs, la mort est un élément important à considérer : cela vaut-il la peine de piétiner ses valeurs, d’agir d’une manière ombrée, ténébreuse, pour gagner quelques avantages matériels ? Car même si dans cette vie des personnes peuvent échapper à la justice et jouir de nombreux avantages matériels, la mort devrait les faire relativiser. Car n’emportant avec soi que le bien et le mal accomplit, il est dommage de vivre comme un prince sur la terre pour ensuite se retrouver dans des situations peu attirantes sur l’autre plan et pour les vies futurs. Les évangiles nous avertissent : à quoi bon gagner le monde si c’est pour perdre son âme ?

Le monde est en train de se transformer d’une façon profonde, et la direction ou nous iront, au niveau collectif, dépend de nous tous.

Il y a de nombreux chemins, mais ils peuvent se résumer en deux : suivre son cœur, ou alors suivre l’ombre qui prend de nombreuses formes : peur, égocentrisme, ignorance.

Le lapin sait faire preuve de courage aussi, car dans les mythes chinois, il est dit qu’il se jette dans le feu pour l’empereur. D’où lui vient-il ce courage soudain alors qu’il est un animal si craintif ?

Ce courage lui viens de l’amour, de la générosité, de ses qualités humaines. Par amour, on peut dépasser la peur. Par contre, centrer sur soi, ce fameux « moi je », la peur s’agrippe avec une grande force et étend son empire sur nous.

Si la pensée ce détache de notre intérêt purement personnel, pour embrasser le « nous », le plus vaste que nous, l’esprit devient plus grand, il peut devenir comme un océan, et la peur se dissous. Alors se reflétera alors dans ces eaux les signes des étoiles qui nous montreront le chemin du retour à la maison.

J’aimerais donner une petite réflexion sur le « conspirationnisme ». On peut leur tirer notre chapeau pour leur grande clairvoyance, et les informations qu’ils donnent. Ceci dit, à trop baigner dans ces énergies des groupes conspirationnistes, on peut rentrer dans la peur, la colère, la révolte, la haine même. Et rappelons nous qu’on est dans une monté vibratoire, relié à une fin de cycle de 26000 ans, et qu’il y a un embranchement, si je puis dire, qu’il est préférable de ne pas rater, et qui dépend de notre grandissement intérieur. Aussi, oui tenons nous au courant et saluons l’effort de ceux qui cherchent à nous ouvrir les yeux, mais faisons attention de ne pas baigner trop fortement dans ces égrégores pour ne pas se laisser envahir par la révolte et la haine, qui nous détruiraient.

De toute façon, ceux qui servent le mensonge recevront tôt ou tard le vrais salaire de leur « travail ». Si on regarde avec de la hauteur, ils sont surtout objet de compassion. Rappelons nous aussi que ces êtres sont aussi nourrit de notre « mauvais penchant ». Le mythe des « ils sont 1 % de méchants et nous sommes les 99 % de gentils » est une arnaque intellectuelle, car sans l’ombre dégagé par ces 99 %, nous tous, il n’y aurait aucune cause pour que ces 1 % prennent forme pour réfléchir la dualité et l’ignorance que l’on porte. Chercher des boucs émissaires est très confortable, mais à l’immense inconvénient de nous déresponsabiliser totalement. Si on veut apporter vraiment quelque chose de bon, il faut prendre conscience de ce que l’on apporte par nos pensées, nos sentiments, nos désirs et sil ils ne sont pas clairs, chercher à s’améliorer sans jugement, mais sans complaisance non plus.

Il est temps de s’éveiller, mais qu’est ce que cela veut dire ? S’éveiller, ce n’est pas uniquement de penser qu’on nous mène en bateau, qu’on est mal guidé, et que nos gouvernements ne sont pas forcément animées de bonnes intentions. C’est quelque chose qui englobe cela mais va plus loin. C’est de réaliser que nous portons une profonde sagesse en nous que l’on peut révéler et rayonner. C’est réaliser que l’on souhaite un autre monde, d’autres valeurs, qu’on ne souhaite plus être esclave de l’égocentrisme, mais embrasser l’idée de fraternité, c’est aussi réaliser que l’autre, c’est aussi d’une certaine manière nous-même, c’est aussi réaliser que nous sommes des êtres spirituels, créateurs, et que l’on souhaite se manifester avec la plénitude de notre être. C’est devenir des jardiniers de l’Eden contribuant à faire de ce monde un paradis.

Toute cette sagesse c’est le cœur. Ce qu’on appelle Dieu n’est pas uniquement extérieur, mais résidant au plus profond de chacun de nous. Il est important de se rappeler cela. Quand on demande, Seigneur, guide moi, on demande à la sagesse  divine du cœur de remplir notre vie. Les religions, en disant que la divinité est extérieur, nous éloigne de nous-même. Bien sur qu’elle est extérieur mais avant tout elle réside au plus profond de nous. Est-ce que je l’invente ? Non, c’est la parole des mystiques depuis des temps sans commencement. Répétée et répétée encore, car cette réalité doit être rappelée encore et encore.

Le monde est une projection de l’intérieur. C’est à dire que si une majorité s’éveil à l’intérieur, le monde devra suivre. Car le monde est une projection de l’espace intérieur.

La peur, l’égocentrisme, l’ignorance sont les couches sombres qui empêchent cette lumière intérieur de se révéler et de rayonner.

Qui sont les vrais ennemis ? C’est cet esprit de dualité, d’ignorance. C’est cela le véritable ennemi. Il n’a pas de bras, pas de jambe, et pourtant, il conduit des pays à se faire la guerre, il peut faire tomber des empires, et amène une misère et souffrance sans limite. Cet ennemi agit depuis la nuit des temps. Quand on prend conscience que c’est cela le véritable ennemi, alors on entre dans ce qu’on pourrait appeler une « guerre sainte », c’est à dire une lutte contre cette ignorance, cette dualité pour réaliser l’interdépendance de tous les phénomènes, l’unité de toute chose, d’où découle l’amour, la sagesse et la vie.

On peut détester ce président que l’on à, et personnellement, je ne l’aime pas, ou plutôt ce qu’il manifeste. Ceci dit, même si il venait à partir, qui va le remplacer ? Si cette ignorance et cet égocentrisme ne diminuent jamais, alors il y en a des milliers comme lui qui pourront continuer son « travail ».

Par contre, si on génère les causes de l’amour, qu’on rêve d’un autre monde, cela peut amener un jour un ou une vrais chef d’état, porté sur le bien du collectif, qui pourra se manifester.

La peur nous conduit vers les précipices. Par peur, des gens se sont jeté dans le feu ou par les fenêtres. La peur est une mauvaise conseillère, qui nous pousse dans les bras des faux guides qui nous égarent du chemin.

Pour recevoir la peur, ce n’est pas dur, il suffit d’être passif et de regarder la télévision. Par contre, pour toucher la sagesse du cœur, il faut le vouloir, il faut le désirer, il faut faire des efforts.

Que voulons nous ? Il faut prendre conscience qu’on a un rôle à jouer, tous sans exception. Si nous voulons, souhaitons de tous notre cœur se relier à la présence divine qui nous habite, si on peut faire des efforts pour cela, alors on percera à travers cette couche de ténèbres, et on trouvera le soleil intérieur.

Le lièvre celons la mythologie chinoise prépare les remèdes dans la lune. La lune peut se placer dans le ventre, maitre des eaux et des forces inconscientes. Elle peut aussi se placer au niveau de la tête, et représente le mental réflectif qui réfléchit la lumière.

Mais cette lune réfléchira t’elle la lumière du soleil, du cœur ? Ou alors sera t’elle le reflet de l’inconscient collectif ?

Autrement dit, se nourrira t’ont de poison ou de nectar ? Cela dépendra de notre regard.

Je formule le souhait que ce lièvre d’eau sera le lièvre qui produira le remède pour guérir notre être de la peur, de la dualité et de l’ignorance, afin de recevoir la guérison de l’ouverture à notre vrais nature.

Faisons du lièvre un ami, et cela dépend de notre travail. Si on fait des efforts, que l’on se tourne vers notre cœur, le lièvre trouvera sa place comme maitre des remèdes pour guérir la souffrance de l’exil et nous ramener à la maison. Que ce lièvre d’eau soit pour nous un bon compagnon.

La source de lumière

Les égrégores ont une influence énorme sur notre manière de pensée. Un égrégore est une forme d’esprit de groupe qui se forme en agglomérant les pensées, désirs, énergies des personnes formant ce groupe.

Les égrégores sont partout, et si ils sont influencés par les personnes le composant, cela marche aussi dans l’autre sens : ils influencent ceux qui les composent.

Sans vouloir rentrer dans la politique, je remarque quand même que beaucoup d’adhérents aux idées transhumanistes, pro-vaccinale du nouveau virus à la mode, sont des personnes appartenant à des groupes dit de « gauche », comme par exemple le parti démocrate aux États-Unis. Comme la « gauche » se veut social et humaniste, et le narratif du nouveau virus invoque à tout bout de champ la « solidarité » et « sauver » des vies, en effet cela cible cet égrégore de tendance social. Reste à savoir comment au cours de ce narratif, des mots ont été fortement tordus dans leur sens.

En réfléchissant dessus, je me disais que si un égrégore se fait imprégner d’une idéologie, s’y ouvre et y adhère, tout ceux qui font partis de cet égrégore sont alors alimentés, tentés d’être modelés par ces lignes énergétiques de l’égrégore.

Cela peut aussi expliquer pourquoi des personnes adhèrent à certaines idées. Non qu’elles y adhèrent totalement, par réflexion profonde ou conviction, mais parce que des lignes de force modèlent leur pensée.

Du temps de la 2ème guerre mondiale, ce sont des égrégores politiques plutôt de « droite » qui ont été contaminée par une idéologie malsaine.

Quand je voit des acteurs, qui se disent animée de valeurs humanistes, bienveillantes, sensibles à la condition humaine, en tout cas dans leurs mots, se mettre à souhaiter que les non vaccinés soient enfermés, ostracisés, rejetés… qui valident pleinement la logique des pass sanitaire et vaccinaux, je me dit qu’il y a un problème. Comment adhérer à ce genre d’idéologie tout en se disant humaniste ?

Bien sur, il y a de nombreuses raisons, comme la peur, le désir de suivre « le troupeau », l’insécurité produite du fait de ne pas s’aligner avec le gouvernement censé nous protéger, la crainte d’être jugé, des intentions carriéristes aussi car suivre un narratif apporte plus de bénéfice pour la carrière que de s’y opposer.

Cependant, à un niveau énergétique, je pense que des égrégores puissants, auxquels s’identifient fortement des gens, se sont soumis à cette idéologie, et par la même, ils tentent ensuite de modeler les lignes de conduite et de pensée de leurs adhérents.

Sommes nous des robots programmables, sans possibilités de nous échapper à l’influence collective ? Si il y a un manque de conscience, on s’en rapproche. Par contre, si on développe une saine individualité, et que l’on réussit à s’extraire, se différencier du magma psychique collectif, alors on trouve sa liberté.

Comment se soustraire aux égrégores ? Par la vigilance. D’où viennent ces pensées ? Qu’est ce qui s’insinuent en moi ? En plongeant un regard en soi, on peut apprendre à se soustraire, petit à petit, à ces influences collectives qui s’insinuent dans nos pensées.

Pour ma part, je pense que bien des personnes sont des sortes « d’agents Smith », qui ne parlent pas d’eux-mêmes, mais sont les outils utilisés par des égrégores pour faire descendre certaines influences.

Pour se libérer, il n’y a qu’une voie : développer la conscience. Sans cela, nous sommes des pantins tirés par les fils des égrégores qui dictent et conduisent notre conduite dans le sens qu’elles veulent.

C’est pourquoi des personnes sont hermétiques aux faits. Car pour faire usage de la raison, elles ont besoin de liberté, et cette liberté doit se conquérir en s’individualisant, en se dissociant du magma psychique collectif. 

Une amie me disait qu’elle voyait en rêve que si un égrégore évoluait, cela ferait aussi évoluer tous ceux qui en font partis. Je suis d’accord, ensuite, faire évoluer un égrégore n’est pas une mince affaire.

Pour revenir aux sujets spirituels, les religions sont aussi des égrégores. Elles ont leur mode de pensée, leurs croyances, les lignes de force qui les modèlent. En suivant une religion, on s’associe aussi à des influences qui peuvent être bonnes et parfois plus délétères.

Par exemple, dans le christianisme, surtout dans le catholicisme, il y a des courants de pensée fort sur la notion de pêché, de culpabilité qui ont été porté pendant des siècles. Si on est inconscient, ces courants peuvent s’immiscer en nous et nous influencer. Bien sur, il y a aussi des courants magnifiques, et porteurs, d’humilité, de joie et de vie.

D’un autre côté, si on prend la tradition Sikh, formé par Guru Nanak, on retrouve les courants hindous, mais avec des modifications. Là, la richesse par exemple est vu comme un moyen d’aborder le bien à la collectivité, et l’épée peut être utilisée quand c’est nécessaire, équilibrant les aspects extrêmes des courants de non-violence qui ne sont pas toujours adaptés au monde dans lequel on vie. Une personne qui se nourrit de ces courants sera aussi influencé.

Toutes les religions sont des réceptacles de courants de lumière de traditions qui viennent de très haut.

Derrière le catholicisme, le protestantisme… l’église de Pierre en fait, il y a on pourrait dire l’église du Christ, qui transmet ces purs courants de joie, de vie, de lumière. Ces courants ensuite se déversent dans les religions chrétiennes, et les alimentent.

Derrière le bouddhisme, la religion, il y a le Bouddha Dharma, qui est l’enseignement des Bouddhas qui sont en dehors du temps.

Derrière ce qu’on pourrait appeler l’hindouisme, il y a le Sanatana Dharma, qui déverse des courants de force portés par les sages, les saints, les maitres, les yogis qui se déversent sur la terre. 

On peut s’associer à l’église dîtes de Jean, l’église ésotérique, qui est autant présente dans le visible que dans l’invisible, se nourrir de son enseignement, de ses messages, de sa force sans pour autant être un chrétien pratiquant.

De même, on peut se nourrir du Bouddha Dharma, des enseignements des grands yogis et pratiquer, sans pour autant se classifier comme religieux bouddhiste pratiquant, et prendre du recul sur certaines dogmes.

On peut se nourrir de l’enseignement des grands saints de l’Inde, s’imprégner de leur philosophie sans pour autant devoir se convertir à l’hindouisme.

Ces courants de pensée élevée sont universelles, et jaillissent comme des torrents de lumière d’une même source, le UN, le soleil de l’amour, de la sagesse et de la vérité, que certains appellent le Christ, mais auquel on peut donner d’autres noms. De cette source unique qui est l’amour issus du un, de l’unité fondamentale de toute chose, surgit ce jaillissement de lumière infinie qui s’écoule dans toutes les directions. Ce torrent de lumière se divise ensuite en différents fleuves de lumières que sont les grandes traditions spirituelles de l’humanité, et se déversent dans les religions qui se font les réceptacles de ces enseignements.

Être religieux, c’est suivre des règles, une doctrine, une philosophie, des rituels. Mais tout cela doit être au service de la spiritualité, qui est l’amour et l’unité. A ce moment, oui, une religion a vraiment un sens profond et merveilleux. Mais sans ce mettre au service de cette unité, elle n’est qu’une écorce.

L’important c’est de se relier à cette Source unique, ce un, au surgissement premier de la lumière, à la tradition universelle car elle est la source et le père et mère de toutes les traditions qui sont ses enfants.

Si on reste trop centré sur des dogmes, on peut devenir sectaire, voir fondamentaliste. Il y a une tradition qui échappe, celons-moi, au fondamentalisme, c’est le shamanisme. Je n’ai encore jamais vu un authentique shaman fondamentaliste ou sectaire. Pourquoi ? La nature ne porte pas à la fixité, à la rigidité de l’esprit comme les écrits le peuvent. De plus, leurs règles sont souvent de nature opérative, et très concrète, donc d’un ordre « physiologique » plutôt que doctrinal. Par exemple, quand dans le shamanisme amazonien on prescrit des règles pour des diètes, ce n’est aucunement une notion de bien ou de mal, mais une notion d’utilisation efficace de l’énergie.

Les religions peuvent aussi influencer, et j’ai expérimenté cela. Utilisant des approches de plusieurs traditions, quand je lisais un texte d’une tradition, je sentais des pensées dire « lâche les approches d’autres traditions, tu n’en as pas besoin… », plein de pensées de ce genre. Comme si à un certain niveaux, elles pouvaient se concurrencer. Pourtant, si on se centre sur l’aspect le plus élevé, l’unité, le Royaume de Dieu, alors tout s’harmonise énergétiquement, les points de frottement se pacifient, et des ponts peuvent se former. 

Pour établir une unité dans les traditions, ce n’est pas qu’un travail intellectuel, mais et surtout énergétique, car chaque égrégore nous modèle et nous influence. Seul une intention très élevée, sublime, à laquelle on consacre sa pratique et ses énergies peut unifier et bâtir des ponts.

Tout cela est une lutte au départ, car l’énergie s’impose. Il ne s’agit pas de lutter de façon martiale, contre quelque chose, mais simplement se centrer sur le sommet, et alors tous les chemins différents s’harmonisent de par les qualités de ce sommet.

Il faut apprendre à sortir des barrières sectaires, pour embrasser l’humanité dans ses pensées. Sinon on reste toujours limité et cantonné à des communautés, des groupes, avec des fermetures.

Si la pensée devient vaste et profonde comme l’océan, alors chaque pratique versée dans cet océan fera surgir des trésors de sagesse, de lumière, de vie, des perles, des joyaux, des cristaux, de l’eau pure qui guérit et régénère.

On parle de lignées, et bien évidemment, il y a des lignées dans le sens classique qu’on leur donne. Par exemple, on a un maître qui en a un aussi et ainsi de suite, entraînant une lignée ininterrompue à travers laquelle coule des bénédictions. C’est ce que j’appelle des « lignée horizontale ».

Mais il y a aussi ce que j’appelle des « lignée verticale ». Elles se forment autrement. On peut se sentir spirituellement très proche d’un être, de ses enseignements, et tout naturellement on y adhère, on les suis, et on ressens l’influx de bénédiction de cet être, et l’influx qui coule à travers cet être. Ils font en quelque sorte partie de notre famille spirituelle.

Je donnerais un exemple. Un jour j’ai rêvé de Sai Baba de Shirdi. Je ne le connaissais aucunement. Intrigué, j’ai commencé à lire des livres sur lui, et puis j’ai découvert un ouvrage majeur le concernant, le Sai Satcharita. Maintenant, tous les ans je le lis, et ressens son énergie, son influence. A chaque lecture je découvre de nouvelles choses. En ce sens, on peut dire que dans ma « lignée », Sai Baba de Shirdi est présent, même si finalement je ne l’ai jamais rencontré.

Quand on lis les biographies des maitres, on peut établir un contact, et avec la pratique, en pensant à eux, en se laissant inspirer, on tisse un lien avec eux. Et d’eux, et surtout à travers eux, on reçoit des flux de bénédictions.

Qui dit maître dit initiation et donc transmission. Par exemple, l’essence du mantra secret, ou Vajrayana, c’est le maître. Il y a un sens évident inutile de détailler ici, mais aussi un autre sens. Qui dit maître dit transmission. C’est à dire que ces enseignements doivent relever d’une transmission, de quelque chose qui doit couler d’une dimension supérieur jusqu’à nous, à des influx provenant des aspects supérieurs de la conscience, et la transmission de ce qu’à réalisé le maître. Que fait le maitre ? Il transmet des influx d’en-haut. Et in-fine, il nous relis au principe du guru intérieur.

Comment recevoir la transmission ? Par l’attitude. Se faire réceptacle, pour que la lumière d’en-haut puisse couler jusqu’à nous. Prier pour être inspiré et initié. Faire des pratiques dans cette attitude. Alors peut couler jusqu’à nous, par notre attitude, notre amour, notre ouverture des flux de bénédictions qui viennent couler jusqu’à nous et nous rendre fertile à la vie de l’esprit.

Le principe du maitre est en nous. Il est aussi extérieur. Si on se relit à un grand maître, même sans l’avoir rencontré, qu’on l’aime, l’admire, nous alignons avec ses enseignements avec sincérité, alors il s’établira un contact, et notre attitude permettra à des influx de bénédictions de venir nous remplir.

Ceci étant dit, il est important si on en a la possibilité d’avoir un ou une enseignante, authentique, physique avec lequel il peut y avoir une interaction, un dialogue, car sinon on peut aussi se leurrer, s’égarer, et on a besoin de guidance, de messages, d’inspiration et d’aide.

Si je prend le bouddhisme tantrique, j’ai eu par le biais des rêves et expériences intérieurs des rencontres qui génèrent en moi une proximité forte avec des enseignants que je n’ai jamais rencontré physiquement, et certaines qui sont sur l’autre plan, et me sens plus proche d’eux que de lama que j’ai rencontré physiquement.

En terme de lignée horizontale, si on reçoit une initiation de la part d’un lama de la lignée Kagyu, cela nous relie à Milarepa par exemple. Cependant, rien ne dit que l’on résonne vraiment avec ce grand yogi. Mais si on lit se biographie, qu’on se laisse inspirer, qu’on l’aime et qu’on pratique en se reliant à lui, on peut développer un vrais lien.

A un autre niveau, de qui recevons nous les bénédictions ? D’un ou une maître, mais en réalité, cela coule à travers eux. Un maitre véritable est un pur miroir, et tous les guides de lumière peuvent se manifester à travers ces êtres. Aussi, qui vous dit que lors d’un enseignement, ce n’est pas un maitre soufi qui vous a parlé ? Et un autre moment un moine zen ? Et un autre moment un ange ?

Aussi, la notion de lignée, un moment, s’efface. On est relié à la lumière à travers des êtres, des référents, et à travers eux, de par notre attitude, dévotion, positionnement intérieur, c’est tout l’univers qui peut s’écouler en nous.

Et fondamentalement, cette source de toute bénédiction n’est pas séparée de nous, mais est présente dans notre esprit. Tout viens de la conscience. Aussi, on a besoin de l’autre et peut-être de rituels pour faire couler la source des bénédictions, mais il ne faut pas perdre de vue que cette source est aussi à l’intérieur de nous.

A un moment, on se sent certes relié par le cœur à des traditions qui nous touchent, mais on lâche les notions de « petites lignée » pour à travers son ou ses guides, se relier à l’ensemble des forces lumineuses de la création. 

Comprenons que tout est interdépendant. Il n’y a rien sur cette terre, rien qui ne soit indépendant. Tout dépend de tout. Un maître a été formé par de multiples influences, et dans ses vies passés, à toucher moult enseignements. Aussi, que recevez vous véritablement ? L’amour et l’eau vive pour vous rendre fertile à la vie de l’esprit.

A un certain niveau, il n’y a plus de lignée, et on lâche ces fixations sur telle lignée, telle école… Le grand yogi Garchen Rinpoche cite Jingten Sungon en disant que « ceux qui s’accrochent fixement à leur école, groupe de façon sectaire… sont des êtres ordinaires ». Je ne sais pas si je le restitue correctement, mais l’esprit est là.

Quand on a atteint un certain niveau de conscience, du moment que vous recevez l’introduction à une tradition et que vous êtes accepté par elle, vous pouvez faire les pratiques et on pourra s’étonner de voir que cela marche alors que vous venez d’arriver.

Ceci étant dit, je ne dit pas qu’il faut se passer de guides, ou se contenter de contacts invisibles. Si la chance vous est offerte de rencontrer un guide de lumière véritable, je vous conseil de saisir cette opportunité. Elle peut changer votre vie. Et pour « ouvrir la porte » et « déployer le potentiel en vous », il faut aussi l’aide d’ainés qui nous connecteront à notre potentiel et aux forces spirituelles.

Par exemple, Padmasambhava, le grand maître qui a installé le bouddhisme au Tibet, avait un maître. Jésus a accepté d’être baptisé par Jean-Baptiste, alors qu’il est le scaphandre du Christ. Krishna, qui est la divinité ayant pris forme humaine, se reliait à son Guru Sandipati. Il y a de quoi méditer sur la raison de cela.

Pour terminer ce long article, je voudrais présenter quelques biographies d’êtres que je considère hautement, et vous relier à ces êtres, selon vos affinités propres, peut être porteur.

– Omraam Mickhael Aivanhov.

C’est un maître Bulgare qui a la demande de Peter Deunov, est venu en France, pour dispenser son enseignement. Si il y a une référence à retenir, c’est bien lui, car c’est un très grand être de lumière, et un pédagogue remarquable. Aussi, contrairement à des enseignants d’Inde par exemple, il parle vraiment pour les occidentaux, avec des enseignements totalement adaptés à notre mode de vie. Il parle de tout, le masculin et le féminin avec leurs relations, le doute et la foi, l’alimentation, la sexualité, la souffrance, l’éducation, la kabbale, l’alchimie intérieur, l’astrologie, la conduite dans la vie de tous les jours… toujours basé sur le perfectionnement, l’accroissement de la conscience.

L’enseignement d’Omraam est une source de sagesse à laquelle on peut boire toute sa vie, et si cet enseignement est pris au sérieux, il peut changer une vie. De cela, j’en ai la pleine certitude. Je le recommande donc de tout cœur.

Sa biographie est extrêmement inspirante, source d’enseignements et très bénéfique. Elle s’appelle « Afin de devenir un livre vivant », en 2 tomes. Le premier tome parle de son enfance en Bulgarie et de son arrivée en France. Le tome 2 parle des relations avec son maitre Peter Deunov.

Tous les autre ouvrages qui reprennent ses conférences sont des joyaux de sagesse.

Je le met en premier, car tout est trié et directement digeste. Ce qui n’est pas forcément le cas d’enseignements d’autres traditions qui ont besoin d’être parfois interprété, remanié pour s’adapter à la mentalité occidentale.

– Monsieur Philippe

C’est un homme de Dieu qui a vécut à Lyon au 19me siècle. Si vous voulez connaître le Christ, regardez Monsieur Philippe qui est comme son petit frère. Il faisait des miracles comme il respire. Il avait tous les pouvoirs, et portait l’Amour authentique.

Ses citations peuvent sembler rigoureuse, mais elles sont imprégnées de feu et de sagesse. C’est une bonne idée de se relier à lui, de nourrir une reliance avec cet être profond, un grand thaumaturge, qui a fait de l’amour le fondement de tous ses enseignements.

Un DVD est porteur « le chien du berger », que je recommande, ainsi que les ouvrages reprenant ses enseignements.

– Bruno Groening

C’est un immense guérisseur né en Allemagne. J’ai déjà écrit sur cet être. Je conseil les documentaires « le phénomène Bruno Groening ». N’hésitez pas à vous relier à lui, il est bien actif dans l’invisible. C’est profondément auspicieux d’établir un contact avec cet être lumineux, bienveillant et profond qui a dédié sa vie au soulagement de la souffrance humaine.

– Ramakrishna

C’est un mystique hindous qui a la particularité d’avoir expérimenté de nombreux chemins spirituels pour en révéler l’unité au de-delà de différence de façade. Je conseil l’ouvrage « Ramakrishna : the nectar of eternal bliss », en anglais, qui reprend des passages de « l’évangile de Ramakrishna », commenté par Shree Maa et Swamiji du Devi Mandir.

Il y a beaucoup à apprendre et à se nourrir sur le thème de la dévotion.

– Lama Shabkar

Il a vécu entre le 18ème et 19ème siècle au Tibet. C’est un grand yogi, mystique, et poète merveilleux qui fait surgir des compositions en contemplant la nature, les animaux, et qui transmet aussi par ses chants et compositions un enseignement profond ancré dans la tradition bouddhiste tibétaine. Il est non-sectaire, et pratiquant du Dzogchen, l’enseignement le plus élevé des véhicules bouddhiste.

Il y a bien sur un certains tri à faire pour s’adapter à la mentalité occidentale, mais beaucoup de clés et d’inspirations, et c’est un grand être avec lequel il est bon de se relier.

Son autobiographie s’appelle simplement « Autobiographie d’un yogi tibétain ».

En lisant son livre, comme une récitation effectuée comme une offrande, cela a fait surgir un rêve profond. Ce ne sont pas des lectures ordinaires. Elles portent une bénédiction particulière, et chaque fois qu’on les relis, on y trouve du neuf. Ces ouvrages sont vraiment connectés à quelque chose et nourrissent une reliance.

– Milarepa

C’est un saint tibétain connus. Il n’a pas commencé son chemin de la meilleure des façons ; en effet il a été formé, à la demande de sa mère, à la magie noire pour se venger d’êtres ignobles qui les ont esclavagisés. Milarepa était très efficace et les ennemis ont été éliminés, avec leurs proches, 35 personnes au total. 

Cependant, pris de remords, voulant se repentir, il alla trouver Marpa le traducteur, et après une période très difficile pour purger son mauvais karma, ayant abandonné les pratiques mauvaises et embrassant les enseignements lumineux, il atteint des niveaux de réalisations extraordinaires.

On peut retrouver ses chants, plein de forces, dans « les cent-mille chants ».

Ces êtres là sont fondus dans l’univers, et quand on pense à eux, ils sont là.

– Sai Baba de Shirdi

C’est un saint extrêmement connus en Inde. A ne pas confondre avec Satya Sai Baba, qui, cela n’engage que moi, est une toute autre personne et aucunement sa réincarnation.

Ce saint vivait à Shirdi, et enseignant l’amour, la patience, la persévérance. Il guidait, consolait, guérissait, soutenait, inspirait tous ceux qui venaient à lui. Totalement non sectaire, et un être accomplissant de nombreux miracles.

Je conseil son livre de référence, le Sai Satcharita d’Hemadpant, un de ses disciples, que vous pouvez trouver en français.

Il est dit, et je le crois, que la récitation de cet ouvrage dégage une force de bénédictions, d’éloignements des calamités et manifestations de bons auspices. En même temps qu’il décrit la vie de Sai Baba, les miracles accomplis, des enseignements…

J’aime le lire et voit cela comme une forme de pèlerinage, et cet être comme un ami, qui peut aussi devenir le votre. Il y a d’autres ouvrages en français, plus  petit, pour découvrir.

– Neem Karoli Baba

C’est un grand maître de l’Inde, qui a connu Bhagavan Das, Krishna das, qu’à rencontré Omraam. Il a été initié directement par la divinité Hanuman. Il est très intéressant d’étudier la vie de ces êtres exceptionnels qui sont porteurs de sagesse, d’amour et de miracles. Il disait que sur l’autre plan, il aurait encore plus de possibilité d’agir, si mes souvenirs sont bons.

Je ne sais pas si il y a un ouvrage biographique, mais il y a en tout cas des livres traitant des expériences de personnes qui ont eu la chance de le rencontrer.

– Vimalananda 

C’est un aghori, un sadhu lié aux lieux de crémation. Ce n’est pas vraiment un saint, mais un être qui a cependant des réalisations, et une approche bien à lui du dharma. Reprenant ses termes, c’est le « soleil parmi tous les exagérateurs », et il faut prendre avec un grain de sel ce qu’il indique. Ceci dit, il donne de nombreuses informations sur la tradition hindous, et est très moderne dans son approche. Les ouvrages Aghora sont intéressants et transmettent quelque chose.

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Ce sont quelques références que je partage comme ça, et espère qu’elles pourront vous apporter du bon.

Je voudrai aussi terminer sur une proposition de pratique. La lecture des textes sacrés est une pratique à part entière. Dans la tradition chrétienne, nous avons les Évangiles. Ce sont des ouvrages portant une immense force. Vous pouvez lire un Évangile tout entier, comme une offrande, et y dédié vos souhaits de cœur et aspirations, et le bien de tous les êtres, et l’apaisement des souffrances et ignorance qui affligent la terre aujourd’hui, dédiant à vos lectures l’accroissement de la conscience et l’éveil de sentiments fraternels.

Si on ne peut tout lire, on peut lire une moitié, ou même seulement une phrase. Expérimentez, vous verrez la force que cela dégage, et comment cela vous portera.

Je profite de cet article pour vous souhaiter de joyeuses fêtes dans la lumière de Noël. Que le père Noël céleste vienne déposer par la cheminée, votre « coronal », attiré par le feu (votre pensée lumineuse) ses cadeaux dans vos souliers, à savoir les bénédictions pour avancer sur le chemin de la joie et de la vie. N’hésitez pas à demander à la Source qui étant bonté infinie, est un don constant. Tendez les mains avec foi et confiance, et demandez tout le bien pour vous et les vôtres, et toute l’humanité, car nous sommes tous reliés.